Reconstruction et rebâtissage de la 4

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par pelon » 30 Sep 2003, 11:56

Sur la conférence de Londres, j'ai été un peu rapide, peut-être parce que j'étais sur le mauvais fil. :D
Nous sommes pour la reconstruction de la 4ème internationale (évidemment) mais nous ne sommes pas pour envoyer au diable les trotskystes qui ne sont pas partie prenante d'un nième regroupement.
Ce qui a conduit à la rupture c'est la teneur des discussions qui faisaient et refaisaient le procès du SI. mais je préfère laisser la parole à un témoin, notre camarade Hardy.
CITATION
"Le "pablisme" était rendu responsable de l'échec des grèves des fonctionnaires en France en 1953, de l'échec des mouvements révolutionnaires dans les pays de l'Est, sans parler de celui des mouvements d'émancipation coloniale. Tout était de la faute de Pablo. Le tout assorti de considérations prétendument théoriques. Mais rien sur les causes réelles de la faillite de la IV ème Internationale et de l'incapacité d'aucune de ses sections nationales à intervenir dans les événements sociaux et politiques.
Comme nous avions critiqué cette attitude, nous fûmes interpellés un matin à l'ouverture de la séance par Gerry Healy, qui nous dit en substance "Comment prétendez-vous reconstruire l'Internationale alors qu'elle existe et qu'elle a glorieusement résisté au vers du pablisme ?" Il s'ensuivit une incroyable discussion sémantique sur la différence entre "reconstruire" et "rebâtir". Cela fit le désespoir de Jean-Jacques Marie, le camarade de l'OCI chargé de la traduction. Ou, plus exactement, son hilarité..."Get out! get out!" nous enjoignit alors Gerry Healy, nous désignant d'un doigt accusateur.
Ce que nous fîmes avec bonheur.   [/quote]
pelon
 
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Message par Barnabé » 30 Sep 2003, 13:40

Faute de remettre la main sur l'article de la LdC consacré à la conférence de 66, voici un large extrait d'un article de la LdC de septembre 73 au moment de l'éclatement du CI (exclusion de Varga):

CITATION ( LdC @ septembre 73, la fin sans gloire de ce que fut le comité internationnal)
L'ECLATEMENT DU COMITÉ INTERNATIONAL

Le fiasco du Comité International est patent, et le remplacement par l'organisation qui fut politiquement à l'origine de ce regroupement international de l'ancienne étiquette par une nouvelle, celle de «Comité d'Organisation», le consacre en quelque sorte officiellement. Pourtant, pendant longtemps, le Comité International avait prétendu représenter -voire représenter seul- la continuité politique et organisationnelle de la IVème Internationale fondée par Trotsky.

Les organisations qui le créèrent en 1953 -la majorité de la section française de la IVème Internationale d'alors, rejointe par la S.L.L. anglaise, le S.W.P. américain notamment— avaient à inscrire à leur actif d'avoir été les seules sections de la IVème Internationale à ne pas suivre la direction de l'époque lorsque, devant l'imminence supposée d'une nouvelle guerre mondiale, elle s'engagea dans la politique «d'entrisme sui generis», impliquant l'intégration dans les partis staliniens (ou réformistes) et l'abandon de la construction d'organisations révolutionnaires prolétariennes indépendantes.

Les thèses patronnées par Pablo, partagées par la majorité des sections de la IVème Internationale d'alors, qui consacrèrent de façon claire l'abandon du terrain du prolétariat par cette organisation, ne constituèrent cependant pas un coup de foudre tombé d'un ciel serein, mais l'aboutissement logique d'une série d'errements opportunistes. Après avoir partagé la responsabilité de ses errements, les organisations à l'origine du C.I. se sont rebiffées devant le pas ultime.

