Le centralisme démocratique

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Matrok » 11 Déc 2004, 17:37

a écrit :LO ne fait que reproduire ce que fait la classe bourgeoise contre laquelle on se bat: l'autorité, la discipline... on le vit déjà assez comme ca tous les jours, est-ce de ca qu'à besoin la classe ouvrière?


Si j'ai bien compris et que je ne déforme pas trop tes propos, tu dis qu'"on" se bat contre la classe bourgeoise parce que ce qu'"on" conteste c'est l'autorité et la discipline. C'est qui "on" ? parce que ce que LO, la LCR et d'autres contestent, c'est le capitalisme.

Encore une fois, comme "on" te l'a fait remarquer dans l'autre fil, ce ne sont pas les méthodes de LO qui te déplaisent mais son orientation politique.
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Message par Matrok » 11 Déc 2004, 18:18

Canardos :

a écrit :Narvalot, comparer le centralisme démocratique à l'ordre bourgeois, c'est comparer l'incomparable....


Le centralisme démocratique tel que tu le décris est néanmoins le principe de fonctionnement par exemple du PS (sur le papier au moins).

Si Narvalot conteste que chez les bourgeois du PS une décision prise à la majorité doit être appliquée par tous les militants quelle que soit leur opinion personnelle (par exemple faire campagne pour le "oui" à la constitution européenne), s'il considère que cette discipline est inacceptable, et que c'est cela qu'il souhaite faire disparaître, et bien il sera déçu à LO aussi.
Matrok
 
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Message par Valiere » 11 Déc 2004, 18:34

Pour moi il existe deux niveaux : le niveau poltique et un autre le syndical.
Dans le syndicat tu détiens les mandats que t'apportent les syndiqués... donc tu peux être en contradiction avec ton organisation politique.
Le principe du centralisme démocratique n'est pas mécanique mais dialectique.
Valiere
 
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Message par Jacquemart » 11 Déc 2004, 18:44

a écrit :Pour moi il existe deux niveaux : le niveau poltique et un autre le syndical.
Dans le syndicat tu détiens les mandats que t'apportent les syndiqués... donc tu peux être en contradiction avec ton organisation politique.
Le principe du centralisme démocratique n'est pas mécanique mais dialectique.

Ben avec ça on est bien avancé.
Pour répondre au problème de Narvalot : oui, il y a un certain nombre de choses qui ne sont ni bonnes ni mauvaises par elles-mêmes, mais que nous prônons lorsqu'elles servent des buts louables, et que nous condamnons lorsqu'elles sont mises au service de l'exploitation.
La discipline, nous devons la combattre lorsqu'elle sert à faire obéir les ouvriers qui engraissent les actionnaires, ou à dresser les soldats qui défendre l'ordre capitaliste.
Mais nous devons au contraire la défendre lorsqu'elle permet une action concertée et collective de ces mêmes ouvriers pour défendre leurs intérêts. Est-ce si choquant ?
Ceux qui défendent l'idée que toute discipline est forcément nuisible sont comme ceux qui disent que toute arme est mauvaise en soi : ils ne font que priver les travailleurs du moyen de s'opposer un jour à l'ordre existant.
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Message par Barikad » 11 Déc 2004, 19:06

A l'explication limpide de Canardos, j'ajouterais qu'il existe un lien tres fort entre les membres d'un meme parti: La confiance mutuelle. Et c'est là une sacrée différence avec la discipline imposée par les classes dominantes.
Un parti, c'est une libre association d'individus qui poursuivent un meme but, en l'occurence la revolution socialiste.
Ils se mettent d'accord sur la strategie à adopter et l'appliquent de concert, voilà tout.
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