CITATION (vilenne @ vendredi 11 juillet 2003, 18:32) CITATION pour en rester pour ma part aux références historiques, Trotsky a même écrit pire:
- que sans Lénine (et même avec Trotsky) il n'y aurait pas eu de révolution victorieuse en octobre 1917
- que lui-même (Trotsky) était "irremplaçable" pour constituer les partis dela quatrième internationale.
C'est le rôle des individus dans l'histoire qui est en question, mais ce serait sur un autre thread.
Certains individus, eux mêmes produits de circonstances particulières et de toute la lutte des classes internationale de leur éopque, jouent un rôle décisif et irremplaçable.[/quote]
N'y a-t-il pas contradiction à dire que seule la classe ouvrière est révolutionnaire; que si l'on est pas trotskiste, on est pas révolutionnaire (je caricature à peine); que seuls les structures bolcheviques peuvent mener au socialisme et, finalement, se rendre compte que tout reposait sur 2 hommes ? N'est-ce pas léger de la part des trotskistes de faire reposer une révolution sociale sur les épaules de quelques uns ?
Je suis assez atterré. Mais comme je ne suis pas un révolutionnaire trotsko, ça n'a finalement pas d'importance.
Maintenant, qu'il y ait des hommes qui "ressortent" dans un mouvement, ça ne paraît pas extraordinaire. La population a manifestement besoin de héros. Et comme dirait , la classe ouvrière ne connais pas "ni dieux, ni maîtres, ni tribuns". Donc, qu'un héros ou plusieurs ressortent n'a pas d'importance en soi car ce n'est qu'un reflet d'un mouvement. Ce qui est inquiétant c'est lorsqu'un mouvement ne tient qu'à quelques héros déterminés.
CITATION Car le seul "gage" contre la dégénérescence n'est pas dans des mesures d'organisation mais dans la mise en oeuvre d'une orientation réellement révolutionnaire.[/quote]
Tout est dans le "réellement". Qui sont les garants ? Les tribuns permanents au CC ?[/quote]
c'est les hommes qui font les révolutions, mais inversement ce sont les révolutions qui font les hommes Sans 1917, Trotsky serait il resté autre chose qu'un menchévik "de gauche" cherchant dans les attac du temps la constitution d'un "pole de radicalité"...