(logan @ vendredi 11 septembre 2009 à 19:26 a écrit :
Ensuite il faut quand même distinguer de spériodes. Le relatif développement des années 20 mène directement à la 2eme guerre mondiale effectivement. Mais les années 1950-1980 ont été marquées par le développement des forces productives. Le nombre, la qualification et la productivité des travailleurs augmentent, ainsi que les capacités de production.
Oui, dans ce sens 1950-80 ce n'est pas qu'une seule période linéaire irrésistiblement ascendante.
En 1950 la reconstruction est loin d'être achevée. j'ai le souvenir de la gare de Blois qui était des baraques en bois, les quais de Loire et les abords de la gare des tas de gravats, beaucoup de gens habitaient dans des baraques américaines, le pont était une passerelle provisoire...
Après le choc pétrolier mi-70 c'est le début d'une autre période...le chômage remonte très lentement au début mais régulièrement un peu avant 68!
Oui les capacités de production sont énormes, mais je ne crois pas que la fermeture d'une usine augmente la production.
Beaucoup de travailleurs sont qualifiés et par là très productifs, si ils ont du travail!
Au passage autrefois aussi il y avait des travailleurs très qualifiés, ébénistes, tailleurs, horlogers...le capitalisme a détruit ces qualifications.
Ce que l'on peut observer aujourd'hui c'est que le capitalisme est bien incapable de mettre en oeuvre toutes les forces productives potentielles à commencer par les travailleurs qu'il met au chômage et les jeunes qu'il est incapable à qualifier (échec scolaire), quand à ceux qui ont un emploi le capitalisme est de moins en moins capable de les salarier à un niveau conforme aux nécessités d'aujourd'hui.
Voilà où ont abouti les trentes glorieuses, qui au passage ne furent pas trente et glorieuses que pour les profiteurs et une petite minorité d'exploités.
En 1970 combien d'ouvriers de l'automobile, de la chimie ou du bâtiment vivaient dans des bidonvilles parfois avec femme et enfants en région parisienne par exemple.