pologne

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par hispa » 17 Avr 2003, 13:04

a écrit :c'est surtout toi qui es en panne sèche d'arguments...

heureusement que tu n'oses pas nous dire qu'un Etat peut être caractérisé de bourgeois quand le pays concerné n'a pas de bourgeoisie et ne fait pas tourner son économie en fonction des normes capitalistes.

Enfin s'il reste un autre courageux (Rojo? ) qui veut s'essayer à réfuter nos arguments...


Là t'es un peu gonflé....il n'y a pas d'aguments à réfuter...mais une appréciation, une analyse différentes.

Sans prolétariat révolutionnaire (je résume) pas d'Etats ouvriers... c'est le critère essentiel même selon Just... maintenant libre à vous de voir des Etats ouvriers dans les démocraties populaires on voit ce que ça donne quand ensuite sont caractérisés comme Etat ouvrier "déformés" Cuba, la Chine, etc...

Bon je préfére la cohérence théorique (ne vous en déplaise) de LO aux errements théoriques et à la recherche de preuve... démontrant que l'on peut créer un Etat ouvrier sans révolution prolétarienne (je résume).


heureusement que tu n'oses pas nous dire qu'un Etat peut être caractérisé de bourgeois quand le pays concerné n'a pas de bourgeoisie et ne fait pas tourner son économie en fonction des normes capitalistes.


Dis moi de quoi tu parles et tu vas voir si je ne vais pas oser... histoire de poursuivre le sketch...
hispa
 
Message(s) : 0
Inscription : 04 Mars 2003, 23:04

Message par hispa » 17 Avr 2003, 13:54

a écrit :Comment séparer la création des Etats de l'est de l'Europe précisément du moment particulièrement révolutionnaire dans toute l'europe (d'où en france nos conquètes historiques type sécurité sociale!)?



Hein ????

Pour le reste on recommence.... plus tard...
hispa
 
Message(s) : 0
Inscription : 04 Mars 2003, 23:04

Message par Barnabé » 18 Avr 2003, 13:26

a écrit : Vous expliquez vous mêmes que l'estonie, la lithuanie et l'estonie sont devenue "etats ouvriers" ou partie de l"etat ouvrier" sans révolution prolétarienne, non?

Encore une fois je répète: quel était le moteur de la production dans ces pays? Comment un Etat ou les lois du profit capitaliste ne gouvernent pas l'économie peut-il être un Etat bourgeois? Comment séparer la création des Etats de l'est de l'Europe précisément du moment particulièrement révolutionnaire dans toute l'europe (d'où en france nos conquètes historiques type sécurité sociale!)?

En bref: comment expliquer que vous considériez que la pologne fut un Etat capitaliste tandis quel'URSS non?

S'il y a incohérence, c'est là et pas ailleurs qu'il faut chercher.


Cette discussion tourne en rond... En pologne il n'y a pas eu de révolution prolétarienne victorieuse et je ne considère pas qu'en dehors de l'action révolutionnaire des masses quelquechose puisse transformer un état bourgeois en état ouvrier.
Alors bien sûr, les pays de l'Est n'étaient pas n'importe quelles états bourgeois.
Mais le fond du problème c'est de savoir pourquoi on fait des caractérisations politiques. Il ne s'agit pas de discussions métaphysiques (ou talmudiques pour jc) pour trouver la "vraie" nature de ces états. Il me semble que la caractérisation de l'Urss comme état ouvrier dégénéré avait un sens politiquement en tant qu'il rappelait que l'Urss était cet état qui n'était pas capitaliste et qui avait été mis en place par l'action révolutionnaire de la classe ouvrière . C'est cela plus encore que tel ou tel type de planification ou d'étatisation qu'il s'agissait de défendre. Car la planification et l'étatisation ne sont pas en soit des "garanties" du caractère "ouvrier" d'un Etat. Pendant la NEP, l'ensemble de l'économie n'était pas étatisée ni planifiée (Lénine parle d'ailleurs parfois concernant le fonctionnement économique du pays de "capitalisme d'état"), et pourtant c'était un état ouvrier du point de vue politique car l'ancien appareil d'Etat avait été brisé par les masses révolutionnaires, et la révolution avait forgé un nouvel appareil d'Etat, instrument politique de la classe ouvrière . C'est précisément cela qui ne s'est pas produit dans les pays de l'est.
Barnabé
 
Message(s) : 0
Inscription : 11 Oct 2002, 20:54

Message par hispa » 18 Avr 2003, 15:28

a écrit :Encore une fois je répète: quel était le moteur de la production dans ces pays? Comment un Etat ou les lois du profit capitaliste ne gouvernent pas l'économie peut-il être un Etat bourgeois?


a écrit :En bref: comment expliquer que vous considériez que la pologne fut un Etat capitaliste tandis quel'URSS non?


Bon ben finalement, je répète aussi. Bah ce n'est pas trop fatiguant de discuter avec des copier/collé.



Les" critères" économiques ne sont pas des critères suffisants pris en eux-mêmes. D'ailleurs vous en trouvez suffisemment partout pour pouvoir appeller Etat ouvrier les Etats qui présentent certains de ces critères ou un processus qui permet de muter.

