(Bertrand @ jeudi 10 juillet 2008 à 17:56 a écrit : c'est faire dire à Com, ce qu'il n'a jamais écrit,
Naturellement. Le passage en cause était :
a écrit :Il [le mouvement ouvrier] peut appuyer, se solidariser avec un mouvement étranger à la classe ouvrière, mais dont les revendications (y compris sur un plan législatif), méritent d'être soutenues (séparation de l'église et de l'état) ou reprises (abolition de la peine de mort) par les socialistes.
D'une manière générale, même si le mouvement ouvrier n'est pour rien dans son origine, on ne saurait refuser à des opprimés le droit de s'emparer d'un texte pour se défendre.
Vraiment pas de quoi s'indigner. Des imprécisions ? Sans doute, mais pas là où des contradicteurs bizarrement zélés ont voulu les voir.
Deux exemples ont été donnés : la séparation de l'église et de l'état et l'abolition de la peine de mort (dans les deux cas en France était sous-entendu). Ce n'est pas abusif de dire que ce sont des courants bourgeois qui ont inscrit ça dans le droit français.
Pourquoi être choqué du simple rappel que des mouvements, même méritant un certain soutien de la part de communistes, peuvent très bien être "étrangers" à la classe ouvrière, politiquement ou socialement. Mais c'est de l'emportement irraisonné que de vouloir me faire dire que les travailleurs homosexuels sont "étrangers" à la classe ouvrière.
Des camarades ont également rappelé que des communistes avaient à défendre des aspirations "non spécifiques à la classe ouvrière" d'une part, et qu'un parti communiste aurait à imposer sa présence et son agitation dans bien des couches sociales non-ouvrières. Certes, mais ce n'est simplement pas de ça que j'ai parlé.