
On a été plusieurs sur ce forum à dénoncer le caractère réactionnaire de la décroissance. Mais ça va bien au-delà, et il n’est pas très difficile de déceler dans cette idéologie plus d’un point commum avec les thèses de la Nouvelle droite.
L’écologie « profonde » a toujours fait bon ménage avec les thèses du « terroir naturel et humain » chers aux héritiers du pétainisme.
A ma connaissance la décroissance n'est pas une émanation de l'écologie profonde, laquelle place la nature au-dessus de l'homme, mais bien issue de l'écologie politique à finalité humaniste. La contestation de la croissance économique est en effet un fondement de l’écologie politique. Elle existe depuis les années 70 (Illich, Ellul, Partant...). La tentative de récupération par le GRECE, ID ou autres NR est récente et dénoncée dans le dernier numéro du journal de la Décroissance de V. Cheney http://www.casseursdepub.net/journal/
A la base la décroissance n'est pas une idéologie mais bien une réalité économique future. En effet la mondialisation et la délocalisation de l'économie ne sont possibles que par le faible coût des transports. Dans 50 ans, au rythme de consommation actuelle, la plupart des ressources fossiles auront disparu. Pétrole, gaz, uranium deviendront rares et inaccessibles. Il ne s'agit pas de faire du catastrophisme mais nos modes de vie basées sur la (sur)consommation et le gaspillage (pour certains) s'en trouveront profondément changés.
L'ère du pétrole bon marché touche à sa fin (cf. Pétroapocalypse, d'Y. Cochet). Le prix du baril de pétrole va monter inexorablement, entraînant des changements incalculables dans nos modes de vies, notamment pour les transports.
L'auto-suffisance ou du moins la relocalisation de l'économie (circuits courts, en particulier pour l'alimentation) sera alors une nécessité, sans nostalgie aucune au retour à la terre du Maréchal.
Décroissants et « identitaires » ont bien un commun la nostalgie de la peite production marchande locale et la vie semi-autarcique de micros-communautés auto-suffisantes : inutile de préciser à quel niveau de développement peut se situer au cœur de l’Afrique centrale un réseau d’entreprises locales financées par une épargne collectée aussi localement…. Mieux vaudrait dire "auto-insuffisantes".
L'intégration des pays du Sud dans l'économie mondiale a signifié la fin de l'auto-suffisance alimentaire au détriment d'une agriculture d'export parallèlement à l'ouverture des marchés et à la concurrence des produits d'importation. Rétablir et développer une agriculture vivrière est une nécessité
L’écologie « profonde » a toujours fait bon ménage avec les thèses du « terroir naturel et humain » chers aux héritiers du pétainisme.
A ma connaissance la décroissance n'est pas une émanation de l'écologie profonde, laquelle place la nature au-dessus de l'homme, mais bien issue de l'écologie politique à finalité humaniste. La contestation de la croissance économique est en effet un fondement de l’écologie politique. Elle existe depuis les années 70 (Illich, Ellul, Partant...). La tentative de récupération par le GRECE, ID ou autres NR est récente et dénoncée dans le dernier numéro du journal de la Décroissance de V. Cheney http://www.casseursdepub.net/journal/
A la base la décroissance n'est pas une idéologie mais bien une réalité économique future. En effet la mondialisation et la délocalisation de l'économie ne sont possibles que par le faible coût des transports. Dans 50 ans, au rythme de consommation actuelle, la plupart des ressources fossiles auront disparu. Pétrole, gaz, uranium deviendront rares et inaccessibles. Il ne s'agit pas de faire du catastrophisme mais nos modes de vie basées sur la (sur)consommation et le gaspillage (pour certains) s'en trouveront profondément changés.
L'ère du pétrole bon marché touche à sa fin (cf. Pétroapocalypse, d'Y. Cochet). Le prix du baril de pétrole va monter inexorablement, entraînant des changements incalculables dans nos modes de vies, notamment pour les transports.
L'auto-suffisance ou du moins la relocalisation de l'économie (circuits courts, en particulier pour l'alimentation) sera alors une nécessité, sans nostalgie aucune au retour à la terre du Maréchal.
Décroissants et « identitaires » ont bien un commun la nostalgie de la peite production marchande locale et la vie semi-autarcique de micros-communautés auto-suffisantes : inutile de préciser à quel niveau de développement peut se situer au cœur de l’Afrique centrale un réseau d’entreprises locales financées par une épargne collectée aussi localement…. Mieux vaudrait dire "auto-insuffisantes".
L'intégration des pays du Sud dans l'économie mondiale a signifié la fin de l'auto-suffisance alimentaire au détriment d'une agriculture d'export parallèlement à l'ouverture des marchés et à la concurrence des produits d'importation. Rétablir et développer une agriculture vivrière est une nécessité