
(lol84_Oi! @ jeudi 5 janvier 2006 à 04:42 a écrit :(canardos @ mercredi 4 janvier 2006 à 18:26 a écrit : mais importante dans les couches salariées de la petite bourgeoisie,
Va falloir que tu m'expliques ce principe. Comment peut-on vendre sa force de travail et être bourgeois en même temps?
La définition d'un prolétaire n'est pas celui qui vend sa force de travail, mais celui qui n'a pas d'autre choix que de vendre ladite force de travail.
La petite bourgeoisie c'est cette partie de la population, parfois appellée classe moyenne, qui est dans une mesure restreinte intéressée aux bénéfices de la bourgeoisie. Il s'agit en général des échelons les plus élevés de la hiérarchie d'une boite privée, mais par certains atours, avec une définition plus souple, on peut souligner qu'un enseignant de grande école est par exemple, largement lié à la bourgeoisie. Il en va de même avec les cadres commerciaux et de nombreuses catégories. D'ailleurs une partie de leur rétribution peut être sous la forme de titres de propriété (des actions, stock-options, intéressements au capital).
Plus largement encore, on peut souligner que certaines parties de la population font parti de la petite bourgeoisie à bien des égards même s'il serait difficile de les catégoriser. Ce n'est de toute façon pas une tarre tant la petite bourgeoisie s'en prend plein la gueule plus le temps va.
Précision annexe : un PDG vend sa force de travail, il est un employé. Ca ne fait pas de lui un prolétaire.