Hitler et la place de la femme

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par François Delpla » 14 Jan 2005, 10:03

Bonjour !


Je suis loin d'être en désaccord avec Wolf sur tous les points mais ce qu'il dit au début sur Traudl Junge est une belle démonstration de la nécessité de connaître, avant de juger, un certain nombre de détails, tant sur le fonctionnement d'un régime que, en l'occurrence, sur la personnalité intime de son chef et, le cas échéant, sur son rapport avec les femmes.

Voici donc, en avant-première mondiale, quelques passages de mon livre :

a écrit :Quelques mois plus tôt, à peine sortie de ses études de secrétariat, Traudl Humps, née en 1920, passait une série de tests avec dix autres postulantes dans l’automne de 1942 au QG de Hitler à Rastenburg et se voyait recrutée pour rejoindre Johanna, Christa et Gerda. Bientôt mariée avec Hans Junge, un officier SS « particulièrement apprécié par Hitler » , elle reste jusqu’au bout à ses côtés, devient l’amie d’Eva Braun et recueille les textes testamentaires du Führer. Accueillante aux interviews, elle est, jusqu’à sa mort en 2002, l’un des principaux témoins des dernières semaines de l’aventure nazie, qu’elle présente à la fois comme un enchantement et comme une illusion à laquelle il était criminel de s’abandonner (en politique, elle était devenue électrice des Verts et ne s’en cachait pas). Traudl Junge n’a sans doute été ni amoureuse, ni aimée de Hitler, qu’elle n’a pas connu au mieux de sa forme. Mais la rapidité avec laquelle elle trouve sa place dans le saint des saints suggère qu’elle était beaucoup plus qu’une sténo-dactylo .



a écrit :Dans l’ensemble, cependant, il faut reconnaître que, conformément à ce qu’il pensait de leur rôle dans la société et à l’usage qu’il faisait d’elles dans sa propre vie, il protégeait relativement les femmes des aspects les plus violents de son régime. Du côté des bourreaux s’entend, car en tant que victimes des génocides, au contraire, elles étaient la cible principale, puisqu’en elles reposaient les chances de survie et de vengeance de leur groupe. La destruction impitoyable de la femme visiblement enceinte ou pourvue d’enfants en bas âge était le symbole même de la fermeté requise, comme Himmler l’explique longuement, à partir du 6 octobre 1943, à des auditoires de chefs civils et militaires, lorsque le régime a décidé d’élargir la base des complicités dans le cadre de sa politique de « guerre totale » . Femme protégée d’un côté, pour qu’elle fasse des enfants, femme massacrée de l’autre parce qu’elle en fait : dans peu de domaines la volonté de diviser à toute force l’humanité en races incompatibles développe des conséquences aussi tranchées et aussi absurdes.



a écrit :Si la femme peut être impitoyablement combattue, soit en tant que juive, soit en tant qu’opposante, il n’en reste pas moins vrai qu’elle est tenue, si elle est « allemande » et docile, à l’écart du pire. De ce point de vue, le témoignage d’Albert Speer, dont on présente souvent le rapport avec le Führer comme un lien homosexuel sublimé, est intéressant pour mesurer la différence de son comportement suivant que l’auditoire était masculin, ou comportait des femmes. A deux reprises au moins il lui laisse entrevoir la possibilité d’une fin catastrophique. Après une réunion de militaires, dans l’été 1943, vraisemblablement postérieure à l’échec de l’offensive contre Koursk, il dit : « Messieurs, les ponts sont coupés derrière nous », ce qui est à la fois une façon de laisser prévoir une issue cataclysmique, et de commencer à lever le voile sur le génocide des Juifs . Mais surtout, le 4 novembre 1936, après avoir reçu pendant trois heures le cardinal Faulhaber, archevêque de Munich, pour lui prêcher qu’en ces temps de guerre d’Espagne et de procès de Moscou l’intérêt du nazisme convergeait avec celui de l’Eglise catholique, Hitler reste longtemps silencieux devant la grande baie vitrée du Berghof, seul avec Speer,  et finit par lâcher cette confidence : 

"Il y a pour moi deux possibilités : aboutir dans mes projets ou échouer. Si j’aboutis, je serai un des plus grands hommes de l’histoire. Si j’échoue, je serai condamné, réprouvé et damné".

Aucune femme n’a jamais rien rapporté qui s’apparentât de près ou de loin à cet éclair de lucidité et de franchise.



Hitler était à la fois manipulateur et cloisonneur. N'importe quel humain, homme ou femme, en s'arrêtant pour réfléchir posément sur ses actes et ses discours, pouvait deviner le génocide des Juifs -lequel est révélé noir sur blanc par Himmler à des auditoires de cadres civils et militaires à partir du 6 juin 1943. Mais tout était fait pour que rares fussent ceux qui s'arrêtaient pour réfléchir posément.

