(artza @ vendredi 27 janvier 2006 à 09:41 a écrit : (ianovka @ vendredi 27 janvier 2006 à 00:36 a écrit : (maurizio @ jeudi 26 janvier 2006 à 23:32 a écrit :
...c'est cela qui rend difficile la compréhension de la défaite de la révolution russe...d'ailleurs à part la gauche communiste d'italie les groupes révolutionnaires n'arrive pas à comprendre le processus de dégénérescence de la révolution russe
Dis plutôt que les groupes révolutionnaires ont des avis divergants de celui de la gauche communiste d'italie sur le processus de dégénérescence de la révolution russe.
Une remarque au passage.
A moins d'avoir les yeux de Chimène pour la Gauche italienne, comment ne pas voir qu'elle a pas mal pédalé sur cette question privée de Bordiga emprisonné par Mussolini puis libéré mais finalement préférant rester à l'écart de la politique active jusqu'à la fin des années 40.
En gros ils ont suivi Trotsky souvent un pas à gauche, mais parfois à droite soucieux de maintenir un groupe indépendant sans avoir la politique qui justifierait cette indépendance.
c'est vrai que la gauche communiste d'italie, qui se fonde au congrès de Pantin en 1928, n'a pas vu tout de suite , dans un éclair de génie, tous les tenants et aboutissants de la dégénérescence de la révolution russe... une révolution, comme je l'ai dis, qui est défaite non par un assaut de l'ennemi capitaliste mais par une dégénrescence de l'intérieur..c'est pas commode à analyser ça....mais la gauche italienne y parviendra tout de même dans les années 1930.
ce qui va l'aider dans son analyse c'est la compréhension que la période qui s'ouvre dans ces années 1930 est contre-révolutionnaire....c'est un gros point de désaccord avec trotsky qui lui pense que la période est encore ouverte à la révolution...l'éclatement et le déroulement de la seconde guerre mondiale sans grande réaction de la classe ouvrière montrera que le cours historique à l'époque était bel et bien contre révolutionnaire....
petite parenthèse
artza semble dire que la qauche italienne dans les années 1930 sans Bordiga était un groupe décapité...si tu as l'occasion de lire leur la revue Bilan qu'il publiait à l'époque , ou si tu lis l'histoire de la gauche communiste d'italie que publie le CCI qui en est issu, tu verras que les révolutionnaires émigrés chassés du PC d'italie et réfugiés en france à la fin des années 1920 ont produit des analyses et des contributions importante pour le mouvement ouvrier
...d'ailleurs la remarque d'artza fait penser qu'une organisation communiste ne peut pas fonctionner sans un chef, un gourou génial...plutôt bizarre comme remarque :33:
