l'impasse théorique de l'EG

[com_71]

Les CCI je les connais, carrément à la masse, capables de trouver dans les écrits de Marx, en les coupant en quatre, des arguments pour le classer parmi les dirigeants de l'impérialisme. Délire raisonné indestructible=paranoia.

Je pense qu'il voulait simplement dire "capables de n'importe quoi".

[pelon]

En quelque sorte du militantisme "au bord de la crise de nerfs" ... ou de rire pour l'interlocuteur.

[logan]

Sur le CCI :
ILs se réclament du marxisme et des courants de gauche hollandais (pannekoek) allemand (gorter, Korsch) et italien (bordiga) de la 3ème internationale.
Un de leur passe temps favori est de s'étriper avec le prolétaire, journal bordiguiste pur et dur.

Pour eux les trotskistes sont des bureaucrates cachés et il n'y a pas de différence avce de staliniens. Une de leur brochure est d'ailleurs baptisée "le trotskisme contre la classe ouvrière".
Ils refusent le concept de programme de transition car on ne doit pas s'abaisser à aller aux masses, ce sont les masses qui doivent se rallier aux idées pure de la révolution prolétarienne.
De même pour les élections (piège à cons) et les syndicats (pourris et irrécupérables)
Le capitalisme "agonisant", " en décadence", "en état de décomposition"( rayer la mention inutile) fait souvent la une de leur journal.

[Valiere]

Les nouveaux groupes d'entrême gauche ? C'est l'intérêt de la fête de LO de découvrir de nouveaux venus... C'est d'ailleurs étonnant... Rappelez vous : Posadas qui révisait Posadas. Drôle et trister à la fois...On fait même des émules, le Mouvement des citoyens de Chevenement a donné naissance à au moins une dizaine d'organisations différentes.

[mael.monnier]

Non, je n'ai pas dit qu'ils sont anti-marxistes (quoi que à bien reflechir...). Tout simplement ce sont des gauchistes casse-...pieds. Chaque fois que je les ai rencontré (peu des fois heureusement) c'est le temps d'un forum ou une discusion à une fete de LO. Ils doivent penser que c'est le lieu idéal pour rencontrer les masses. Leur discours, n'importe le sujet qui est à debattre, commence toujours de la meme manière "J'interviens au nom du courant machin-truc" et se fini toujours pareil "c'est pour cela que LO est un parti bourgeois".

Voilà le milieu :

[...]

les prolétaires ne peuvent faire confiance ni aux syndicats, ni aux gauchistes. Si la bourgeoisie peut se permettre aujourd'hui cette nouvelle attaque, moins d'un an après avoir fait passer sa réforme des retraites, c'est parce que la classe ouvrière n'a pas pu faire reculer la bourgeoisie sur les retraites, parce qu'elle est tombée dans les pièges tendus conjointement par le gouvernement, les syndicats et les gauchistes. C'est la défaite subie l'an dernier qui permet à la bourgeoisie de préparer des attaques encore plus lourdes et généralisées contre les prolétaires.

Pour pouvoir faire face à ces attaques, les ouvriers ne doivent ni se laisser démoraliser, ni retomber dans les pièges que leur tend inévitablement la bourgeoisie. Ils ne doivent en particulier plus faire la moindre confiance à ceux qui prétendent défendre leurs intérêts et qui sont précisément les mêmes que ceux qui les ont conduits dans cette défaite l'an dernier, les syndicats et les organisations gauchistes.