Je trouve heureux pour ma part que le film reprenne la confidence de Traudl Junge sur Sophie Scholl, qui était peu connue... et que je mets moi-même en relief :


a écrit :Au juge qui lui demande si elle regrette ses actes Sophie Scholl rétorque qu’elle serait prête à les rééditer, « car c’est vous qui avez la mauvaise vision du monde ». A sa mère qui lors d’une dernière visite lui dit qu’elle devra penser au Christ elle répond : « Oui, mais toi aussi ! » et surtout elle lui dit, à propos de son exécution : « Cela va faire du bruit ! »
Cela en fit, malgré la censure, et cela en fait toujours. Il existe près de Ratisbonne un monument appelé le Walhalla, une sorte de Panthéon de l’histoire allemande où on trouve non des corps, mais des bustes. Commandé par Louis 1er de Bavière et inauguré en 1842, l’édifice honore peu de femmes, essentiellement des princesses. Hitler ne l’avait guère hanté mais ne l’avait pas boudé non plus, y faisant entrer en grande pompe en 1937 l’un de ses compositeurs préférés, Anton Bruckner. En 2000 apparut une pétition pour « Sophie Scholl au Walhalla ». Elle fut suivie d’effet en 2003, pour le soixantième anniversaire du sacrifice. Le retournement du symbolisme hitlérien par la poignée des étudiants bavarois de 1943 trouvait là une sorte d’aboutissement. De même, sur un plan plus personnel, un autre objet commémoratif avait produit dans cette période un effet salutaire, nous dit-elle, sur Traudl Junge.
Se décidant enfin, en 2001, à publier ses souvenirs écrits en 1947-48, elle raconte qu’elle a soudain, dans les années 60, pris conscience grâce à Sophie qu’elle avait, en suivant cette filière, fait un choix. Jusque là elle s’était donné l’excuse de la jeunesse :

"Je dois être passée déjà souvent devant la plaque à la mémoire de Sophie Scholl de la rue François-Joseph. Un jour je l’ai remarquée et quand j’ai réalisé qu’elle avait pris sa décision en 1943, au moment même où je commençais ma vie auprès de Hitler, j’ai reçu un choc terrible. Sophie Scholl était certes aussi à l’origine une fille du BDM, d’un an plus jeune que moi, et elle avait très bien reconnu qu’elle avait affaire à un régime criminel. D’un seul coup j’avais perdu mon excuse ."
François Delpla
 
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Message par Nadia » 14 Jan 2005, 10:37

(François Delpla @ vendredi 14 janvier 2005 à 10:03 a écrit : ...
a écrit :Dans l’ensemble, cependant, il faut reconnaître que, conformément à ce qu’il pensait de leur rôle dans la société et à l’usage qu’il faisait d’elles dans sa propre vie, il protégeait relativement les femmes des aspects les plus violents de son régime. Du côté des bourreaux s’entend, car en tant que victimes des génocides, au contraire, elles étaient la cible principale, puisqu’en elles reposaient les chances de survie et de vengeance de leur groupe. La destruction impitoyable de la femme visiblement enceinte ou pourvue d’enfants en bas âge était le symbole même de la fermeté requise, comme Himmler l’explique longuement, à partir du 6 octobre 1943, à des auditoires de chefs civils et militaires, lorsque le régime a décidé d’élargir la base des complicités dans le cadre de sa politique de « guerre totale » . Femme protégée d’un côté, pour qu’elle fasse des enfants, femme massacrée de l’autre parce qu’elle en fait : dans peu de domaines la volonté de diviser à toute force l’humanité en races incompatibles développe des conséquences aussi tranchées et aussi absurdes.

...
Ce n'est pas un peu se foutre de la gueule (et du sort) des femmes ???

Les femmes (aryennes et non opposantes) seraient donc "protégées" par le régime ? C'est franchement grotesque.

Je me souviens d'une affiche hitlérienne dans mon bouquin d'allemand au collègeo u au lycée, où on voit une femme à genou devant son mari pour lui retirer ses bottes. Voilà précisément le rôle donné aux femmes par l'extrême-droite : servir leur mari, procréer, s'occuper des gosses pour qu'ils deviennent de parfaits nazillons.

Je reproduis un petit article que je viens de trouver :
a écrit :Extrême droite
Une société où hommes et femmes sont inégaux

En Belgique comme chez nos voisins, la lutte contre l'immigration et le rejet des étrangers passent souvent pour être les points principaux du programme des partis d'extrême droite. Mais ce qui se sait moins, c'est que ces partis veulent aussi supprimer les libertés et les acquis de tous les citoyens, y compris ceux qui ne sont pas d'origine étrangère. Et les femmes sont très loin d'échapper à la règle...


