a écrit : Erou
Quand je parle de la destruction massive du travail humain, la principale force productive, il faut lire l'ensemble: je fais référence aux 50 millions de morts et aux centaines de millions de blessés et handicapés de la seconde guerre mondiale.
Oui, mais le capitalisme a depuis, non seulement reconstitué cette force de travail, mais l'a multipliée ! On discute à l'échelle historique, pas pour la seule période de la guerre.
a écrit : Erou
D'autre part , une fois de plus , il ne faut pas identifier croissance économique et croissance des forces productives
:33:
La croissance économique sans la croissance des forces productives, c'est un vrai tour de passe-passe ! Sauf s'il ne s'agissait que d'une croissance de l'économie virtuelle. Mais quand la production d'acier est multipliée par trois ou quatre, il faut être aveugle pour défendre ce point de vue.
a écrit :Erou
: même si il y eut une forte croissance économique dans une dizaine de pays de 1950 à 1970, globalement ( comme trotskystes, on ne peut faire qu'une analyse mondiale), cela n'a pas été le cas dans plus de 150 pays!!
La croissance a touché, à des degrés divers, tous les continents et presque tous les pays. Reportes-toi aux statistiques dont les liens ont été donnés plus haut.
Bien entendu, cette croissance n'a pas été homogène : elle a été "inégale et combinée", selon la célèbre formule de Trotsky - toi qui aime bien les citations.
a écrit : Erou
et cette croissance économique s'est faite "grâce" aux destructions humaines massives et aux destructions matérielles ( produits, machines,usines....) extraordinaires, sans parler de l'explosion alors des budgets militaires, forces destructrices au sens de Marx, qui, elles, croissent impétueusement
La croissance est repartie grâce aux destructions gigantesques de la guerre en effet. Mais ça n'empêche pas que les forces productives se sont développées à l'échelle historique.
Quant aux budgets militaires, je t'ai fourni plus haut des éléments qui prouvent qu'ils ont reculé en pourcentage.
Donc, sur tous ces points précis, sans exception, tu alignes des contre-vérités flagrantes.