C'est une des principales leçons que la classe ouvrière doit pleinement tirer de la défaite du printemps 2003. Il faut rappeler comment les syndicats et les gauchistes ont déjà manoeuvré les ouvriers dans ces moments décisifs, notamment en enfermant la lutte sur le terrain du corporatisme. Déjà, la bourgeoisie avait choisi le moment de porter son attaque sur les retraites et avait mis en place un dispositif pour que l'explosion inévitable de la colère ouvrière soit stoppée par la trêve des congés d'été. L'essentiel de sa manoeuvre a consisté à provoquer un secteur particulier, celui de l'Education nationale, au moyen d'une attaque spécifique particulièrement sévère, en vue d'obtenir que sa lutte se polarisant sur cette attaque la concernant en propre, il s'isole du reste de la classe désamorçant ainsi le risque d'une mobilisation généralisée de la classe ouvrière face à l'attaque sur les retraites. Alors même que les syndicats freinaient la lutte dans les autres secteurs (RATP, SNCF) sur la question des retraites, ils encourageaient les enseignants à se battre sur l'attaque spécifique concernant la décentralisation. Les syndicats ont été le fer de lance de l'enfermement dans la corporation, qui a joué un rôle décisif dans la défaite du printemps 2003. Ainsi, en poussant à la focalisation des enseignants sur cette attaque spécifique, ils ont à la fois permis de faire passer l'attaque sur les retraites au second plan des préoccupations des enseignants et installé sur le devant de la scène une attaque dans laquelle l'ensemble de la classe ouvrière ne pouvait plus se sentir immédiatement concernée. Cette manoeuvre de division a été parachevée avec la période des examens que les syndicats "radicaux" et les gauchistes ont menacé de bloquer, provoquant ainsi des réactions d'hostilité envers les enseignants de la part de prolétaires dont les enfants risquaient de faire les frais de ce blocage. Enfin, après avoir semé l'illusion que la détermination des enseignants à eux seuls pourraient faire reculer le gouvernement et avoir épuisé leur combativité dans une grève longue, les syndicats ont activement poussé les enseignants à faire porter le chapeau de la défaite aux autres secteurs de la classe ouvrière qui n'auraient pas manifesté leur solidarité envers les travailleurs de l'Education nationale. Les syndicats et les gauchistes ont ainsi favorisé et suscité la division des ouvriers, non seulement en permettant de faire passer l'attaque sur les retraites pour tous les ouvriers mais en infligeant un goût de défaite encore plus amer et démoralisant pour le secteur de l'Education nationale.

La classe ouvrière pour pouvoir se défendre et freiner les attaques de la bourgeoisie est amenée à surmonter le poids de la démoralisation des défaites précédentes, à réaffirmer et développer son combat de classe. Pour être en mesure de déjouer les pièges que lui tendra inévitablement la bourgeoisie, elle devra discerner quels sont ses ennemis. En particulier, les différentes fractions de la bourgeoisie, avec en leur sein les syndicats et les gauchistes, vont s'appuyer sur le même type de manoeuvres d'enfermement pour empêcher la mobilisation la plus large et unitaire possible de la classe ouvrière et faire passer l'attaque sur la Sécurité sociale et le système de santé.
C'est ce qu'ils font dès à présent en tentant de détourner la classe ouvrière d'une riposte massive et en cherchant à l'attirer sur le terrain de la bourgeoisie, vers l'impasse des urnes.
La classe ouvrière n'a pas d'autre choix que de se battre le plus massivement et le plus unitairement possible sur son terrain de classe pour être en mesure de résister aux attaques de la bourgeoisie. Elle doit réapprendre à ne compter que sur ses propres forces pour développer son combat de classe.

(Source : http://www.internationalism.org/french/ri/347_secu.htm)

A propos de la convergence des luttes, le PCF a compris la leçon sur le plan politique. Il est donc aisé de le pousser pour qu'il le fasse aussi dans la rue en rompant avec la direction de la CGT (qui n'est plus liée officiellement au PCF de toute façon mais qui y est justé lié par sympathies : si ces sympathies tombent, la CGT stalinienne s'écroulera).

Pour un rassemblement anti-libéral pour construire une autre Europe

Les luttes, dans leur diversité, ont reflété de fortes convergences antilibérales qui peuvent, qui doivent aujourd’hui se traduire par un nouveau type de coopération à l’occasion des européennes. Plus ce rassemblement sera large, plus il sera combatif, plus il mobilisera les électeurs, plus il trouvera les moyens de modifier le cours des choses et de faire que se traduisent dans les urnes les exigences de la rue. Tout ce qui tendrait à éparpiller, voire à diviser celles et ceux qui pourraient se retrouver dans une liste commune en raison de la convergence de leurs options antilibérale, aurait comme effet d’affaiblir le mouvement et son impact aux élections européennes. D’autant plus que le nouveau mode électoral des européennes favorise, lui aussi, la bipolarisation de la vie politique.

