sections de l'UCI

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par oscar » 04 Mars 2005, 11:39

(pelon @ mercredi 2 mars 2005 à 10:22 a écrit : que le centralisme démocratique n'est pas viable aujourd'hui pour les raisons que j'écris plus haut.
Lo fonctionne pourtants sur ce principe, non ?
oscar
 
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Message par Gaby » 04 Mars 2005, 11:51

(oscar @ vendredi 4 mars 2005 à 11:39 a écrit :
(pelon @ mercredi  2 mars 2005 à 10:22 a écrit : que le centralisme démocratique n'est pas viable aujourd'hui pour les raisons que j'écris plus haut.

Lo fonctionne pourtants sur ce principe, non ?

Oui, au niveau de Lutte Ouvrière, ce qui n'est pas énorme.
Le souci souligné par pelon n'est pas de dire que le centralisme démocratique est un mauvais principe, au contraire ; c'est sur la scène internationale qu'il est impossible de reconnaitre une direction révolutionnaire, donc d'appliquer le centralisme démocratique, comme cela avait pu être le cas avec les bolcheviks lors des débuts de la IIIème Internationale. Compte tenu de nos faibles forces actuelles, c'est vraiment se gargariser de mots que de croire en la possible existence d'une véritable Internationale des Travailleurs.
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Message par quijote » 04 Mars 2005, 14:14

Pour que le centralisme démocratique fonctionne à l 'échelle internationale , il faudrait une direction reconnue ayant fait ses preuves jouissant de la confiance des camarades à l 'echelle mondiale . Or cela ne se décide pas d 'une manière administrative , simplement statutaire .
Cela c 'est la forme . le fond c 'est la capacité de cette direction à s 'imposer non pas bureaucratiquement mais politiquement .
Cette direction n 'existe pas à l 'heure actuelle .
La différence entre LO et d'autres groupes c'est que nous n' avons pas la prétention à l' heure actuelle d 'être cette " Direction "

D 'autres ont cette prétention : d 'où la multiplicatio exponentielle des quatrième internationales
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Message par oscar » 04 Mars 2005, 18:46

Oui, je suis bien d'accord !
A ce sujet, une anecdote :
Il y a quelques années, un pote de la ligue m'a invité au Camp de la jeunesse internationale, en Toscane. J'y vais donc, pour bien sur me trouver parmis des organisations de la fameuse 4 ! Outre une organisation assez foireuse, tant au niveau sanitaire, qu'au niveau bouffe (rien a voir avec ce qu'on becte dans les caravanes...), on sentait un espèce de fantasme autour de l'idée d'Internationale.
Je m'explique : certes, plusieurs pays étaient invités, et on se retrouvait, de moins en moins nombreux avec les jours, dans des forums de débat où chaque siège était équipé d'un casque avec traduction, s'il vous plait ! Le problème: soit les casques ne marchaient pas, soit les traducteurs n'étaient pas à leur poste (impossible d'en trouver par ex le matin, ils désoulaient de la veille...).
Aussi, je tiens à préciser qu'en une semaine, je n'ai pas entendu une seule fois parler de classe ouvrière !!!!!!! (ou alors moi aussi je cuvais peut-être mon pinard).
Autre petit détail : me baladant sur le camp, j'entre dans un lieu duquel je me fais aussitôt bouter : il s'agissait de l'espace femme, et mon tort était de ne pas en être une (et toujours pas en ce moment)....
Ah, la belle internationale ! Les bourgeois du monde entier n'ont plus qu'à ch... dans leur froc !
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Message par alex » 07 Mars 2005, 15:24

(gaby @ a écrit : QUOTE (oscar @ vendredi 4 mars 2005 à 11:39)
QUOTE (pelon @ mercredi  2 mars 2005 à 10:22)
que le centralisme démocratique n'est pas viable aujourd'hui pour les raisons que j'écris plus haut. 


Lo fonctionne pourtants sur ce principe, non ? 