"N'est-ce pas le féminisme qui a permis la libéralisation de l'avortement, le nombre croissant de divorces, l'usage de la contraception? Le féminisme mine notre société parce qu'il fait vaciller ce qui constitue le fondement de notre de société, à savoir la famille"(1). Ces phrases scandaleuses et provocatrices sont sorties de la bouche de Filip Dewinter, un membre influent du Vlaams Blok et qui siège actuellement au Parlement flamand. Ces idées résument bien la position des partis d'extrême droite à propos de la place et des droits des femmes dans notre société.

(1) L’extrême droite contre les femmes, éditions Luc Pire, page 108.

Reste à la maison et procrée

Les partis d'extrême droite sont tous du même avis sur la question: la place de la femme est au foyer pour élever les enfants et s'occuper du ménage. Alors que le rôle de l'homme est de travailler pour nourrir la famille, les tâches de la femme sont essentiellement celles de la reproduction et de l'éducation. Pas question d'entreprendre une carrière professionnelle, une activité pour laquelle les femmes sont d'ailleurs bien moins douées que les hommes. En plus d'être privées de la liberté de travailler, les femmes ne peuvent pas non plus disposer de leur corps comme elles l'entendent.

Ainsi, les partis d'extrême droite sont généralement opposés aux moyens de contraception et à l'avortement. Dans le même ordre d'idées, ils n’acceptent pas le divorce, les couples qui vivent ensemble sans être mariés, les familles recomposées, les couples homosexuels...

La plupart de ces idées apparaissent dans le programme et les revendications du Front National de Jean-Marie Le Pen. Ainsi, le parti d’extrême droite français lie chômage et droit au travail revendiqué par les femmes en disant : "L'arrivée de millions de femmes sur le marché du travail a eu pour conséquence d'augmenter la demande." Par ailleurs, étant contre l'avortement, le Front National propose aux femmes qui ont une grossesse non désirée de la mener à terme et de "donner" leur enfant à un couple qui ne peut en avoir. Le parti de Jean-Marie Le Pen revendique également la mise en place d'un revenu parental. Il s'agit d'une sorte de salaire destiné aux mères (ou pères) qui feraient le choix de ne pas travailler pour rester à la maison.

En arrière, toute

La place des femmes voulue par les partis d'extrême droite renvoie à un culte de la famille particulièrement poussé au sein de ces partis. Pour eux, la famille est en quelque sorte le ciment de la société, de la nation. Et cette vision n'a rien à voir avec des valeurs humanistes. En effet, pour les partis d'extrême droite, il est fondamental que les femmes aient des enfants, beaucoup d'enfants, pour contrer l'immigration. Autrement dit, pour que les citoyens d'origine belge (ou française...) soient toujours plus nombreux par rapport à ceux qui sont d'origine étrangère. Dès lors, le travail des femmes tout comme la contraception, l'avortement, le divorce... sont autant d'obstacles à la mise en place de cette logique parce qu’ils menacent l’union des familles.

Des idées héritées du nazisme

Les idées effroyables prônées actuellement par les partis d'extrême droite renvoient à celles imaginées par les dictatures qui ont sévi dans les années 1930. Ainsi, à cette époque-là, Adolf Hitler comme Benito Mussolini ont exclu les femmes des universités, du monde du travail et les ont incité à donner naissance à un maximum d'enfants. Au-delà de ce parallèle historique, il est bon de rappeler que les idées des partis d'extrême droite en ce début de 21ème siècle vont aussi à l'encontre des droits que les femmes ont gagné depuis des décennies.

A quelques mois des élections législatives en Belgique, ces idées et ces attitudes doivent être rappelées. Parce que dans notre pays, principalement en Flandre, l'extrême droite fait bel et bien partie du paysage politique...

Anouck Thibaut
Janvier 2003
source

Hitler et les femmes, c'est :x
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Message par François Delpla » 14 Jan 2005, 13:22

En tout cas, il y a parmi la gent féminine un specimen à qui nous allons peut-être un jour réussir à apprendre à lire, et à s'insérer dans un débat en tenant compte un minimum des échanges précédents...

... mais ce jour est encore à venir !
François Delpla
 
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Message par Nadia » 14 Jan 2005, 13:48

(François Delpla @ vendredi 14 janvier 2005 à 13:22 a écrit : En tout cas, il y a parmi la gent féminine un specimen à qui nous allons peut-être un jour réussir à apprendre à lire, et à s'insérer dans un débat en tenant compte un minimum des échanges précédents...

