Bonsoir et pardon !
C'était peut-être en effet un peu elliptique, et là je manque de temps.
D'un mot : Hitler, qui renonce, dit-il, au mariage pour se vouer à l'Allemagne, mais qui, contrairement à ce qu'on dit parfois, aime les femmes et se procure quand et comme il peut des satisfactions (visuelles, physiques, affectives...) a besoin de croire qu'une "mission" lui a été donnée par une "Providence". Les très nombreuses femmes qui lui manifestent de vifs sentiments le confortent dans sa croyance tout en lui diminuant la pénibilité du sacrifice. Lorsque, comme dans les cas de Winifred et Leni, leur idolâtrie s'accompagne d'une capacité à faire rayonner le mythe nazi dans de grandioses spectacles, leur responsabilité est extrême, à la fois vis-à-vis des foules qui se laissent prendre, et vis-à-vis du Führer lui-même, pour qui elles sont de très forts signes de connivence de la Providence.
Précision : ça n'excuse pas davantage les hommes que dans le précédent débat je ne voulais excuser les patrons !