(Vérié @ vendredi 22 février 2008 à 09:06 a écrit :
Voici un passage dans lequel Trotsky expose clairement sa vision de la période. On pourrait en trouver des quantité d'autres signifiant la meme chose. Trotsky pensait que les possibilités réformistes étaient épuisées. Qu'est-ce que ça signifie, sinon qu'on allait entrer dans une période d'affrontements pendant lesquels il serait possible de détacher des travailleurs staliniens et syndicalistes de leurs directions ? D'où ces tentatives tactiques qui devraient s'avérer infructueuses, vu que la situation ne fut pas du tout celle qu'il avait imaginée, hormis la guerre.
Que Trotsky prévoyait la révolution sociale, ben oui

Moi, aussi

Ca tombe bien.
Il envisageait ça pour après la guerre.
La bourgeoisie le craignait aussi d'ailleurs, elle fit ce qu'il faut pour prévenir ce facheux événement, bien aidée par Staline, la social-démocratie et même un petit peu l'opportunisme et l'impérétie de la plupart des trotskystes, et des "capitalistes d'Eta" qui valaient encore moins

C'était la même erreur que les bolcheviks qui prirent le pouvoir en 17 en comptant sur une révolution mondiale qui n'est jamais venue.
Les révolutionnaires d'aujourd'hui sont les avortons de cette triste histoire.
C'est avec cet héritage qu'ils doivent se débrouiller en apprenant quelque chose.
Les mencheviks furent bien plus avisés.
La révolution mais c'est impossible!
Et en Russie en plus.
Et pour être sur d'avoir raison ils mirent la main à la pâte et aidèrent activement la contre-révolution, quand ils ne l'organisèrent pas.
Cest pour ça que toute les "critiques" que Vérié assénent à Trotsky qui y répondit birillament en son temps, ne sont que menchevisme réchauffé peinturluré de phrases gauchistes, de préjugés de la même eau, tenaillé sans cesse par la crainte du péché comme un vieux curé gourmand et libidineux, d'ou la fascisnation pour la LCR, son porte-parole et sa radicalité de télévision.