a écrit :Encore une fois je répète: quel était le moteur de la production dans ces pays? Comment un Etat ou les lois du profit capitaliste ne gouvernent pas l'économie peut-il être un Etat bourgeois?
a écrit :En bref: comment expliquer que vous considériez que la pologne fut un Etat capitaliste tandis quel'URSS non?
Bon ben finalement, je répète aussi. Bah ce n'est pas trop fatiguant de discuter avec des copier/collé. Les" critères" économiques ne sont pas des critères suffisants pris en eux-mêmes. D'ailleurs vous en trouvez suffisemment partout pour pouvoir appeller Etat ouvrier les Etats qui présentent certains de ces critères ou un processus qui permet de muter.
Ce que vous savez très bien puisque Just ne se sert pas de ces critères seulement mais y ajoute un processus pendant lequel un mouvement de masse ferait pression à travers les organisations bureaucratiques ou et nationalistes. (Résumé insastifaisant certainement que vous rectifierez si vous le voulez)
(LDC dont j'ai perdu la référence . Peut-être 77 ??? a écrit :Planification et propriété étatique des moyens de production étaient entre les mains
de l’État ouvrier russe, des armes pour lutter contre sa propre bourgeoisie et la bourgeoisie
internationale dans la préparation de la révolution mondiale, entre les mains des
staliniens, c’est devenu de simples recettes économiques dans la voie sans issue du
développement national. Ce ne sont, et ce ne peuvent être, les critères sur lesquels les
marxistes fondent leur analyse de la nature sociale d’un Etat. Si leur signification absolue
reste «socialiste», leur utilisation relative est inséparable du processus dans lequel
elles s’inscrivent. Quel que soit le degré de nationalisation de son économie, ne peut
être ouvrier qu’un Etat issu d’une révolution prolétarienne victorieuse et se donnant pour
tâche le renversement de la bourgeoisie mondiale.
a écrit :Pour notre part, nous nous sommes toujours revendiqués des analyses faites par
Trotsky de l'Union soviétique. Et malgré toutes les modifications, toutes les aggravations
intervenues dans la politique de la bureaucratie pendant la guerre, modifications
pourtant majeures ; malgré la ressemblance de plus en plus marquée du langage et de
la politique des chefs de la bureaucratie avec ceux des chefs de l'impérialisme, nous
avons continué à considérer l'Etat soviétique comme un Etat ouvrier dégénéré.
Car même au lendemain de la guerre, malgré sa puissance et son assurance incommensurablement
plus grandes qu'avant, la bureaucratie n'a pas voulu ou n'a pas osé
procéder à des bouleversements contre-révolutionnaires, de peur que ces bouleversements
ne réveillent la classe ouvrière. Ses dirigeants n'avaient toujours pas liquidé cette
économie étatisée et planifiée grâce à la révolution prolétarienne. Cette économie, ou
ce qui en restait malgré le pillage, les détournements de la bureaucratie et les aberrations,
les gaspillages dus aux choix de ses dirigeants politiques, continuait à témoigner
encore des immenses possibilités de la révolution prolétarienne, et constituait encore
quelque chose de déjà acquis en cas de nouvel essor révolutionnaire.
.En revanche, c'est exactement pour les mêmes raisons fondamentales que nous
n'avons pas parlé d'Etats ouvriers même déformés à propos d'autres Etats dans la création
desquels le prolétariat n'avait joué aucun rôle et où, en conséquence, rien ne lui appartenait,
sinon de très loin comme héritage indirect — via la bureaucratie et son
armée — de la Révolution de 1917. Nous n'avons jamais considéré comme identiques
du point de vue social, du point de vue historique, du point de vue du cheminement de la
société du capitalisme vers le socialisme, les nationalisations ou même la planification
comme des pas en avant en eux-mêmes, indépendamment du contexte historique et
social.
Lutte de Classe novembre 92 N° 50
Cela dit, vous ne répondez pas, sur la révolution prolétarienne inachevée (Pologne, Iran et autres ?)