Derrida est mort

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par ianovka » 11 Oct 2004, 09:11

(rojo @ lundi 11 octobre 2004 à 10:09 a écrit :
(Barikad @ lundi 11 octobre 2004 à 10:08 a écrit : :gne_gif:

Je dirais même plus :gne_gif:
:gne_gif: A part pour les deux dernières phrases que je pense avoir compris.
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par titi » 11 Oct 2004, 10:03

si vous voulez l'écouter parler, F.Culture a rediffusé ce matin un entretien avec lui (réécoutable sur le net).
Il est d'une platitude à pleurer. :cry3:
titi
 
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Message par Proudhon » 11 Oct 2004, 10:10

Déridés par Derrida, certes c'est souvent vrai... :D

Mais un auteur n'est-il que d'un bloc (ici un bloc déridant)? N'ya-t-il pas des failles stimulant, à côté du rire, la réflexion?

J'avoue humblement que cette interrogation (via les deux extraits ci-dessus de "Spectres de Marx"), je la dois là a lecture du petit manuel intitulé "Philosophie politique" (Nathan, collection "128", 2000) de...Corcuff (Vade Retro Satanas! :headonwall: )...Dans ce livre, il y a deux courts passages sur Derrida : le premier intitulé "Derrida-1 ou la déconstruction" (pp.107-108), critique, en s'appuyant notamment sur Bouveresse, et un second intitulé "Derrida-2 ou les limites de la déconstruction" (pp.119-120) sur l'idée de "promesse émancipatoire"...
Proudhon
 
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Message par Koceila » 12 Oct 2004, 21:24

Dans "Tristes Tropiques" Claude Levi-Strauss dénonçait les philosophes qui péroraient sans rien apporter de concret à l'Humanité, on voit qu'il n'y a pas que les tropiques qui sont tristes....... Trites philosophes!
Koceila
 
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Message par pelon » 12 Oct 2004, 23:08

(Caupo @ mardi 12 octobre 2004 à 22:51 a écrit : On devrait pas rire des morts, il faut un minimum des respet tout de même, mais quand on lit
a écrit :"Eh bien, ce qui reste aussi irréductible à toute déconstuction, ce qui demeure aussi indéconstructible que la possibilité même de la déconstruction, c'est peut-être une certaine expérience émancipatoire; c'est peut-être même la formalité d'un messianisme structurel, un messianisme sans religion, un messsianique, même, sans messianisme, une idée de la justice - que nous distinguons toujours du droit et même des droits de l'homme - et une idée de la démocratie - que nous distinguons de son concept actuel et de ses prédicats déterminés aujourd'hui." (p.102) 
on ne peut pas s'empecher de partir d'un fou rire et se rappeler un "déconstructeur" génial du XVII qui faisait dire à son personnage
a écrit :"La razon de la sinrazon que a mi razon se hace, de tal manera mi razon enflaquece, que con razon me quejo de la vuestra fermosura" ..."Con estas razones pedia el pobre caballero el juicio, y desvelabase por entenderlas y desentrañarles el sentido, que no se lo sacara ni las entendiera el mesmisimo Aristoteles su resucitara para solo ello"
Vous avez reconnu Cervantes et son "deconstruido" Don Quijote...
=D>
pelon
 
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