Mais si, à partir de la rupture de 1952-1953, l'affirmation de la nécessité de combattre le pablisme fut invoquée à tout propos et même hors de propos, si le C.l. critiqua ultérieurement de façon claire et souvent violente certaines des positions du Secrétariat International les plus étrangères aux positions révolutionnaires socialistes, il fut toujours incapable d'expliquer pourquoi la IVème Internationale a été gangrenée au point de faire siennes en sa grande majorité les thèses pablistes, pourquoi ses cadres se sont adaptés aux courants petits-bourgeois au point de reprendre à leur compte et d'accommoder avec une phraséologie «trotskysante» les idées politiques et les préjugés dominants de ces courants petits-bourgeois ; pourquoi les sections ont été incapables de rompre avec ces cadres, pourquoi elles ont été incapables de créer une nouvelle direction internationale.
Le Comité International, tout au long de son existence de près de vingt ans, a été incapable de répondre à ces questions. Il n'a même pas été capable de les aborder sérieusement. Car le faire eût impliqué que ces organisations se penchent sérieusement non seulement sur leur propre passé, non seulement sur leurs propres responsabilités passées dans l'échec de la IVème Internationale, mais aussi sur leurs pratiques politiques présentes, sur leurs méthodes organisationnelles. Le Comité International a préféré jeter un voile pudique sur le passé, expliquer le pablisme comme une sorte d'accident dû tantôt à la diabolique influence de Pablo, tantôt aux circonstances objectives, sans jamais jeter le pont entre les deux, sans jamais se poser la question de ce qu'aurait dû faire l'Internationale pour que la pression des conditions objectives ne se traduise pas par la mort de l'Internationale. En s'interdisant l'analyse critique sérieuse du passé, le Comité International s'interdisait de prendre les mesures indispensables pour que les pratiques politiques et organisationnelles qui ont conduit l'Internationale à la faillite politique et à l'éclatement organisationnel, ne se perpétuent en son propres sein.

En fait, malgré la dénonciation verbale de plus en plus violente du pablisme au fil des ans, le Comité International est resté le décalque du Secrétariat International pabliste dans ses méthodes organisationnelles, dans ses pratiques politiques faites de manoeuvres de coulisse, de bluff, de variations opportunistes des positions.
Et quant à la continuité politique par rapport à l'internationale de Trotsky, que le Comité International et le Secrétariat International se disputaient, elle ne peut se mesurer qu'à la capacité de donner des réponses fécondes, conformes aux intérêts de la révolution prolétarienne, aux différents événements politiques intervenus depuis la mort de Trotsky. Or, à côté de certaines critiques justes mais en général partielles des positions pablistes, l'histoire politique du Comité International est émaillée d'erreurs quand il ne s'agit pas de franches trahisons du point de vue révolutionnaire socialiste. Du soutien à l'organisation nationaliste algérienne M.N.A.- à la quasi assimilation du gaullisme à ses débuts au fascisme, en passant par l'incapacité de donner une analyse valable de la déstalinisation, pour ne citer pêle-mêle que ces exemples parmi bien d'autres, combien de preuves de l'incapacité du Comité International d'être une direction politique ! De surcroît, en se réclamant de la continuité de la IVème Internationale des années 40 jusqu'à 1952, le Comité International a repris à son compte l'héritage politique de cette organisation qui avait déjà politiquement failli et qui, sur toutes les questions importantes qui se sont posées pendant cette période au mouvement ouvrier, sur l'analyse de tous les phénomènes politiques nouveaux, a abandonné le terrain du prolétariat.
Le C.l. assume l'héritage politique des errements nationalistes d'un certain nombre de sections -dont la section française- pendant la Seconde Guerre mondiale. Il assume le refus de critiquer clairement ses positions et d'en déterminer les causes. Il assume la responsabilité politique et reprend à son compte toutes les analyses' de la IVème Internationale des années d'après-guerre concernant les Démocraties Populaires ou la Chine. Même si, en assumant cet héritage, il se trouve en contradiction avec ses propres analyses postérieures à la rupture de 52, portant sur des phénomènes sociaux similaires. Et cela, sans même être capable de se rendre compte qu'il est contradictoire de vilipender la position du Secrétariat International caractérisant Cuba comme un État ouvrier déformé, -et d'affubler en même temps la Chine de Mao de ce même qualificatif. Le programme politique du Comité International, dans la mesure où on peut en dégager un par-delà les prises de positions et les attitudes politiques souvent divergentes, voire contradictoires, des sections nationales, était un ensemble pragmatique d'analyses et de prises de positions définies en fonction des opportunités du moment, assaisonnées de passages tronqués du Programme de Transition.
Les sections n'étant pas cimentées par la conscience commune des tâches à entreprendre pour reconstruire l'Internationale, -ce qui eût supposé la compréhension commune des raisons de sa destruction- ni même par le désir commun de s'intéresser aux problèmes qui se posaient aux différentes sections, le Comité International n'a, en fait, jamais été autre chose qu'un conglomérat d'organisations, poursuivant chacune ses propres buts. Le Comité International n'a jamais été une direction internationale, pas même au niveau où il aurait pu l'être, c'est-à-dire une direction susceptible d'aider politiquement au moins les groupes qui le composaient et de leur inspirer confiance.
[/quote]
Barnabé
 
