Engels, le gentleman révolutionnaire

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Bertrand » 03 Avr 2010, 11:22

Arrêtez de faire l'oeuf, galopins !
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Bertrand
 
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Message par quijote » 03 Avr 2010, 15:13

je l 'ai commencé et ça semble très correct : ça donne une image très humaine de Friedrich Engels , loin del 'espèce de statue ou d 'icône qu 'en a fait le stalinisme ( de Marx aussi d'ailleurs) . On apprend beaucoup de choses et jusqu'à présent , je n 'ai relevé aucun fiel contrairement à d 'autres livres traitant du même thème . A lire, selon moi .
quijote
 
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Message par logan » 26 Jan 2011, 23:34

A lire parce qu'il n'y a rien d'autre en français à ma connaissance. Je partage entièrement l'avis de Zimer, le ton de l'auteur est proche de l'insupportable.

L'auteur ne comprend pas grand-chose à l'évolution de la pensée de Marx-Engels, qui se construit très solidement en fonction des évènements historiques, tout en étant très souple dans la politique concrète et quotidienne. Contrairement à ce qu'a perçu artza, il me semble également que Thun accuse Engels d'avoir caricaturé Marx après sa mort, ce qui a débouché sur Lénine, ce qui a bien sur débouché staline blablabla (heureusement cette vision n'est présente qu'en fin de livre).

Néanmoins ce livre fourmille d'information sur la vie d'Engels. Je me suis aperçu que je la méconnaissais. Engels a eu une vie incroyablement riche, à travers tous les pays d'Europe, butinant de révolution en gestion d'industrie. Rien que cela vaut l'achat.
Pendant toute une période, Marx vit uniquement sur l'argent d'Engels, qui lui offre près de la moitié de ses revenus durant 20 ans. Engels gère l'industrie de coton de la famille paternelle durant ce laps de temps, et sa correspondance témoigne de la souffrance qu'il a pu éprouver, tiraillé entre la nécessité de financer le génie politique qu'était Marx, tout en devant supporter les affres du "maudit commerce" familial.

Ce qui transparait dans la vie d'Engels, c'est le côté baton de dynamite. Une étincelle et il explose. L'existence est un mouvement perpetuel pour cet amoureux de la vie, chez lequel se sont pochtronnés des générations de socialistes. :hinhin:
En refermant le livre, on n'a qu'une envie, c'est de connaître les joies du dimanche chez Engels, le grand rendez-vous festif et politique de tous les activistes de Londres. Mais non. S'il est bien dimanche, on est chez soi. Et mieux vaut éteindre la lumière si l'on veut dégager suffisamment de plus-value aux yeux de son patron le lendemain.
logan
 
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