(cocolargol @ lundi 12 juillet 2004 à 16:35 a écrit : Je suis assez d accord avec nadia.
"A mon sens non, le solidarisme ne prouve pas le contraire. Il y a un solidarisme qui est certes vertueux qui s'exprime par le don envers autrui et l'amour de son prochain, mais il y a aussi un solidarisme qui est néfaste où ceux qui s'allient le font contre d'autres personnes pour protéger leurs intérêts particuliers, leurs avantages (exemple : le solidarisme qui règne au sein de la bourgeoisie via la Franc-Maçonnerie ou des organisations comme le Medef)."
ce sont justes des interactions de pouvoir et d'argent, entre personnes de merite quoi!!!!![]()
Non parce que Seillière ne mérite rien à part de se retrouve entre 4 murs pour accaparation et spoliation du travail d'autrui.a écrit :
"Le principe de "posséder à hauteur de son mérite" est donc un principe de justice sociale à mon sens, et ce serait injuste et cruel de ne pas faire respecter ce principe. "
moi je pense que l Homme merite toujours a la hauteur de sa possession.....et que c'est bien la le probleme...
Ensuite j'aimerai bien savoir sur quels criteres on definirai que quelqun est plus meritant qu un autre, sur un rapport de production?
parcequ'aussi servir la collectivité ce n'est pas forcement materiel...
Effectivement, servir la collectivité n'est pas forcément matériel. Mais le matérialisme ambiant ne pourra pas disparaître du jour au lendemain. Et pourra-t-il disparaître seulement ? Et qu'entends-tu par "matériel" ? Pourrais-je avoir un exemple de "matériel" et d'"immatériel"? Parce que pour moi une conversation entre deux personnes, ce n'est même pas immatériel (les ondes sonores qui se propagent ont besoin d'un support pour se propager, ce son a besoin d'être généré par un émetteur et il a besoin d'être capté pui s traduit par un récepteur) et cela peut être fixé dans le temps par un enregistrement. L'amour entre deux personnes, c'est pareil on peut dire que c'est du matériel : offrir des fleurs, aller au restaurant, au ciné, se faire une balade romantique au bord de la mer ou parmi des forêts vallonnées parsemées de cours d'eau, s'embrasser, etc. L'immatériel ne peut être vécu qu'au sein de soi en relation avec Dieu ou avec sa Raison ancrée au plus profond de soi, immatériel qui constitue le moteur du matériel. Un sourire, une douce parole, une odeur agréable, une pensée malsaine, tout cela peut être matérialisé (sinon cela n'existerait pas).
Pour en revenir au sujet (à force de remuer ciel et terre, on va y arriver), pour définir le mérite selon des critères, cela dépendra de chaque activité humaine. Pour une production littéraire au sens classique du terme, les critères sont la richesse grammaticale, la richesse des idées développées, l'originalité de l'oeuvre, etc. Pour une production littéraire scientifique, on va le déterminer en évaluant l'exactitude de ce qui a été fait, en regardant s'il y a bien des références à d'autres travaux du domaine et en jugeant l'utilité sociale de ce travail scientifique. Pour un travail manuel, cela va être la qualité du travail fourni par rapport à des normes (ISO, AFNOR, etc.), la quantité de travail fourni en moyenne pour telle unité de temps, l'utilité sociale du travail effectué, etc. Pour moi tous ces critères (que l'on peut pas quantifier mathématiquement mais seulement de manière informelle) sont à injecter dans le système d'informations d'une économie de marché, le marché étant le meilleur moyen à mon sens pour quantifier l'utilité sociale (grâce au jeu de l'offre et de la demande) car c'est le plus efficace et le plus simple (sinon il faut toute une infrastructure bureaucratique pour le déterminer avec des formules que seuls savent élaborer les spécialistes d'usines à gaz du genre Aubry).