Oui, au niveau de Lutte Ouvrière, ce qui n'est pas énorme.
Le souci souligné par pelon n'est pas de dire que le centralisme démocratique est un mauvais principe, au contraire ; c'est sur la scène internationale qu'il est impossible de reconnaitre une direction révolutionnaire, donc d'appliquer le centralisme démocratique, comme cela avait pu être le cas avec les bolcheviks lors des débuts de la IIIème Internationale. Compte tenu de nos faibles forces actuelles, c'est vraiment se gargariser de mots que de croire en la possible existence d'une véritable Internationale des Travailleurs.


Sur la scène internationale, les diffèrents groupes composants l'UCI sont en accord sur une même analyse politique alors pourquoi le centralisme démocratique y serait impossible tout en refusant de se considérer comme une IV internationale ?
.
alex
 
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Message par emman » 07 Mars 2005, 15:27

(alex @ lundi 7 mars 2005 à 15:24 a écrit :
(gaby @ a écrit : QUOTE (oscar @ vendredi 4 mars 2005 à 11:39)
QUOTE (pelon @ mercredi  2 mars 2005 à 10:22)
que le centralisme démocratique n'est pas viable aujourd'hui pour les raisons que j'écris plus haut. 


Lo fonctionne pourtants sur ce principe, non ? 


Oui, au niveau de Lutte Ouvrière, ce qui n'est pas énorme.
Le souci souligné par pelon n'est pas de dire que le centralisme démocratique est un mauvais principe, au contraire ; c'est sur la scène internationale qu'il est impossible de reconnaitre une direction révolutionnaire, donc d'appliquer le centralisme démocratique, comme cela avait pu être le cas avec les bolcheviks lors des débuts de la IIIème Internationale. Compte tenu de nos faibles forces actuelles, c'est vraiment se gargariser de mots que de croire en la possible existence d'une véritable Internationale des Travailleurs.


Sur la scène internationale, les diffèrents groupes composants l'UCI sont en accord sur une même analyse politique alors pourquoi le centralisme démocratique y serait impossible tout en refusant de se considérer comme une IV internationale ?
.
Je pense qu'il était ici question du mouvement trotskyste et révolutionnaire dans son ensemble.
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Message par alex » 07 Mars 2005, 15:33

Mais est-ce que cela signifie que l'UCI est régie par une forme de centralisme démocratique, ou suis-je trop curieux ?
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Message par Gaby » 07 Mars 2005, 18:03

(alex @ lundi 7 mars 2005 à 15:33 a écrit : Mais est-ce que cela signifie que l'UCI est régie par une forme de centralisme démocratique, ou suis-je trop curieux ?
Tu es surtout malveillant.
L'ensemble (ou l'écrasante majorité) de tes contributions consiste à cracher sur Lutte Ouvrière pour n'importe quel prétexte que ce soit.
A mon tour de te poser une question : qu'est ce que cela t'apporterait de connaitre la tambouille interne d'une organisation pour laquelle tu n'as que des mauvais mots ?
Gaby
 
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Message par othar » 07 Mars 2005, 22:06

(Gaby @ lundi 7 mars 2005 à 18:03 a écrit : A mon tour de te poser une question : qu'est ce que cela t'apporterait de connaitre la tambouille interne d'une organisation pour laquelle tu n'as que des mauvais mots ?
ça permet de formuler des attaques contre mes ennemis qui sont plus crédibles?

j'ai bon?

:hinhin:
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Message par lenzo » 07 Mars 2005, 23:00

Alex :
a écrit : Mais est-ce que cela signifie que l'UCI est régie par une forme de centralisme démocratique, ou suis-je trop curieux ?


