décroissants-beurre ou ordinaire ?

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Louis » 30 Juin 2006, 08:01

a écrit :si tout le monde consommait à l' "américaine" , les ressources énergétiques s'épuiseraient en 90 jours, ce qui est une connerie MONSTRUEUSE.


Ce qui est sur, c'est que tout le monde NE PEUT PAS consommer "à l'américaine" ! Et cela c'est objectif : suffit de voir les chiffres... J'aimerais de votre part une critique argumentée, et pas des imprécation néo magiques ("la petite bourgeoisie gna gna gna les réactionnaires gna gna gna) : plus de chiffres et moins d'insultes ! D'ailleurs je vais de ce pas chercher ces chiffres pour qu'on moins ça ne repose pas sur du vent, cette discussion

a écrit :Sur la nourriture, on divise formellement les ressources par le nombre d'ahitants de la planète pour obtenir un nombre de calories disponible par habitant effectivement suffisant. Sauf qu'on ne dit pas à quel type de régime alimentaire correspondrait ce grandiose projet.


Tout simplement parce que je ne le connais pas, ce "régime alimentaire" Quand a "un bol de riz par jour et une cuisse de poulet par semaine" c'est quand meme assez monstrueux de dire ça, parce que ça fait partie des "régime alimentaires" tout a fait suffisant dans nombre de société Et pas forcément par obligation ! MAis bon, on va pas IMPÖSER au monde (qui ne nous a d'ailleurs rien demandé) le régime alimentaire du "noble" européen de la renaissance.... Etendre au monde le régime alimentaire de la fete de lo ne me semble pas vraiment trés sain....
Louis
 
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Message par Gaby » 30 Juin 2006, 09:56

(LouisCR a écrit :Quand a "un bol de riz par jour et une cuisse de poulet par semaine" c'est quand meme assez monstrueux de dire ça, parce que ça fait partie des "régime alimentaires" tout a fait suffisant dans nombre de société Et pas forcément par obligation !


:boulets01: :karoli: :dartalmer: :23:

C'est la chose la plus stupide que j'ai jamais lu. Incroyable.
Gaby
 
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Message par Gaby » 30 Juin 2006, 10:16

(txi @ vendredi 30 juin 2006 à 11:09 a écrit :
(Gaby @ vendredi 30 juin 2006 à 11:56 a écrit : C'est la chose la plus stupide que j'ai jamais lu.

ah bon, c'est la première fois que tu lis un post de LouisChristianRené ? ;)
Là ca dépasse tout. Prétendre qu'un bol de riz quotidien suffit pour "certaines sociétés", dans la bouche de quelqu'un d'extrème-gauche, je crois que ca éclate façon feu d'artifice n'importe quelle connerie que Louis a pu écrire avant.
Gaby
 
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Message par Louis » 30 Juin 2006, 13:57

visiblement, tu n'as aucune connaissance du régime alimentaire d'autres pays qyue le tiens... De fait, le régime alimentaire "normal" de nombre de pays (et de continents) ne contient pas ou peu de protéines animales, alors que le notre (et le mien) en est sursaturé ! Plus sérieusement, le probleme de la faim dans le monde n'est pas une question de manque de production, mais d'orientation particuliee de celle ci (pour le "marché") Tant que certains pays du tiers monde produiront des petits pois pour le marché alors que les gosses crévent a coté, tu aura des problemes de malnutrition ! Ce qui implique une grosse réorganisation de la production agircole mondiale Et cela, seul le socialisme peut le faire C'est pas les ogm qui servirons a grand chose dans ce cas la !
Louis
 
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Message par Dolmancé » 30 Juin 2006, 14:42

a écrit :Une catastrophe écologique

Catastrophe ! Le monde mange de plus en plus de viande. L'élevage industriel émet des fleuves de polluants, fait disparaître des millions d'hectares de biodiversité, abrite des virus mortels et, surtout, accélère dangereusement la fièvre terrestre.

Frédéric Lewino

Pour sauver la planète, mangeons moins de viande ! L'élevage industriel qui se développe, surtout en Asie, entraîne un coût écologique de plus en plus insupportable. Ce qui amène plusieurs institutions, dont la Fao, à pousser un cri d'alarme.

On oublie que, pour fabriquer un poulet, un boeuf ou un mouton, il faut dépenser beaucoup d'énergie en chauffage, nourriture, transport, découpe de la viande, chaîne du froid... D'où un rejet important de gaz à effet de serre. Auxquels il faut ajouter le méthane émis par les ruminants. Pour le compte de l'Ademe, l'expert Jean-Marc Jancovici a chiffré la part du régime carnivore dans la fièvre terrestre. Stupéfiant ! Le kilo de viande de veau équivaut à un trajet automobile de 220 kilomètres ! L'agneau de lait : 180 kilomètres ! Le boeuf : 70 kilomètres ! Le porc : 30 kilomètres ! Et encore Jancovici n'a-t-il pas comptabilisé les apports carbonés de l'emballage, du déplacement du consommateur et de la cuisson. A titre de comparaison, la production de 1 kilo de blé ou de pommes de terre équivaut tout juste à un créneau en voiture.

