Il me semble que chacun ici a dit des choses pertinentes et qui ne s'excluent pas.
L'attitude des représentants anarchistes pendant la révolution espagnole n'a pas été exemplaire. Mais quel courant révolutionnaire peut se targuer de ne pas avoir fait d'erreurs ?
L'ensemble des anarchistes espagnols ne peut être tenu pour responsable de cette attitude (voir les écrits des "amis de Durutti sur la question par exemple, qui critiquaient en TEMPS REEL, la politique désastreuses des délégués).
Les critiques de Trotsky sur le POUM et les anars contiennent des éléments de vérité et de justesse (mais il est plus facile d'analyser la tête froide qu'au milieu de la fournaise). Néenmoins les écrits de Trotsky ne sont pas exemps d'un ton polémique détestable, et d'une certaine rigidité dogmatique, qui n'a pas peu contribué à l'isoler politiquement et à plomber pour de longues années les pratiques trotskystes en général (élitisme, sectarisme...). L'histoire dees innombrables scissions de la IV est là pour en témoigner. Chaque divergence devenant attitude contrérévolutionnaire (pablisme, lambertisme...)
Il est évident, historiquement prouvé, que communiste n'est pas égal à marxiste et encore moins à léniniste sans parler de marxiste-léniniste.
Le terme communiste préexiste aux écrits de Marx.
On peut être communiste non marxiste (communistes libertaires, anarcho-communistes...), marxiste non léniniste (ultra-gauches de diverses obédiences, situs...) et léniniste non marxiste (le PCF et autres, de fait

)
Cette querelle est bien vaine.
Orwell est-il vraiment devenu anticommuniste sur le tard, ou bien est-il un des premiers à avoir rompu avec une FAUSSE vision du communisme, un communisme vulgaire, progressiste (au sens idéologie du progrès, histoire linéaire), productiviste, économiste ?
Le communisme a visage humain peut-il se bâtir sur la centralisation à l'excès, la planification même démocratique de TOUS les biens de consommation, sur la poursuite d'une industrialisation désastreuse qui maintient le fétichisme de la marchandise, qui assimile progrès et croissance et donc bien être et consommation en détruisant l'environnement ?
Le capitalisme a fait de la nature une chose. Une source de profit, un réservoir de matières premières. Le "communisme" pratiqué à l'est a continué dans cette voie, le profit en moins. Le communisme nouveau saura-til rompre avec cette impasse ?
Vertderouge, un vert de rage