Tout est dans le titre
Je me demande si un ou des bordiguistes trainent sur ce forum.
(Gaby @ dimanche 8 août 2004 à 23:14 a écrit :Les élections bouh pas bien. Fascisme rouge bouh pas bien.
Je crois que je synthétise habilement.
a écrit :Dans le système décadent, la bourgeoisie n’a pas le choix sur la politique quelle applique, elles doit se maintenir en vie et pour cela elle est CONTRAINTE de voler toujours plus de plus-value au travailleur, une sorte de fuite en avant. Un parti au pouvoir (même s’il est « à la gauche de l’extrême gauche») ne peut pas faire de réforme en faveur de la classe de la classe ouvrière ; pire ce parti sera même CONTRAINT d’appliquer des mesures contre la classe ouvrière.
a écrit :Je ne suis pas bordiguistes mais cette position (contre la participation à la démocratie bourgeoise ) est celle soutenue pas la tradition communiste (ex. : les 3 première international, le parti bolcheviques, … ).
(oca @ jeudi 12 août 2004 à 09:40 a écrit :
Je ne suis pas bordiguiste mais cette position (contre la participation à la démocratie bourgeoise ) est celle soutenue pas la tradition communiste (ex. : les 3 premières internationales, le parti bolchevique, … ).
a écrit :La tribune du Parlement bourgeois est un de ces points d'appui secondaires. On ne peut pas invoquer contre l'action parlementaire, la qualité bourgeoise de l'institution même. Le Parti communiste y entre non pour s'y livrer à une action organique, mais pour saper de l'intérieur la machine gouvernementale et le Parlement (exemples : l'action de Liebknecht en Allemagne, celle des bolcheviks à la Douma du tsar, à la « Conférence démocratique » et au « Préparlement » de Kérenski, à l'Assemblée constituante, dans les municipalités ; enfin, l'action des communistes bulgares).
12.Cette action parlementaire, qui consiste surtout à user de la tribune parlementaire à des fins d'agitation révolutionnaire, à dénoncer les manœuvres de l'adversaire, à grouper autour de certaines idées les masses qui, surtout dans les pays arriérés, considèrent la tribune parlementaire, avec de grandes illusions démocratiques, doit être totalement subordonnée aux buts et aux tâches de la lutte extraparlementaire des masses.
[...]
« L'antiparlementarisme » de principe, conçu comme le refus absolu et catégorique de participer aux élections et à l'action parlementaire révolutionnaire, n'est donc qu'une doctrine enfantine et naïve ne résistant pas à la critique, résultat parfois d'une saine aversion pour les politiciens parlementaires, mais qui n'aperçoit pas, par ailleurs, la possibilité du parlementarisme révolutionnaire. Il arrive, de plus, que cette opinion se base sur une notion tout à fait erronée du rôle du Parti, considéré non comme l'avant-garde ouvrière centralisée et organisée pour le combat, mais comme un système décentralisé de groupes mal reliés entre eux.
(2ème congré de l'internationale communiste, le PC et le parlementarisme, 1920)
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