Pour ne rien arranger, le cheptel mondial augmente au moins aussi vite que le parc automobile. Selon le plus récent décompte de la FAO, la planète abrite désormais 17 milliards de poulets, 1,8 milliard de moutons et de chèvres, 1,4 milliard de bovins, 1 milliard de cochons et 1 milliard de canards. Auxquels il faut ajouter les nombreuses autres espèces consommées : dindes, chameaux, poissons, chiens... Le monde devient, en effet, de plus en plus carnivore. Depuis les années 50, la consommation mon-diale de viande a quintuplé. Et même si elle stagne en Occident depuis une vingtaine d'années, elle s'envole dorénavant dans tous les pays émergents. Les Chinois et les Indiens ne se contentent plus de leur bol de riz ou de lentilles. Entre 1991 et 2002, les Chinois ont quadruplé leur régime carné et les Indiens l'ont doublé. Selon la Fao, en 2030, le tiers-monde consommera près des deux tiers de la viande mondiale. Il ne fait que suivre notre exemple avec un siècle de retard.

Mais les méfaits écologiques des élevages intensifs ne s'arrêtent pas à la fièvre planétaire. Le mal est plus profond. A commencer par l'artificialisation de la nature. Voilà longtemps que les animaux ne sont plus nourris avec de l'herbe ou des déchets. L'élevage industriel réclame des quantités astronomiques d'aliments qui monopolisent 29 % de la surface terrestre sous forme de pâturage et de cultures fourragères. Ainsi, le soja est cultivé à 90 % pour assurer l'alimentation animale. En quelques années, rien qu'au Brésil, en Argentine, au Paraguay et en Bolivie, cette culture s'est emparée de 40 millions d'hectares, surtout pour alimenter les bovins européens et chinois. Or les écologistes accusent cette extension de se faire le plus souvent au détriment de milieux naturels de grand intérêt, comme la savane arborée brésilienne, le Chaco argentin, la forêt chiquitana bolivienne. Depuis quelques années, c'est même la forêt amazonienne qui recule devant de nouvelles variétés de soja appréciant le climat tropical. En mangeant donc de la viande bien française, nous participons indirectement à la perte de la biodiversité amazonienne. Si encore cette nouvelle industrie enrichissait les petits paysans. Même pas. « Le boom du soja remplace les agriculteurs par des investisseurs financiers. Ils engrangent des bénéfices allant jusqu'à 50 % par an. Demain, ils s'en iront vers d'autres produits plus rentables, laissant derrière eux une catastrophe écologique et sociale », dénonce, dans La Revue durable, Marc Hufty, enseignant-chercheur à l'Institut universitaire d'études du développement (IUED) de Genève. Par ailleurs, fabriquer de la viande avec du soja est un gâchis protéique, puisqu'il faut 18 kilos de protéines végétales pour fabriquer 1 kilo de boeuf ! La planète serait donc bien mieux nourrie avec un régime végétarien.

C'est aussi l'élevage qui explique le succès du maïs, ce boit-sans-soif qui vide les nappes phréatiques et rend exsangues les rivières, ce consommateur d'engrais et de pesticides qui pollue l'air, le sol et l'eau. La Bretagne, qui élève un cheptel faramineux de porcs et de volailles, en sait quelque chose. « Il faudrait produire moins de viande, mieux entretenir le territoire et gérer les cycles biologiques », dit Christian Mouchet, professeur d'économie rurale à l'Agrocampus de Rennes. Importation de soja, excédents de céréales. « Le résultat est une agriculture non durable qui puise dans les ressources naturelles de façon quasi minière, économiquement inefficace et créatrice de déséquilibres territoriaux », ajoute-t-il. Quelques éleveurs tentent de faire marche arrière.

C'est pourtant cette voie bretonne peu recommandable qu'empruntent les pays émergents asiatiques. Le rivage de la mer de Chine se couvre d'élevages industriels de porcs et de volailles. Mais il y a pire que cette pollution. Depuis quelques années, la Fao s'inquiète de la cohabitation des grands centres urbains avec ces élevages géants. Le mélange est détonant. Hier, en Europe, la maladie de la vache folle a fait craindre le pire. Aujourd'hui, c'est la grippe aviaire. Lorsqu'il mutera défavorablement, le H5N1 provoquera des millions de morts dans la population humaine. Lui ou un autre. Les virus et microbes pathogènes abrités par les animaux d'élevage sont légion. « En cultivant en grande quantité des protéines (poulets, moutons...) identiques, on crée une sorte de réacteur biologique. Si un virus est adapté à un des animaux, il sera aussi adapté à tous les autres. Et l'élevage sera décimé », explique François Renaud, directeur du laboratoire Génétique et évolution des maladies infectieuses (CNRS-IRD). Louise O. Fresco, sous-directrice générale de la FAO, complète : « La nature transfrontière de ces maladies et leur capacité potentielle à franchir les barrières des espèces et à toucher l'homme constituent des enjeux sérieux. » Et de se rassurer : « La science peut faciliter un développement de l'élevage durable, équitable et sans danger, en innovant dans une vaste palette de secteurs. » Certes, la science peut tout, mais l'homme reste un fou. Comptons sur lui pour ne pas renoncer facilement à son bifteck ou à son poulet aux champignons noirs. La santé de son estomac lui importe davantage que celle de la planète. A moins d'une épidémie faisant des millions de morts...

© le point 22/06/06 - N°1762 - Page 68 - 1006 mots


a écrit :
Devellopement des forces productives, veut dire develloppement et avec le socialisme ce developpement devra être prodigieux.



Amen camarade !

A défaut de pouvoir s'accrocher à un ordre cosmique, à défaut de croire encore en Dieu, les Modernes ont inventé des religions de substitution, des spiritualités sans Dieu ou, si tu veux que nous parlions plus simplement, des idéologies qui, en professant le plus souvent un athéisme radical, se sont malgré tout accrochées à des idéaux susceptibles de donner un sens à l'existence humaine, voire de justifier que l'on meurt pour elle.
Dolmancé
 
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