Wesh les amis !!!
Bien ou bien ? (El convidado de piedra @ lundi 19 mai 2008 à 21:41 a écrit :Un seul truc sur une des réponses de Jedi
a écrit :Heu la différence entre le capitalisme et le socialisme, c'est pas la PROPRIÉTÉ ? Propriété privée et propriété collective ? Donc socialisation, collectivisation par les ouvriers, c'est quoi ?
La différence reside fondamentalement dans la classe sociale qui se trouve aux commandes, au pouvoir.
Heu d'accord, en théorie ...
En pratique, en URSS, avec la guerre civile, la classe ouvrière n'exerce plus le pouvoir directement, ouvertement par le biais des soviets. D'où l'état PAR les ouvriers, devenus l'état POUR les ouvriers(le texte de Lénine de 1919). Et Fondamentalement, l'état ouvrier de la révolution d'Octobre de 1917 n'est pas devenu un État Bourgeois. En fait l'état ouvrier sous l'offensive de la bourgeoisie est en train de produire le bureaucratisme.
Piter et Vérié essayent de tordre ça virtuellement dans tous les sens pour le faire devenir État bourgeois ... ceux que la bureaucratie essaie de faire ouvertement ces 15 dernières années depuis la chute de Berlin, depuis Gorbatchev ... en fait pour eux ça serait déjà fait depuis belle lurette ... et Lénine l'aurait pas compris ... avec Trotsky bien entendus.
Autant faire comme à la Ligue Communiste révolutionnaire, "jeter" toutes ces références !
(El convidado de piedra @ lundi 19 mai 2008 à 21:41 a écrit :La base matérielle de sa domination se trouve dans la propriété des moyen de production.
? :33: La PROPRIÉTÉ est une BASE MATÉRIELLE ? :33:
La domination des travailleurs sur les moyens de production se fait par la collectivisation, le changement de propriété, passage de la propriété privée à la propriété collective.
(El convidado de piedra @ lundi 19 mai 2008 à 21:41 a écrit :Mais il se peut que la bourgeoisie nationalise tout (pour preparer une guerre ou pour en sortir) et que le prolétariat tolere pendant un certain nombre d'années la propriété individuelle (pour se faire des ronds, pour accumuler en vue à l'industrialisation par exemple).
En URSS, l'étatisation, la nationalisation ont été faite par le prolétariat. Il tolère des méthodes capitalistes comme à l'époque de la NEP. Mais il n'y que là qu'il est en position de force pour tolérer, il a encore quasiment des institutions tout entière à son service. L'état POUR les ouvriers.
Ailleurs dans le monde, c'est la bourgeoisie qui a fait la nationalisation, l'étatisation ... mais pas totale, plutôt partielle ou majoritaire, je sais pas exactement. Par exemple en France en sortant de la seconde guerre mondiale, ou à l'arrivée de Miterrand au pouvoir. Dans ces cas là, le prolétariat ne tolère pas, il n'a pas le choix, il n'est pas en position de force, en situation révolutionnaire, à la limite il peut profité de certains acquis de la fonction publique, issus des luttes des travailleurs en générale.
(El convidado de piedra @ lundi 19 mai 2008 à 21:41 a écrit :La socialisation peut se faire sans "socialiser" tous les moyens de production. On peut socialiser l'impôt par exemple, ou l'éducation, ou l'habitat, une partie des moyens de production (les banques et une partie de l'industrie) etc.
Oui, tout dépend qui le fait, dans quelle condition.
Les acquis sociaux, économiques, politiques, matériels, intellectuels des travailleurs font parti de ces socialisation.
Parfois dans le cadre du capitalisme, ce sont les travailleurs qui l'imposent par leurs luttes, parfois ce sont les bourgeois qui eux mêmes mettent en place tout ça parce qu'ils s'y gagnent plus qu'ils s'y perdent. Genre l'étatisation de RENAULT, des secteurs de la sidérurgie en crise ... etc, etc.
Sinon dans le cadre de l'URSS, les socialisations, les collectivisations, et ça surtout agricole de l'époque de Staline (Je pense que Vérié parle de ça en parlant de collectivisation) ont été faite pour les intérêts de la bureaucratie avant tout. D'ailleurs cette politique agricole dans les années 30, a engendré un génocide en UKRAINE. Si une partie plus ou moins grande de la classe ouvrière et paysanne ont en profité, c'est inévitable.
Que pourrait faire la bureaucratie d'autant de richesses produites par les nouvelles forces productives ?
Elle en a vendu une partie en Occident ... qui d'ailleurs a fermé les yeux sur le génocide UKRAINIEN ... une partie est venu enrichir la bureaucratie, et une grande partie a élevé le niveau de vie en générale des travailleurs soviétiques.
(El convidado de piedra @ lundi 19 mai 2008 à 21:41 a écrit :Et pour que une classe soit au pouvoir, vu qu'elle ne peut pas être d'un coup surtout au début, le parti, son avant-garde, son détachement le plus conscient et fidèle, s'en occupe en s'appuyant sur le soutient, la critique et l'activité révolutionnaire des masses. C'est ceci la théorie des bolcheviques ou je ne sais pas lire.
:33: C'est par défaut qu'il s'est produit ça en URSS.
Heu ... sans la trahison de la 2ème internationale, le niveau intellectuel du prolétariat aurait pu atteindre des sommets ... sans la guerre mondiale ... la guerre civile, le prolétariat aurait pu atteindre des sommets qu'on imagine à peine ... mais bon, tout ça, c'est de la science fiction politique. On avait les effectifs militants et dirigeants pour une révolution internationale européenne et préparer plus largement son extension, mais ceux ci ont été corrompus, ceux ci ont trahis et d'autres ont été froidement éliminés.
Ce parti, cet avant garde, ce détachement conscient et fidèle s'appuie surtout lors d'une révolution et dans le cadre d'un état ouvrier sur l'activité révolutionnaire des masses de travailleurs ... dans la réalité, pour Lénine, Trotsky, Les Bolchéviks, l'Internationale Communiste sur l'activité révolutionnaire des masses ouvrière au pouvoir dans les villes au sein des SOVIETS.
Sans cette domination, sans cette activité consciente, conséquente, collective, révolutionnaire, militarisée de la classe ouvrière dans les soviets, avec les soviets ... l'avant garde dirige POUR eux ... ou contre eux, c'est le cas de la bureaucratie ... dans le cadre d'un état ouvrier(DÉGÉNÉRÉ) comme en URSS, ou dans le cadre d'un état bourgeois comme en Chine par exemple.
A+