(jean-claude @ mardi 11 mars 2003 à 00:51 a écrit : a écrit :La forme est peut-être ironique, mais le fond fait référence, à mon avis, à une vraie limite de cette façon de penser.
Façon de penser ou façon de s'exprimer de crainte d'être pris pour un négationniste de la lutte de classe ? Il est vrai que la limite est difficile à tracer.
Tout cela dit avec un profond mépris, une ironie déplacée et le sentiment d'être un maître placé au dessus de la mélée.
C'est que, voyez-vous, braves gens, je ne me prends pas pour rien.
Je n'ai rien compris à cette intervention.
C'est peut-être parce que cela doit faire référence à des MP que l'équipe de modération a échangé avec Hispa... :laugh: :headonwall:
Sur le sujet. Dire que le problème de la délinquance ne pourra connaitre un réel début de résolution qu'avec le retour d'un mouvement ouvrier offensif me parait pas si absurde.
Et si les militants du PC dont tu parles Hispa ont finit par fuir, c'est bien parce qu'il n'avait plus vraiment la possibilité de s'appuyer sur les habitants de la cité.
Il me parait faux de penser qu'une presence renforcée de la police pourrait ne serait-ce qu'adoucir les conséquences de cette délinquances à long terme. Cela peut-être le cas temporairement, mais quand un problème empire ou ne se résoud pas, là en l'occurence le chomage de masse et l'appauvrissement de toute une frange de la classe ouvrière, et bien les conséquences de se problème ne peuvent qu'empirer, présence de police ou non.
A moins de canaliser ce désespoir vers une perspective positive. Or c'est là où le bas blesse, en periode de recul de la combativité de la classe ouvrière, les perspectives de changement s'estompent, tandis que les conditions de vie de la classe ouvrière se dégradent. Au bout du compte c'est la débrouille qui l'emporte avec la vrai délinquance pour quelqes uns et les "petites conneries" pour la majorité, que l'on a tous plus ou moins fait, mais qui, dans certains contextes, sont amenées à changer d'échelle.
Retisser le lien social dit LCR, moi je dirais plutôt réinvestir les quartiers populaires, c'est un objectif que doivent se fixer les organisations révolutionnaires.
Mais en l'absence d'un retour de la combativité de la classe ouvrière, je pense que les efforts engagés ne peuvent que donner des résultats bien peu satisfaisants.
Puisque l'on parle de tout ça, y a le fils (14 ans) d'un de mes collègues qui vient de se faire piquer son portable sous la menace d'un couteau hier soir dans la rue...