Moi aussi, je veux jouer.
a écrit :
Alors que si on augmente la quantité de haricots dans les boites la valeur des boites va augmenter.
Pas forcément, il me semble. Elle n'augmentera que s'il faut dépenser plus de travail humain pour augmenter la quantité de haricots (et tout cela en moyenne dans la société). Ça n'a de toutes manières pas grand rapport avec la discussion.
Pour ce qui est de l'exemple de la chaise, je ne comprends pas du tout ce que tu veux montrer, Belon.
Pendant le processus de vente de la chaise par l'entreprise qui la fabrique et d'achat par l'acheteur, la chaise est une marchandise, et elle a une valeur (travail). Que l'acheteur soit une autre entreprise ou pas, et que la chaise soit utilisée par la suite pour faire du petit bois ou pour assoir un comptable ne change rien à cela. Cette chaise est une marchandise quand elle se vend sur le marché, et il en est de même des logiciels de compta ou de jeux vidéos, qui subissent la loi du marché, c'est à dire in fine celle de la valeur travail, à partir du moment où ils sont effectivement vendus sur le marché, et non produits de manière interne à une entreprise.
La différence à faire, dans ce problème, c'est si quelque chose est une marchandise (est vendue sur le marché) ou pas, il me semble.
a écrit :
Ici, le caractère productif de la chaise dépend de son utilisation. Pas de son utilité. Elle est utile mais est utilisée dans la compta ce qui rend sa production improductive.
Il ne me semble pas qu'on puisse parler du "caractère productif" d'un objet, mais seulement de celui d'un travail. On peut alors se demander deux choses:
1. "le travail dépensé pour produire la chaise est-il productif?" et la réponse est oui si la chaise est vendue comme marchandise et non sinon.
2. "le travail dépensé pour produire autre chose en utilisant la chaise est-il productif?" et dans ce cas, la réponse n'a rien à voir avec la chaise.
Bref, ce n'est pas la chaise en tant que telle qui a un caractère productif.