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Message par stef » 30 Sep 2003, 14:55

Pour répondre à Pelon. Voyons ce que dit Hardy :

1/ « Le "pablisme" était rendu responsable de l'échec des grèves des fonctionnaires en France en 1953 »

Il faut savoir que les ancêtres de la LCR, à propos de cette grève avaient écrit :

CITATION « Mais ce serait une grave erreur que de reprocher à la C.G.T. de ne pas avoir ouvert cette perspective (la grève générale – NdStef), ou même de ne pas avoir mené une certaine propagande pour ces objectifs. Et cela pour la raison que ces tâches sont essentiellement du ressort des partis politiques qui, dans le mouvement ouvrier, n'ont pas le même rôle que les syndicats. »[/quote]

Que disait le document « Défense du trotskysme », donc publié avant la conférence ?
CITATION
« Au service direct de l'appareil stalinien (…)
L'obstacle à la généralisation de cette situation à la France entière, ce furent les appareils, et principalement celui de la C.G.T. dans la mesure où il était le plus puissant d'entre eux.
Il n'y a pas eu de politique de la C.G.T, «  correcte dans l'ensemble  » et de «  politique du P.C.F. qui portait grand préjudice au mouvement... politique très fausse et tout à fait en deçà des aspirations du mouvement ouvrier et surtout de son avant-garde stalinienne  » («  Note politique n°1  » du groupe pabliste). La politique du P.C.F. et celle de la C.G.T. étaient en totale harmonie. Il y avait entre eux division du travail ; les pablistes assurant bénévolement une part de ce travail. »
[/quote]

Hardy a le droit de ne pas partager cette appréciation. Il n’a pas le droit de nous faire dire autre chose que ce que nous disons.

2/ « Le "pablisme" était rendu responsable de (…) des mouvements révolutionnaires dans les pays de l'Est »
Que dit « Défense du tkysme » à propos de la déclaration du SI pabliste sur Berlin Est ?
CITATION
« De quoi avaient besoin les prolétaires d'Allemagne orientale aux prises avec les forces répressives de la bureaucratie du Kremlin ? D'une proclamation générale sur les problèmes de la révolution politique en U.R.S.S. ? Certes pas ! D'un soutien, même faible, de la part de la seule organisation à qui son programme dictait de le faire. Ce qui prenait une forme concrète : lutte pour le retrait inconditionnel de toutes les troupes d'occupation, y compris des troupes d'occupation de la bureaucratie du Kremlin; inconditionnel, c'est?à?dire sans que le retrait des troupes d'occupation d'une puissance étrangère soit de quelque façon conditionné par le retrait des troupes des autres puissances occupantes. Tel devait être le thème central de toute une campagne politique à mener par la IV° Internationale et ses organisations. C'est au peuple allemand, au prolétariat allemand lui-même à déterminer son propre destin : lui seul peut réunifier l'Allemagne divisée à Yalta et Potsdam dans le but de le paralyser; lui seul peut instituer un régime authentiquement ouvrier (et non un régime « anticapitaliste » !).
A partir d'une telle orientation, la IV° Internationale pouvait intervenir dans la lutte du prolétariat allemand, en Allemagne occidentale comme en Allemagne orientale, et œuvrer à construire la section allemande de la IV° Internationale, donnant ainsi son maximum d'efficacité, son sens véritable à la lutte du prolétariat d'Allemagne orientale. Ainsi également, l'Internationale se serait préparée à intervenir dans le cours des révolutions polonaise et hongroise.
e de ce regroupement international de l'ancienne étiquette par une nouvelle, celle de «Comité d'Organisation», le consacre en quelque sorte officiellement. Pourtant, pendant longtemps, le Comité International avait prétendu représenter -voire représenter seul- la continuité politiquMais Pablo, Germain et consorts ne se préparaient nullement à participer à la lutte des prolétaires d'Europe orientale pour un pouvoir authentiquement ouvrier, et à construire les sections de la IV° Internationale. Ils réclamaient « la démocratisation réelle des Partis communistes », l'auto?réforme des instruments d'oppression de la bureaucratie du Kremlin ! »
[/quote]
Donc là aussi, nous accusions les SI pabliste d’avoir capitulé devant le stalinisme et avoir rendu impossible tout travail de construction d’une section trotskyste. Ce n’est pas la même chose.