Pas de curiosité mal placée :D mais l’UCI étant une organisation trotskiste, constituante du mouvement trotskiste, voilà ses références :

Trotsky, 8 décembre 1937 :

a écrit :(...)Je ne pense pas non plus qu'il me soit possible de donner sur le centralisme démocratique une formule qui, « une fois pour toutes », éliminerait malentendus et interprétations erronées. Un parti est un organisme actif. Il se développe au cours d'une lutte contre des obstacles extérieurs et des contradictions internes. La décomposition maligne de la II° et de la III° Internationale, dans les sévères conditions de l'époque impérialiste, crée pour la IV° Internationale des difficultés sans précédent dans l'Histoire. On ne peut les surmonter par une quelconque formule magique. Le régime d'un parti ne tombe pas tout cuit du ciel, mais se constitue progressivement au cours de la lutte. Une ligne politique prime sur le régime. Il faut d'abord définir correctement les problèmes stratégiques et les méthodes tactiques afin de pouvoir les résoudre. Les formes d'organisation devraient correspondre à la stratégie et à la tactique. Seule une politique juste peut garantir un régime sain dans le parti. Mais cela ne signifie pas, bien entendu, que le développement du parti ne pose pas pour autant de problèmes d'organisation. Mais cela signifie que la formule du centralisme démocratique doit finalement trouver une expression différente dans les partis des différents pays et à des étapes différentes du développement d'un seul et même parti.

La démocratie et le centralisme ne sont pas dans un rapport constant l'une vis-à-vis de l'autre. Tout dépend des circonstances concrètes, de la situation politique du pays, de la force du parti et de son expérience, du niveau général de ses membres, de l'autorité que la direction a réussi à s'assurer. Avant une conférence, quand il s'agit de formuler une ligne politique pour la prochaine période, la démocratie l'emporte toujours sur le centralisme. Quand le problème est l'action politique, le centralisme se subordonne la démocratie. La démocratie réaffirme ses droits quand le parti sent le besoin d'examiner de façon critique sa propre activité. L'équilibre entre démocratie et centralisme s'établit dans la lutte réelle, est violé à certains moments, rétabli de nouveau ensuite. La maturité de chaque membre du parti s'exprime particulièrement dans le fait qu'il n'exige pas du régime du parti plus qu'il ne peut donner. Celui qui définit son attitude à l'égard du parti à travers les tapes qu'il a personnellement reçues sur le nez est un piètre révolutionnaire. Il faut, bien entendu, lutter contre toutes les erreurs individuelles de la direction, les injustices et le reste. Mais il faut évaluer ces « erreurs » et ces « injustices », non en elles-mêmes mais par rapport au développement du parti à l' échelle nationale et internationale. Un jugement correct et le sens des proportions sont quelque chose de très important en politique. Celui qui a tendance à faire d'une taupinière une montagne peut faire bien du mal, à lui¬-même comme au parti. Le malheur de gens comme Oehler, Field, Weisbord et autres, c'est précisément qu'ils n'ont pas le sens des proportions.

Il ne manque pas en ce moment de demi révolutionnaires, épuisés par les défaites, redoutant les difficultés, de jeunes vieillards qui ont plus de doutes et de prétention que de volonté de se battre. Au lieu d'analyser sérieusement les questions politiques dans leur essence, ces gens là cherchent des panacées, se plaignent du « régime » à toute occasion, réclament à la direction des miracles ou essaient de dissimuler leur scepticisme intime sous les caquetages ultra¬-gauchistes. Je crains que nous ne puissions pas en faire des révolutionnaires. à moins qu'ils ne se prennent eux-mêmes en main. Je ne doute pas, par ailleurs, que la jeune génération ouvrière sera capable d'apprécier comme ils le méritent le programme et le contenu stratégique de la IV° Internationale et qu'elle se ralliera à son drapeau en rangs toujours plus nombreux. Tout véritable révolutionnaire qui révèle les erreurs du régime de son parti devrait se dire d'abord : « Il nous faut recruter au parti une douzaine d'ouvriers nouveaux. » Les jeunes travailleurs rappelleront à l'ordre messieurs les sceptiques et marchands de griefs, les pessimistes. C'est seulement sur cette voie qu'un régime du parti solide et sain pourra être établi dans les sections de la IV° Internationale.


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