(Vérié @ lundi 26 septembre 2005 à 18:51 a écrit : Quijotte, je trouve ton point de vue tout à fait inacceptable. Je n'ai que déjà trop entendu ce genre d'argument. Certes il existe des "théoriciens de salon" qui passent leur temps à ratiociner dans le vide, mais ça n'empeche pas du tout que les militants DOIVENT s'intéresser à la théorie, s'interroger en permanence etc.
Je ne crois pas du tout que cette réflexion entre en contradiction avec l'activité qui consiste à recruter et à transmettre des connaissances à des jeunes travailleurs, qu'il faut aussi d'ailleurs inviter à la réflexion et à garder l'esprit critique. Bien au contraire.
Refuser ce droit à la réflexion sous prétexte de "perte d'un temps précieux" reviendrait, soit dit en passant, à abandonner toute réflexion aux chefs, ceux qui savent et qui, seuls, auraient le droit de consacrer du temps à la réflexion théorique.
Sauf dans des périodes très particulières, à ma connaissance, personne ne milite 16 heures ouvrables par jour et ne consacre ces 16 heures à transmettre des connaissances à des jeunes travailleurs ou à se poster à l'entrée des boites pour les contacter. Meme les militants les plus actifs, voire activistes, conservent en général un peu de temps. (Sinon, je m'inquiète pour leur santé et la durée de leur engagement...) Et il serait très bien, surtout en dehors de périodes révolutionnaires ou de luttes intenses, qu'ils en consacrent un peu pour réfléchir et prendre du recul de temps en temps. (Ce qui ne veut pas dire, s'il est encore nécessaire de mettre les points sur les I de tout remettre en question et de changer de position tous les mois...)
Retour vers Histoire et théorie
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 37 invité(s)