(Source : http://www.pcf.fr/w2/actu.php?iddoc=3383&idgd=0&id_actu=27)

Et vis-à-vis du PCF, le CCI est complètement déconnecté de la réalité et fait de la calomnie. En osant même assimiler Jaurès à l'inspirateur du social-chauvinisme de Cachin... Beark ! Sur le reste de ce que je connais sur eux, leurs positions sont justes.

[Terouga]

C'est drôle, quand je lis des gars de l'eau ou de l'air j'ai la même impression que quand eux rencontre quelqu'un du CCI.

Bizare, non ?

[Louis]

Je ne voulais facher personne, mais force est de constater que le trotskisme est une sorte de nouveau christianisme : la Révolution (un jour) et en attendant des querelles à n'en plus finir sur des sujets pour le moins triviaux...

au dela de ce qui reste des derniers groupes "gauchistes" qu'on peut admirer a la fete de lo, on peut quand meme constater que l'extreme gauche en particulier trotskyste, est en pointe dans toutes les luttes sociales, ce que ne sont pas les soi disant "républicains marxistes" (trop occupés a traquer les sans papiers sans doute, ou a dénoncer la licence sexuele d'une société décadente)

Et on peut aussi rapeller la placé éminente (surtout si on la ramene a leurs effectifs réels) qu'ils ont pris dans toutes les mobilisation de la classe ouvriere, en particulier lors du mouvement sur les retraites ! Et leur capacité de proposition sur la prochaine mobilisation de la sécurité sociale !

De façon assez traditionnelle, je vais dire que je suis assez d'accord avec ta conclusion :

Le marxisme reste la clef pour comprendre et lutter contre le capitalisme, mais il faut le revitaliser pour éviter qu'il devienne le christianisme de l'empire romain décadent, à savoir : sa bonne conscience.

Maintenant, avec quoi prétend tu le revitaliser ? Avec des vieux rogatons rancis du "républicanisme" et autres nourritures avariés (puisque ayant dépassé la date limite de consommation)... C'est assez étrange, ça !

Mais la question n'est pas de trouver je ne sais quel raccourcis audacieux (cela dit, la république, ce n'est pas si audacieux que ça ! ca a meme un peu trop servi a mon avis pour que ce soit efficace) ni quelques "nouveautés" un peu mode, mais plutot d'un retour aux fondamentaux du marxisme :

l'analyse concrete des faits sociaux concrets :
il est par exemple urgent de faire un bilan de la fin du "stalinisme reel" dans les pays de l'est, de la montée d'un nationalisme "identitaire", des résistances, aussi limitées qu'elles soient, dans le vaste monde ! Sans avoir peur d'y trouver des faits qui vont a l'encontre des théories sur lesquelles nous nous sommes baties ! Nous ne pouvons pas nier les faits (qui sont tétus, comme chacun sait) !

la question de "l'avant garde" :
Il me semble que la conception substitutiste d'une avant garde "qui sait" a la place du prolétariat est sans doute ce qui a fait le plus de mal, comme conception erronnée, a la gauche de la gauche et dans les mouvements révolutionnaires !


l'exigence de "radicalité" (a prendre dans son sens original de "analyser les racines de l'exploitation capitaliste")
La aussi, il est plus qu'étrange de voir des militants se battre pour la révolution sans mettre a jours tout un ensemble de faits et de données qui ont légérement changée depuis les années 30 ! Par exemple, le fait que la production "juste a temps" s'est substituée a la production de masse classiquement fordiste des années 30, l'informatisation de la société, la marchandisation de secteurs croissants de la société (de la "production culturelle" a l'eau, en passant par l'agriculture, les loisirs, etc)

sinon, pour le bilan critique des mouvements "gauchistes" des années 70/80

Les changements induits depuis la libération du capitalisme (années 90) a pris à revers les groupes anti-staliniens "de gauche" : leurs revendications des années 60-70 se sont retrouvé dans le camp des bourgeois : fin du travail, à bas l'armée, liquidation de la famille forcément "bourgeoise", féminisme, "revendications" homo...