3/ Pelon nous chante comme une évidence qu'il est pour la "reconstruction de la IV° Internationale".
Il serait intéressant de savoir si l'UC appréhendait les choses ainsi avant 1966.
Mais en tout cas, tout ceci n'a rien d'évident. La IV a explosé il y a 50 ans.
Le combat pour sa reconstruction n'a pas pas progressé mais piétiné.
Moi, je pense que dorénavant le combat pour l'internationale ne se pose plus en ces termes.

Conclusion : que de légèreté sur un sujet pareil !
stef
 
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Message par pelon » 30 Sep 2003, 15:06

Pas le temps de répondre longuement mais la 4 a explosé il y a 63 ans (aps 50). La mort de Trotsky et la guerre lui ont été fatale. Ce qui nous sépare d'autres courants troutskystes, c'est que nous ne datons pas les errements du SU (ou des autres regroupements internationaux nés de fusions et de scissions diverses) à la fin des années 40. Ils étaient inscrits dans l'unité sans principe d'après-guerre mais de cela nous avons déjà parlé plusieurs fois et je ne crois pas que nous nous convaincrons en bouclant.
Si je voulais provoquer un peu, je dirais que vous êtes tous des enfants de Pablo.
pelon
 
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Message par Barikad » 30 Sep 2003, 15:12

Hé les copains....
Imaginez un peu un simple sympath qui tomberai sur ce fil par hasard !!!!
Je sais pas si vous avez vu la "Vie de Brian" des Monthy Python mais je crois qu'on en est pas loin...
CITATION (Pelon @ un peu plus haut)
3) Toute la différence avec les groupes trotskystes. Hors de la lutte de classe la plupart du temps, les insultes entre des groupes en accord quelques mois avant sont hallucinants. Au Pérou un groupe de 20 militants se scinde en 2 parce qu'un penseur émergeant du groupe vient de décider que Cuba était un Etat ouvrier (ou le contraire). C'est faire bien d'honneur à ces groupes comme aux regroupements internationaux que de comparer leurs disputes en chambres (pardon en restaurants universitaires) aux luttes que mena Lénine et qui n'étaient pas sans conséquences (au hasard, heureusement qu'il défendit avec fermeté ses thèses d'avril, le sort du monde n'aurait pas été le même).[/quote] :hinhin: :hinhin:
Barikad
 
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Message par stef » 30 Sep 2003, 15:14

Merci pour la richesse de ta contribution. Elle nous a réellement permis de progresser significativement.
stef
 
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Message par stef » 30 Sep 2003, 16:01