... mais ce jour est encore à venir !
Cette remarque "subtile et délicate", c'est pour le respect des femmes en général, ou juste pour me rabaisser "à ma place" ? :dry:

On sort du sujet du fil, je déplace les derniers posts vers un nouveau fil "Hitler et la place de la femme".
Nadia
 
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Message par François Delpla » 14 Jan 2005, 15:31

Non mais c'est pas vrai, maintenant elle va donner des leçons de respect de l'interlocuteur dans les débats !

Et ça, c'était respectueux ?

a écrit :Ce n'est pas un peu se foutre de la gueule (et du sort) des femmes ???

Les femmes (aryennes et non opposantes) seraient donc "protégées" par le régime ? C'est franchement grotesque.


Mais parlons plutôt du fond : de ce point de vue c'était simplement une grossière erreur de lecture. Car la protection en question n'allait pas au-delà, justement, de la répartition réactionnaire des rôles, qui faisait que les hommes seuls étaient acteurs, et confidents du génocide... sauf exceptions que je ne vais pas dévoiler, il faut tout de même vous laisser des raisons d'acheter le livre (quelle aubaine pour ceux qui cherchent à argumenter contre les personnes pour masquer -avant tout à eux-mêmes- leur manque de confiance dans leurs propres idées : ouaf-ouaf, j'avais bien dit, il ne songe qu'à faire de la pub, etc. Mais je m'arrête : à vous l'honneur- si l'on peut dire !).
François Delpla
 
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Message par Nadia » 14 Jan 2005, 15:41

La "protection" des esclaves sexuelles, je trouve ça grotesque. Désolée.

Protégées par quoi ? Par la cravache de son mari protecteur pour la battre, comme sur l'affiche du NSDAP dans mon manuel d'allemand ? Par l'ignorance, comme chez les Taliban ? Drôle de "protection" ! :halalala:

Je ne vois pas quelle erreur de lecture j'aurais faite.
Nadia
 
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Message par logan » 14 Jan 2005, 21:59

(François Delpla @ vendredi 14 janvier 2005 à 15:31 a écrit :Non mais c'est pas vrai, maintenant elle va donner des leçons de respect de l'interlocuteur dans les débats !


(François Delpla a écrit :En tout cas, il y a parmi la gent féminine un specimen à qui nous allons peut-être un jour réussir à apprendre à lire, et à s'insérer dans un débat en tenant compte un minimum des échanges précédents...

... mais ce jour est encore à venir !


Rarement j’ai vu le mépris et la vulgarité se combiner à un tel raffinement.
En passant la boue de ses messages au tamis logique on voit briller les insultes par grappes.
Mais des insultes il n’en écrit pas noir sur blanc- alors il n’est pas modéré-.

Nadia attaque ses idées.
Lui l'attaque en tant que personne et en tant que femme.
Voilà le mâle qui châtie avec son sceptre dressé, la cervelle molle, le petit doigt en l’air.

Je n’ai rien à lui dire à ce petit monsieur.
logan
 
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Message par Koceila » 14 Jan 2005, 23:54

Quote Nadia

a écrit :La "protection" des esclaves sexuelles, je trouve ça grotesque. Désolée.

Protégées par quoi ? Par la cravache de son mari protecteur pour la battre, comme sur l'affiche du NSDAP dans mon manuel d'allemand ? Par l'ignorance, comme chez les Taliban ? Drôle de "protection" ! 


Oui et quand elles seront vieilles ou auraient cessé de plaire, ou seraient trops vielles le mari en question s'en débarasserai pour en prendre une plus jeune. Comme le font en ce moment d'autres pourris que l'on pourrait Qualifier de fascistes à la sauce algérienne (voir le rapport d'Amnéstie Internationnale, en effet le code de la famille algérien donne l'autorisation au mari de répudier sa femme sans lui verser de pension alimentaire, en se moment des milliers de femme errent dans les rues d'Alger avec des enfants de bas age souvent car elles ont été foutues dehors par :vomit2: ) Comme on le voit fascime et islamisme sont les deux siamois de l'ordre impérialiste ...
Koceila
 
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Message par François Delpla » 15 Jan 2005, 09:41

Bonjour !

La partialité de certaines contributions, leur propension à dire précisément le contraire de ce qui est (j'attaquerais les personnes, et on ne critiquerait que mes idées), atteignent de tels sommets que le lecteur jugera de lui-même.

Les idées, donc. A force de hurlements, un point a pu échapper à quelques visiteurs de bonne foi. J'aurais dit que le nazisme protégeait les femmes ?!

Relisons :

a écrit :conformément à ce qu’il pensait de leur rôle dans la société et à l’usage qu’il faisait d’elles dans sa propre vie, il [Hitler] protégeait relativement les femmes des aspects les plus violents de son régime. Du côté des bourreaux s’entend, car en tant que victimes des génocides, au contraire, elles étaient la cible principale



C'est clair, non ?
François Delpla
 
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