(Crockette @ mardi 25 janvier 2005 à 20:43 a écrit :Le capitalisme véhicule des idées, le capitalisme c'est pas la liberté de penser loin de là.
Dès l'école on apprend a être meilleur que son voisin de table, à avoir les meilleures notes pour être félicitée par la maîtresse.
Quand on a plusieurs bonnes notes on a des images, et quand on a plusieurs images on gagne un livre.
Le dernier de la classe lui, il n'a rien, et en prime on se fout de lui dans la cour de l'école quand c'est pas au tour de l'instit sans déontologie.
La compétition c'est déjà à la maternelle aujourd'hui, les parents se battent pour y mettre leurs enfants à deux ans car des psys ont écrit que leur enfants seraient plus intelligents que les autres.
Oui, c'est vrai que le capitalisme véhicule des idéologies, ou plutôt il y a des "intellectuels" qui se mettent au service de l'ordre établi.
A l'école en France, il ne reste plus grand chose de compétition entre élèves. Je ne sais pas si les instits donnent encore des images, et encore ça servait plus à encourager les gamins à faire leurs exercices en leur donnant des carottes. Les livres, ça doit bien faire 50 ans qu'ils n'en donnent plus et qu'il n'y a plus de cérémonie de remise des prix.
Et il n'y a plus de classement des gamins selon leurs notes et leurs moyennes. Ce sont les gamins eux-mêmes qui se comparent, encouragés par certains parents nostalgiques du "bon vieux temps".
Et puis mettre les gamins à la maternelle dès 2 ans, si c'est dit que ça rendra le gamin plus intelligent, je ne vois pas pourquoi les parents devraient s'en priver. Mais là précisément les économies budgétaires font que ces classes ferment.
a écrit :Le capitalisme, c'est la lutte des places, à cause de la compétition de plus en plus de gens restent sur le carreau, seuls les plus intelligents auront une bonne situation professionnelle, les autres ils sont condamnés à la précarité le restant de leur vie !
(...)
Ca oui, il y a compétition, ou plutôt concurrence. Mais ce ne sont pas les plus "intelligents" qui "réussissent", mais les plus chanceux (ceux qui sont nés le cul bordé de nouilles, c'est-à-dire avec un capital important en héritage) et parfois les plus débrouillards (pour voler les autres).