Ce que vous savez très bien puisque Just ne se sert pas de ces critères seulement mais y ajoute un processus pendant lequel un mouvement de masse ferait pression à travers les organisations bureaucratiques ou et nationalistes. (Résumé insastifaisant certainement que vous rectifierez si vous le voulez)



(LDC dont j'ai perdu la référence . Peut-être 77 ??? a écrit :Planification et propriété étatique des moyens de production étaient entre les mains
de l’État ouvrier russe, des armes pour lutter contre sa propre bourgeoisie et la bourgeoisie
internationale dans la préparation de la révolution mondiale, entre les mains des
staliniens, c’est devenu de simples recettes économiques dans la voie sans issue du
développement national. Ce ne sont, et ce ne peuvent être, les critères sur lesquels les
marxistes fondent leur analyse de la nature sociale d’un Etat. Si leur signification absolue
reste «socialiste», leur utilisation relative est inséparable du processus dans lequel
elles s’inscrivent. Quel que soit le degré de nationalisation de son économie, ne peut
être ouvrier qu’un Etat issu d’une révolution prolétarienne victorieuse et se donnant pour
tâche le renversement de la bourgeoisie mondiale.





a écrit :Pour notre part, nous nous sommes toujours revendiqués des analyses faites par
Trotsky de l'Union soviétique. Et malgré toutes les modifications, toutes les aggravations
intervenues dans la politique de la bureaucratie pendant la guerre, modifications
pourtant majeures ; malgré la ressemblance de plus en plus marquée du langage et de
la politique des chefs de la bureaucratie avec ceux des chefs de l'impérialisme, nous
avons continué à considérer l'Etat soviétique comme un Etat ouvrier dégénéré.
Car même au lendemain de la guerre, malgré sa puissance et son assurance incommensurablement
plus grandes qu'avant, la bureaucratie n'a pas voulu ou n'a pas osé
procéder à des bouleversements contre-révolutionnaires, de peur que ces bouleversements
ne réveillent la classe ouvrière. Ses dirigeants n'avaient toujours pas liquidé cette
économie étatisée et planifiée grâce à la révolution prolétarienne. Cette économie, ou
ce qui en restait malgré le pillage, les détournements de la bureaucratie et les aberrations,
les gaspillages dus aux choix de ses dirigeants politiques, continuait à témoigner
encore des immenses possibilités de la révolution prolétarienne, et constituait encore
quelque chose de déjà acquis en cas de nouvel essor révolutionnaire.
.En revanche, c'est exactement pour les mêmes raisons fondamentales que nous
n'avons pas parlé d'Etats ouvriers même déformés à propos d'autres Etats dans la création
desquels le prolétariat n'avait joué aucun rôle et où, en conséquence, rien ne lui appartenait,
sinon de très loin comme héritage indirect — via la bureaucratie et son
armée — de la Révolution de 1917. Nous n'avons jamais considéré comme identiques
du point de vue social, du point de vue historique, du point de vue du cheminement de la
société du capitalisme vers le socialisme, les nationalisations ou même la planification
comme des pas en avant en eux-mêmes, indépendamment du contexte historique et
social.
Lutte de Classe novembre 92 N° 50


Cela dit, vous ne répondez pas, sur la révolution prolétarienne inachevée (Pologne, Iran et autres ?)
hispa
 
Message(s) : 0
Inscription : 04 Mars 2003, 23:04

Message par hispa » 18 Avr 2003, 21:26

Ma dernière question faisait allusion à ce que disait Stef sur la révolution prolétarienne en Iran en 79, pour la Pologne je ne sais plus qui parlait de cela précisément sur le forum.

Pour le reste on peut continuer à l'infini et trouver toujours une faiblesse, une imprécision chez les uns ou les autres.

Mais bon on tourne en rond...
hispa
 
Message(s) : 0
Inscription : 04 Mars 2003, 23:04

Message par stef » 18 Avr 2003, 21:39

j'ai dit koa moa ?
stef
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 11:50

Message par stef » 18 Avr 2003, 22:11

Hispa,

Je me souviens vaguement.

Pour l'Iran, j'ai dit qu'en 1979, c'est bien à une crise révolutionnaire qu'on a été confronté. si je me rappelle bien des embryons de conseils sont apparus dans l'industrie pétrolière.

Le mouvement spontané du prolétariat s'est déployé et a abouti à la chute du Shah. Je ne vois d'ailleurs pas quelle autre force sociale que le prolétariat aurait pu aboutir à un tel résultat.

Evidemment, en l'absence de POR, ce mouvement spontané n'avait aucun débouché politique et a donc été coiffé par les mollahs en quelques mois, avec les résultats que l'on sait.

Plus généralement, la crise de direction révolutionnaire ne signifie pas l'absence de révolutions. Il y en a eu je ne sais combien dans la fin du XX° siècle, qui sont allées plus ou moins loin - certaines jusqu'à l'expropriation du Capital. La présence d'un POR n'est en rien - heureusement ! - indispensable au déclenchement d'une crise révolutionnaire. Sa présence est indispensable pour que ce processus aille à son terme : l'instauration d'une dictature soviétique. Pas pareil.

Ca te choque ?
stef
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 11:50

PrécédentSuivant

Retour vers Histoire et théorie

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 30 invité(s)