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Message Publié : 25 Nov 2005, 12:56
par com_71
Des jeunes, ouvriers ou chômeurs, dont il est précisé que beaucoup étaient syndiqués CGT, qui accourraient pour se ranger aux côtés des étudiants, sous les drapeaux rouges et noirs qui étaient ceux du mouvement, ça faisait effectivement chaud au coeur.

Message Publié : 25 Nov 2005, 13:18
par Mariategui
(com_71 @ vendredi 25 novembre 2005 à 13:56 a écrit : Des jeunes, ouvriers ou chômeurs, dont il est précisé que beaucoup étaient syndiqués CGT, qui accourraient pour se ranger aux côtés des étudiants, sous les drapeaux rouges et noirs qui étaient ceux du mouvement, ça faisait effectivement chaud au coeur.
Alors, la différence entre le lumpen à mépriser et le prolétariat à séduire réside dans la carte de la CGT?

Message Publié : 25 Nov 2005, 13:32
par ianovka
Non, ça réside dans un minimum de conscience politique.

Message Publié : 25 Nov 2005, 13:40
par com_71
Le premier n° de Lutte Ouvrière (en juin 1968) portait en exergue : "Pour que Mai 68 féconde et régénère le mouvement ouvrier".

Tu pourrais participer au lancement d'un journal "pour que Novembre 2005..." ou encore "séduire le lumpen et mépriser le prolétariat".

Message Publié : 25 Nov 2005, 14:05
par Mariategui
Quand je pense au nombre de professeurs qui font partie de l'EG et qui enseignent en Seine Saint Denis, je me dis qu'en effet, cette histoire de mépris peut faire des dégâts. Alors, nos élèves, du lumpen? A moins que tu me dises que les émeutiers fesaient partie de la jeunesse descolarisée...

a écrit :ceux des HLM, ceux qui ne trouvent pas de travail, ceux qui sont exploités pour 600 F par mois, ont eux, toute l'année, la haine du flic, la haine de l'ordre établi et de tous les interdits qu'on leur oppose. 
Dans les banlieues ouvrières, c'est chaque soir que les flics contrôlent leur identité, lorsqu'ils sont en groupe ou qu'ils roulent en mobylette. Et dans les commissariats c'est aussi toute l'année qu'on passe à tabac. 


Deux poids, deux mesures? Conscients en 1968? Lumpen en 2005? Ce doit être un signe de plus du recul du rapport de force depuis 1917...

Message Publié : 25 Nov 2005, 14:12
par Ottokar
Calomnie pure et limite insulte qui ne va pas être acceptée bien longtemps.

Où LO a-t-il traité de lumpen les jeunes de banlieue qui, même s'ils n'ont plus de mobylettes, continuent à se faire contrôler sans arrêt, etc. ? et je connais suffisamment de profs de LO qui enseignent en banlieue, ou de camarades élus de ces mêmes banlieues pour rejet ce genre d'affirmations méprisables.

La qualification des émeutes récentes et de leurs perspectives politiques est un autre débat, qui a occupé nombre de pages sur nombre de fils... peut-être ne les as-tu pas vus ?

Message Publié : 25 Nov 2005, 14:15
par com_71
(Mariategui @ vendredi 25 novembre 2005 à 14:05 a écrit : A moins que tu me dises...

Non, sur le sujet du "mépris" et du "lumpen" (2 termes introduits par Mariategui sur ce fil), il n'y a rien de plus que je souhaite dire.

Message Publié : 25 Nov 2005, 14:27
par pelon
(Mariategui @ vendredi 25 novembre 2005 à 13:18 a écrit :
(com_71 @ vendredi 25 novembre 2005 à 13:56 a écrit : Des jeunes, ouvriers ou chômeurs, dont il est précisé que beaucoup étaient syndiqués CGT, qui accourraient pour se ranger aux côtés des étudiants, sous les drapeaux rouges et noirs qui étaient ceux du mouvement, ça faisait effectivement chaud au coeur.

Alors, la différence entre le lumpen à mépriser et le prolétariat à séduire réside dans la carte de la CGT?

Lo n'a jamais caractérisé de lumpen les jeunes qui ont brulé des voitures. Nous n'en n'avons pas fait non plus une nouvelle avant-garde. Il faudrait peut-être apprendre à lire et ne pas faire dire à des bouts de phrase, au mieux mal comprises, ce qu'elles ne disent pas. Nous serions très content de retrouver ces jeunes dans les luttes ouvrières, dans celles de la jeunesse scolarisée ou pourquoi pas dans des mouvements de chômeurs. Si nous tirions un trait sur la jeunesse des quartiers pauvres, il vaudrait mieux arrêter de militer. Maintenant, pas d'angélisme.
Petit rappel : les positions de LO sont dans son journal.
Exemple