Et concernant l'article de barnabé :
LDC :
CITATION
« Mais si, à partir de la rupture de 1952-1953, l'affirmation de la nécessité de combattre le pablisme fut invoquée (…), si le C.l. critiqua ultérieurement de façon claire et souvent violente certaines des positions du Secrétariat International les plus étrangères aux positions révolutionnaires socialistes, il fut toujours incapable d'expliquer pourquoi la IVème Internationale a été gangrenée »
[/quote]
LDC :
CITATION « Le Comité International, tout au long de son existence de près de vingt ans, a été incapable de répondre à ces questions. Il n'a même pas été capable de les aborder sérieusement. »
[/quote]
Voir ici pour savoir qui est sérieux et qui ne l’est pas.
LDC
CITATION « Car le faire eût impliqué que ces organisations se penchent sérieusement non seulement sur leur propre passé, non seulement sur leurs propres responsabilités passées dans l'échec de la IVème Internationale, mais aussi sur leurs pratiques politiques présentes, sur leurs méthodes organisationnelles. »[/quote]
Sur le passé de la IV°, voir en particulier le texte de Bloch « préhistoire du pablisme » et la Vérité n°583.
Mais le sens du passage n’est-il pas que le problème n’est pas le programme mais « les méthodes organisationnelles. » ? Que c’est bien plus important que la discussion programmatique ?
Seuls indices politiques du texte :
CITATION
« Du soutien à l'organisation nationaliste algérienne M.N.A.- à la quasi assimilation du gaullisme à ses débuts au fascisme, en passant par l'incapacité de donner une analyse valable de la déstalinisation, pour ne citer pêle-mêle que ces exemples parmi bien d'autres, combien de preuves de l'incapacité du Comité International d'être une direction politique ! »
[/quote]
Sauf que 1/ sur le MNA la critique en a été faite en plusieurs couches (voir ici) et "Quelques éléments de notre histoire" 2/ Je maintiens que les analyses sur le coup d’Etat de 1958 étaient justes (je ne sais de quoi il est question sur la déstalinisation).

LDC
CITATION
« Le C.l. assume l'héritage politique des errements nationalistes d'un certain nombre de sections -dont la section française- pendant la Seconde Guerre mondiale. »
[/quote]
C’est faux. Voir « La Vérite » n° 583. Nous assumons "arbeiter und Soldat", mais dès 1943, le Pablo que nous diaboliserions a impulsé un retour critique sur la ligne des organisations françaises - voir le livre "les congrès de la IV". A ta place, Barnabé, je ne serais pas fier : parler de l'action du POI en ne retenant que ses erreurs sans prendre en compte le travail dans la Wehrmacht, quelle curieuse méthode.

LDC :
« Il assume la responsabilité politique et reprend à son compte toutes les analyses' de la IVème Internationale des années d'après-guerre concernant les Démocraties Populaires ou la Chine. »
Comme TOUT le mouvement tkyste du monde (la question de Cuba a été rectifiée en 1979 : voir ici).

LDC :
« Le Comité International n'a jamais été une direction internationale, pas même au niveau où il aurait pu l'être, c'est-à-dire une direction susceptible d'aider politiquement au moins les groupes qui le composaient et de leur inspirer confiance. »
C’est sans doute la seule chose juste de ce texte. Le but de "Défense du Trotskysme" était justement de tirer les leçons et d'en déduire ce qui devait être fait.

Conclusion identique à auparavant : quelle légèreté !
stef
 
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Message par Barnabé » 30 Sep 2003, 16:17

Sur la 2ème guerre j'ai posté sur un autre fil un article de LdC de 67 plus détaillé et documenté. Juste un point en plus, on discute la des position du SI et des sections de la 4, pour ce qui est d'arbeiter un soldat, c'est une expérience limité (que j'ai tendance d'ailleurs à citer quand je discute des trotskystes pendant la guerre), qui prouve manifestement l'engagement internationaliste et le courage de certains militants trotskystes. Ce n'était pas la politique de la 4 (malheureusement). Justement, alors que des camarades risquaient (et allaient perdre) leur vie en se livrant à ce travail, leur direction discutait du soutiens à la bourgeoisie "pensant français". On jugera qui n'a pas de quoi être fier.
Barnabé
 
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