Wesh les amis !!!
Bien ou bien ? (Vérié @ mercredi 4 novembre 2009 à 07:52 a écrit :De fait, Gluckstein, à l'aide d'un raisonnement à peine plus sophistiqué que celui de Erou, mais mieux emballé, définit les "forces destructrices" comme tout ce que le capitalisme peut produire de mauvais pour l'homme, depuis la famine en Afrique au nazisme, en passant par la drogue, la bulle financière, la fabrication d'armes etc. Toutes choses qui ne sont évidemment pas quantifiables. Quant aux forces productives, elles ne concerneraient selon lui que ce qui est bon pour l'homme, mais il n'essaie pas non plus de les quantifier.
On est pas obligé d'être d'accord avec l'utilisation du concept des forces destructives du CCI-PT-POI ... mais aujourd'hui on peut tout quantifier de manière macro-économique, géopolitique jusqu'aux connexions synaptiques ... bien sûr, il faut en avoir les moyens. la classe ouvrière peut s'emparer des satellites, des chaines de communications, des IRM

(
hou la la ... que de confusion :sleep: )
Le socialisme scientifique est capable non seulement d'analyser, mais aussi de quantifier, de donner des mesures statistiques ... la bourgeoisie le fait avec ses sociologues, économistes, scientifiques ... pourquoi pas les communistes ? On peut pas s'emparer de toutes ces données ?
-la famine en AfriqueLes sciences ne sont plus applicables dans ce domaine, la politique et l'économie ne peuvent pas mesurer ces faits ... l'agriculture, la nourriture, les calories, l'organisme humain ... etc, etc ?
-NazismeÇa aussi, c'est impossible à quantifier ? C'est un état bourgeois, c'est dans le cadre du capitalisme, non ? Impossible de quantifier et d'analyser statistiquement de telles épisodes obscures de l'humanité ?
C'est sûr, si on jette par dessus bord les analyses de Trotsky, de Lénine, de la 3ème Internationale, de la 4ème Internationale difficile de mesurer le fascisme. De plus aujourd'hui les archives de vidéo de l'époque s'ouvrent, on a de quoi faire des analyses précises.
-la drogueOn peut pas quantifier l'agriculture tourné vers le trafique de drogue ? On peut pas quantifier économiquement l'exploitation des paysans Boliviens, Péruviens, Colombiens ... Pakistanais, Afghans, Indiens ... Marocains, Thaïlandais etc, etc ... on peut pas quantifier toute la logistiques, l'industrie nécessaires pour transformer les plantes et acheminer les drogues dans les grandes villes de la planète ?
-la bulle financière-la fabrication d'armesIdem ... un documentaire sur les états unis ... j'ai pas vu, je suppose que ça doit être truffé d'un anti américanisme primaire ... alors que tous les états bourgeois du monde sont impliqué là dedans. Mais bon, t'enlèves les commentaires nationalistes, xénophobes, bourgeois, petit bourgeois réactionnaires et tu gardes les chiffres et les images d'armements :
Impérialisme Militaire Us 1/5Impérialisme Militaire Us 2/5Impérialisme Militaire Us 3/5Impérialisme Militaire Us 4/5Impérialisme Militaire Us 5/5 (Vérié @ mercredi 4 novembre 2009 à 07:52 a écrit : a écrit : Jedi
1) Que tu tu le veuilles ou non, t'es obligé de prendre en compte la pourriture du système d'exploitation capitaliste. Pourriture qui gangrène les forces productives qui les transforme en armement, militarisme, trafic, crime organisé etc, etc.
(...)
2) Pour vérié le progrès des forces productives c'est le progrès du système d'exploitation capitaliste.
1) On retrouve ici d'une façon confuse la conception de la transformation des forces productives en forces destructives.
2) Ici, exprimé de façon un peu maladroite, on retrouve l'idée selon laquelle affirmer que les forces productives se sont développées reviendrait à faire l'éloge du capitalisme. Jedi exprime cette idée de façon plus claire ailleurs, puisqu'il entend me faire dire :
a écrit : Jedi parodiant les propos de Vérié :
Vive le capitalisme ! Vive la droite ! Vive Eric Zemmour
Faut que tu fasses la différence, faut que tu distingues système d'exploitation, et forces productives.
(jedi69 @ mardi 3 novembre 2009 à 17:04 a écrit :
On ne peut pas confondre la pourriture du système d'exploitation capitaliste avec un certain progrès des forces productives mondiales. Ce sont 2 choses diamétralement opposées.
Il y a que comme ça qu'on sortiras de l'amalgame, de la confusion, du mélange ... etc, etc

:
(Vérié @ mercredi 4 novembre 2009 à 07:52 a écrit :Il faut donc que ces camarades réfléchissent calmement et fassent un choix entre la théorie lambertiste des forces destructrices (qu'on retrouve de façon soft, en fligrane, dans le texte de LO reproduit deux fois) et la conception classique des forces productrices, à savoir les moyens matériels et humains de production, quelle que soit par ailleurs la production. Car il n'y a pas de position intermédiaire possible entre deux interprétations du marxisme. (Là, je suis un peu généreux avec Erou et les Lambertistes...
Et tu parles d'interprétations marxistes ...
Alors que tu ne fais que rejeter le Marxisme, le Léninisme, le Trotskisme ...
Et ce dernier tu l'esquives soigneusement pour pas parler de l'URSS, de l'état ouvrier dégénéré des années 20 et 30, du boum économique de cette époque. Depuis rien de comparable n'a eu lieu malgré le niveau supérieur sur le plan technologique, scientifique et des travailleurs partout dans le monde.
C'est en ça que le développement des forces productives dans le monde n'est pas significatifs après la seconde guerre mondiale.
(Vérié @ mercredi 4 novembre 2009 à 07:52 a écrit :
Et, s'ils conviennent que les forces productives sont bien les moyens matériels et humains de produire, il faut qu'ils reconnaissent :
-Qu'on peut évaluer les forces productives et leur évolution, à partir des statistiques et en particulier à partir des statistiques sur la production.
-Que ces forces productives se sont développées.
Jusque là on est d'accord.
En suite on fait pas les mêmes interprétations des statistiques, ça a déjà été démontré dans plusieurs topics, et dans celui ci ...
Je dirais c'est pareil pour les images ... les vidéos ...
Erou sous estime ou nie sous l'expression : "Les forces productives ont cessé de croitre" ... que vérié surestime et idéalise sous les termes : "exponentiel, extraordinaire, considérable etc, etc" ...
Sinon, les forces productives se sont développées quantitativement et qualitativement, pour atteindre dans l'agro-alimentaire les capacités de nourrir 12 à 14 milliards d'êtres humains. Le développement n'est pas le même à travers le monde. C'est donc surtout grâce au développement technologique et scientifique qu'on a ces capacités, la majorité des paysans dans le monde utilisent des moyens technologiques et scientifiques rudimentaires ou limités, faut voir les inégalités, les anachronismes, le gaspillage quantifiable qui en résulte :
En vidéo :
Le marché de la faim 1/3Le marché de la faim 2/3Le marché de la faim 3/3Répondons au moins à ça :
A+