La nécessité d'une diminution radicale du travail (disons, les 25 heures sans réduction de salaire) ont été reprise par le medef ? L'antimilitarisme gagne la bande des trois ( bush, poutine et chirac) quand au retour des bonnes vieilles valeurs, célébrés chaque années par un numéro ad oc du figaro magazine, je ne savais pas que c'était une croisage a visée progressiste ! Le féminisme a fort a faire pour inscrire l'égalité homme femme dans les faits (dans le boulot et dans le couple) etc etc !

[Koceila]

Le trotskisme n’est pas mieux loti que les partis "bourgeois".

Arc-bouté sur les dogmes léninistes qui lui ont permis de subsister durant la période d’hégémonie stalinienne, l’ère nouvelle l’a pris à contre-pied. Sa carapace sectaire et son vernis marxiste ne constituent en rien une perspective pour le prolétariat du XXIe siècle. Exit la LCR, embourgeoisée jusqu’à l’os, qui a largué son héritage et se plonge avec délice dans la vulgate libérale-libertaire. Lutte Ouvrière se survit à l’abri du discours misérabiliste d’Arlette Laguiller, souvent sympathique mais bien limité politiquement, et, osons le dire, intellectuellement.

Mais bien sûr le Léninisme est dépassé construire un parti communiste révolutionnaire n'est plus d'actualité ! Par contre Le Gaullisme dont se réclame Glustein (voir un article du Parisien posté sur un autre fil : Glustein au Parisien) est plutôt d'actualité et moderne, bien sûr Lénine est dépassé alors que vous ne l'êtes pas, vous qui vous proclamez "républicain" une main sur le coeur et l'autre sur la couture du pantalon!

Quand à la LCR, évidemment qu'elle est "embourgeoisée" puisque qu'elle est

Arc-bouté sur les dogmes léninistes

Vous par contre vous n'êtes pas "Arc-bouté sur les dogmes léninistes " vous êtes moderne, dans l'air du temps, vous n'êtes pas à contre-courant vous êtes chauvins et respectueux des institution bourgeoises; quand-est-ce-que vous franchirez le pas pour être les défenseurs de l'ordre (bourgeois) et de la famille ? Votre devise deviendra: "Travail, Famille, Patrie", comme vous serez grand drapés dans les couleurs de la république, défendant les valeurs nationales contre le complot des cosmopolites et extra-national!

Quand à nous à LO nous tenons un "discourt misérabiliste" car en diréction de la classe ouvrière certainement, comme Arlette nous sommes en majorité issus du milieu ouvrier donc forcément un peu niais pour ne pas dire "con" car "limités intellectuellement et politiquement (forcément car on s'accroche aux "dogmes Léninistes");

Mais vous par contre vous appartenez à une autre race: celle des seigneurs, des prédateurs! D'ailleurs, ne voit-on pas, dans la nature, les prédateurs ayant une intelligence supérieure à celle de leurs proies? Non messieurs, on ne peut vous comparer à la plèbe ( je parle des gens du PT qui sont républicains avant tout ) qui ne sait que geindre et mourir sous le mur des fédérés! Non vous êtes d'une autre espèce! Celle des Thiers qui ont défendu la république contre les roturiers communards (dont nous sommes à LO), celle des grands hommes tels Noske qui a écrasé les conseils ouvriers allemands(dont nous nous entêtons à revendiquer l'asendance bêtement, forcément....) dans un océan de sang!

Non messieurs, vous n'avez rien à faire en notre compagnie, ici nous sommes entre communistes qui continuent à rêver au grand soir. Quittez notre monde si petit, si terre à terre; vous méritez mieux que la compagnie des ouvrier, du bas peuple, des petites gens....

Rejoignez les votre: Les barons et autres comtes au sang pur, les grands capitaines d'industrie et de la finance .......