Wesh les amis !!!
Bien ou bien ?Où est le gardien de la dialectique ? :ph34r: On part dans une autre discussion, sur le PARTI.
(El convidado de piedra @ mardi 20 mai 2008 à 21:19 a écrit :Une remarque pour Jedi
a écrit :Heu ... sans la trahison de la 2ème internationale, le niveau intellectuel du prolétariat aurait pu atteindre des sommets ... sans la guerre mondiale ... la guerre civile, le prolétariat aurait pu atteindre des sommets qu'on imagine à peine ... mais bon, tout ça, c'est de la science fiction politique.
Le niveau intellectuel du prolétariat sous le capitalisme est le niveau que lui donnent la connaissance des techniques de production. Cela implique des fois un haut dégré des connaissances techniques en comparaison à d'autres époques.
Bon admettons ... bien que trop mécanique.
(El convidado de piedra @ mardi 20 mai 2008 à 21:19 a écrit :
Mais des ingénieurs qui ne savent parler que de leur truc, des ouvriers qui ne connaissent que la composition des équipes de foot et des employés qui sont au courant des potins de la "people" il y en a plus que de raison.
Heu, là je crois que t'exagères ... pas plus tard qu'aujourd'hui, j'ai eu une discussion sur les banlieues avec des collègues ... ouvriers, caristes, chauffeurs poids lourd, jeunes de 20 ans, anciens de 40 à 50 ans ... et quand on parle banlieue, c'est internationale rapidement, tu connais sa composition ... c'est pas DESPERATE HOUSEVIVES :hinhin:
Alors c'est pas des révolutionnaires, mais le constat est loin d'être celui de droite ou de la gauche ... mais voilà, comme on dit toujours dans ce genre de discussion : "on a refait le monde" ... va savoir est ce que ça annonce un changement du climat politique actuel avec la grève qui s'annonce demain ?
(El convidado de piedra @ mardi 20 mai 2008 à 21:19 a écrit :
La culture générale, littéraire, politique, philosophique de la classe elle n'avance guère sous le capitalisme qui abruti une partie considérable de la classe et d'autres classes aussi (la bourgeoisie ne se caractérise pas aujourd'hui pour leur niveau intellectuel; voir le néant de la pensée et de la culture bourgeoise).
Toi qui défend le maoïsme, ne vois tu pas que la bourgeoisie est capable aussi d'élever le niveau intellectuelle des travailleurs malgré elle ?
Au sein de la bourgeoisie il y a des contradictions ... par exemple, aujourd'hui les cracks financiers qui ont provoqués les émeutes de la faim, c'est évident pour tout le monde. La bourgeoisie ne peut pas occulter totalement la vérité, ça c'est ceux qui parlent de la théorie du complot qui croient ça. Il y a plein de mensonges et de vérités dans la tête des prolétaires, c'est leurs sentiments, leurs croyances, leur culture, leurs connaissances, leurs sciences ...
En fait, la bourgeoisie donne aussi des armes aux travailleurs, elle donne des pelles, des tracto-pelles aux fossoyeurs. La bourgeoisie ne peut pas contrôler ce qu'il y a exactement dans la tête des travailleuses, travailleurs. Pour en revenir à la discussion, la bureaucratie non plus.
D'ailleurs, pour en revenir à la discussion, en URSS, les paysans et les ouvriers se rendaient compte du développement, de la domination de la bureaucratie ... ce qui leur manquait c'est l'utilisation des soviets sur toute le territoire et surtout une opposition de gauche puissante, une organisation politique conséquente, et par dessus tout, de, nouvelles victoires du prolétariat mondiale.
Du coup, la dictature du prolétariat avec les soviets, qui était devenus la dictature POUR le prolétariat sans les soviets, s'est transformé en dictature contre le prolétariat de plus en plus éloigné des soviets, mais bon très progressivement, lentement. La bourgeoisie a mis du temps avant d'édifier "d'énormes" obstacles entre les producteurs et leurs moyens de production.
Sachant que le capitalisme divise de plus en plus le monde en 2 classes aux intérêts diamétralement opposés, la bourgeoisie et le prolétariat, je pense que la tâche des bureaucrates est irréalisable. Le prolétariat grandissant à travers le monde, mettre des obstacles entre les producteurs et les moyens de productions ... c'est mettre des armes, édifier des dictatures, la fuite en avant c'est les guerres, en fait, c'est aussi armé les prolétaires.
La bourgeoisie, la bureaucratie rempliraient les cerveaux des prolétaires d'idées réactionnaires à l'école, à l'université, à travers les médias que ça se retournerait contre eux. Les connexions des neurones, des synapses se retourneraient violemment avec la réalité, leurs conditions de vie, de travail. Je dirais même que les transformations de la société se font au niveau physique, moléculaire, dans le corps tout entier des travailleuses, travailleurs(Ça passe à travers la nourriture, l'éducation physique, l'espérance de vie, la démographie, les nouvelles générations, les activités quotidiennes, le rapport des membres de la classe ouvrière à leurs machines, à l'industrie n'est plus le même ... ), c'est ce que voit pas Vérié et Piter.
En fait des obstacles entre les producteurs et les moyens de productions, le capitalisme lui même les enlève, lui même socialise la production, lui même concentre le prolétariat. D'où la difficulté pour la bureaucratie au sein d'un état ouvrier de passer à un état bourgeois, de faire d'un embryon de société socialiste une société capitaliste, d'une dictature du prolétariat une dictature bourgeoise, de revenir en arrière, de faire une contre révolution.
(El convidado de piedra @ mardi 20 mai 2008 à 21:19 a écrit :
Lénine disait que le capitalisme ne serait pas à abattre (qu'il serait reformable) s'il n'abrutissait une partie considérable de la classe ouvrière.
Partie considérable, c'est pas la totalité. Et je dirais que la majorité des travailleuses, travailleurs, ne sont pas abrutis. Ils ne sont pas révolutionnaires, OK, mais entre Abrutis et révolutionnaires, il y a énormément d'intelligence.
(El convidado de piedra @ mardi 20 mai 2008 à 21:19 a écrit :
C'est seulement au sein des partis politiques du prolétariat qu'on forme les meilleurs membres de la classe ouvrière. L'élite de la classe en quelque sorte.
Heu, oui. Vite fait. Parce que, il doit y avoir des électrons "libres" au sein des prolétaires, des petits "génies", des groupes très intelligents qui n'en ont rien à faire de la politique de leur classe, qui se contentent de ce qui existe. C'est malheureux. C'est ces petits cadres, ces petits chefs bien intelligents, ces bureaucrates, l'aristocratie du prolétariat et bien d'autres moins répertoriés dans les associations ou pas.. De là à dire que le reste est abrutis par la bourgeoisie, je dis : NON ! C'est totalement méprisant, cynique, rien à voir avec la réalité. Je reviens à un exemple d'actualité, pour moi, ceux qui participaient aux émeutes de la faim sont loin d'être abrutis.
Faut pas nier le développement des forces productives, elles se développent non seulement physiquement mais aussi intellectuellement au sein du capitalisme comme au sein de l'URSS de l'époque et l'Ex-URSS actuelle. Le Parti Mondiale de la révolution des travailleuses, travailleurs, c'est la cerise sur le gâteau.
Hé ... Vérié, [color=gray]j'ai pas fait trop long ?
A+