(eruditrotsk @ jeudi 10 novembre 2005 à 14:55 a écrit : la politique que dénonçait LO en Grande-Bretagne du temps de la montée de l'extrême-droite, vers 1977 (c'est le privilège étiquetable "LO canal historique"...). Certains jeunes dans certains quartiers immigrés étaient prêts alors à en découdre contre les "fachos", et se moquaient bien des sentiments du reste de la population à ce sujet (leurs parents et voisins adultes, notamment) et les gauchistes anglais - petit frères de ceux qui la ramène dans ce forum - étaient prêts à leur filer le train. Le SWP avait ses érudits et valorisait les réactions des quartiers populaires londoniens dans les années trente contre l'extrême-droite, réactions orchestrées par le PC, en oubliant soigneusement de dire que cette action des années trente avait mobilisé collectivement l'ensemble de la population ouvrière, jeunes vieux, femmes, hommes, actifs, inactifs, etc. et pas seulement quelques jeunes excités.
Pour illustrer combien il faut se méfier des analogies, et combien tout est affaire de circonstances :
(Spark%Oct 24 2005 a écrit :Toledo, Ohio : Nazi group chased out
A Nazi group from Virginia tried to march through a neighborhood of Toledo, Ohio, making threats against the black population of the neighborhood. Instead, they were chased out by people from the neighborhood. More than 600 people turned out to protest the Nazis’ presence.
The Toledo police marched against the protestors and were pelted with bricks and stones. When the police aimed stun guns and tear gas – not to mention clubs – at the demonstrators, the crowd fought back. They later set fire to a Polish bar in the area.
The original cause for the march seems to have been a simple dispute between two neighbors, a Polish man and a black woman. Disputes like these, over someone bumping a car or how someone keeps their yard, happen all the time in any city. A couple that lives across from the two described the dispute for what it was: neighbors who just don’t get along. But this dispute happened in a city that was changing, with black and Hispanic people moving into what had been a solidly Polish neighborhood. And that gave a racial tension to the fight – not to mention the fact that the particular man involved exhibited racist attitudes.
The man seems to be a bit of an ass. His neighbor’s landlord says he had run-ins with the man for 11 years. The police took a gun away from him for waving it at a group of children. He repeatedly called the police to report drug dealing and “gang activity” – claims the police never substantiated.
In any case, the Nazi group was contacted by someone about the situation and they immediately seized the opportunity to march, posing as the “defenders” of white people.
The march was clearly a provocation and so was the stance of the police. The police say the Nazis legally have a right to demonstrate. Maybe so, but not just anywhere they please. And people have a right to live in their neighborhoods safely, without threat of racists who openly support the violence of the holocaust. Police also claimed that the Nazis were only going to march on the sidewalk. So what? The same police are ready to arrest young black people anytime they find a group of three standing on a street corner! The cops arrested 114 protesters on the day of the march – not a one of them the dozens of Nazis who invaded someone else’s neighborhood.
The police continue to blame what they call “rioting” on the young people and “gangs,” which is a red flag aimed at young black people. What does it mean?
The young people stood up against those who came from 500 miles away to attack their neighborhood, using the excuse of “gang activity.” Older people from the neighborhood joined them. Together they made the Nazi cowards scoot out of town with their tails between their legs.
The “rioting” may have cost the people of the neighborhood something, but the people of the city, both black and white, are better off for it.
(traduction a écrit :Un groupe nazi de Virginie a essayé de manifester dans une banlieue de Toledo, Ohio, menaçant la population noire. Ils ont été chassés par des habitants du voisinage. Plus de 600 personnes ont protesté contre la présence des Nazis. La police de Toledo a marché contre ceux qui protestaient et a été atteinte par des briques et des pierres.
Quand la police a fait usage des pistolets et du gaz lacrymogène - pour ne pas mentionner les gourdins - contre les manifestants, la foule a battu en retraite.
Plus tard il a été mis le feu à un bar polonais dans le secteur.
La cause originale de la marche semble avoir été un simple conflit entre deux voisins, un homme polonais et une femme noire. De tels conflits, quelqu'un qui frappe une voiture ou comment quelqu'un entretient sa cour, se produisent tout le temps dans n'importe quelle ville. Un couple qui vit là a décrit le conflit pour ce qu'il était : des voisins qui ne s'entendent pas. Mais ce conflit s'est produit dans une ville qui changeait, avec les personnes noires et hispaniques entrant dans ce qui avait été un quartier solidement polonais.
Et cela a donné une coloration raciale au conflit - sans mentionner les attitudes racistes exhibées particulierement par l'homme, qui semble être un peu un âne. Son propriétaire dit qu'il a eu des problèmes avec lui pendant 11 ans. La police lui a pris un pistolet qu'il braquait sur un groupe d'enfants. Il a à plusieurs reprises appelé la police pour dénoncer des trafics de drogue et des "gangs" - des réclamations que la police n'a jamais pu justifier. De toute façon, le groupe de Nazis a été contacté par quelqu'un au sujet de la situation et a immédiatement saisi l'occasion de manifester, en tant que "défenseurs" des blancs.
La marche était clairement une provocation, ainsi que l'attitude de la police. La police a dit que les Nazis ont légalement un droit de manifester. Peut-être, mais pas n'importe où selon leur bon plaisir ! Et les gens ont le droit de vivre dans leurs quartiers sans risque, sans menace des racistes qui soutiennent le massacre de l' holocauste. La police a également declaré que les Nazis allaient seulement marcher sur le trottoir. Alors que la même police est prête à arrêter les jeunes noirs lorsqu'elles trouvent un groupe de trois se tenant sur un coin de rue !
Les flics ont arrêté 114 contre-manifestants le jour de la marche - mais pas un seul parmi les douzaines de Nazis qui ont envahi le quartier. La police continue à accuser les jeunes d'être des "émeutiers" et des "gangs", ce qui revient à stigmatiser ces jeunes noirs. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Les jeunes se sont dressés contre ceux qui sont venus de 500 milles au loin pour attaquer leur quartier, prétextant une '"activité de gangs". Des adultes du quartier les ont rejoints. Ensemble ils ont obligé ces lâches de Nazis à quitter de la ville avec la queue entre les jambes. L"émeute" a pu avoir un coût pour les personnes du quartier, mais noirs et blancs s'en sentent bien mieux !