(zarta, a écrit :je pensais davantage à une collectivisation de la vie privée et là je suis contre car, pour moi, une société quelle qu'elle soit n'a pas à me dire quoi faire dans tous les domaines (bouffe ou autre).
Je profite de la lecture de mon livre de chevet actuel pour illustrer ce que j'avais répondu à Zarta :Cependant, les avantages offerts par l’organisation communiste du fait de l’utilisation des forces de travail gaspillées, ces avantages ne sont pas encore les plus considérables.
La plus grande économie des forces de travail réside dans l’association des forces individuelles, transformées ainsi en force sociale collective, et dans l’organisation reposant sur cette concentration de forces qui s’opposaient auparavant les unes aux autres.
(…)
quelle quantité de travail et de matière première ne gaspille -t- on pas dans l’actuelle économie des ménages éparpillés comme cela se pratique déjà dans les grands locaux à usage collectif, les fabriques, les églises, etc.
(…)
Prenons ensuite la préparation des repas. Nous assistons à une dilapidation énorme de locaux, de produits et de forces de travail dans l’actuelle économie parcellarisée, dans laquelle chaque famille prépare ses minuscules repas, a sa vaisselle distincte, nécessite une cuisinière à demeure, doit s’approvisionner en privé au marché, dans le potager, chez le boucher, chez le boulanger !
On peut tranquillement admettre que les deux tiers des forces de travail occupées à ces tâches pourraient être économisés si l’on préparait et servait collectivement ces repas, tandis que le tiers restant pourrait servir à effectuer ces travaux avec plus de soin et d’attention que dans des conditions actuelles.
UTOPISME ET COMMUNAUTE DE L’AVENIR
FRIEDRICH ENGELS
KARL MARXDans une société communiste il ne sera pas interdit que tu prépares toi-même tes repas sauf que cela te sera très difficile car on peut supposer que les boutiques actuelles, bouchers et autres, n'ayant plus vraiment lieu d'être, elles n'existeront tout simplement plus pour te le permettre.