wikipedia écrit:
a écrit :
Les recherches historiques confirment la thèse de l'origine phénicienne de l'alphabet grec, même si l'hypothèse d'une colonie phénicienne en Grèce est rejetée.
Bien que remaniées dans la forme, les Grecs ont conservé les mots désignant les lettres phéniciennes. Ainsi, le A phénicien, représentant un bœuf, était nommé aleph par ceux-ci. Le A grec, bien qu'ayant varié dans sa transcription, est appelé alpha ce qui indique son origine, alpha ne signifiant rien de particulier en grec. La plupart des noms de lettres grecques peuvent être expliquées d'une manière similaire. La perte du sens du nom accentua d'ailleurs la modification du mot lui-même.
Un autre indice est l'ordre des lettres qui fut conservé entre l'alphabet phénicien et l'alphabet grec.
Les différents dialectes grecs utilisaient moins de consonnes que le phénicien ; par contre, la transcription des voyelles était une nécessité pour transcrire efficacement les langues indo-européennes. Aussi, les Grecs modifièrent la signification phonétiques de certaines lettres. Ils ajoutèrent également quelques nouveaux symboles, tels upsilon, phi, khi et psi. Ils furent ajoutés à la fin de l'alphabet (c'est-à-dire après le tau).
Les alphabets archaïques utilisés en Grèce présentaient des variantes, d'autant plus que le sens d'écriture n'était pas fixé (de droite à gauche, de gauche à droite et parfois même en boustrophédon) ; néanmoins certains traits communs (la même erreur de nommage de certains noms de lettres par rapport au terme originel par exemple) indique que l'importation dans le monde grec a été un phénomène unique. Par l'étude des alphabets locaux, il est possible d'émettre des hypothèses sur le lieu où cet échange culturel a eu lieu.
Ces alphabets locaux peuvent être divisés en deux groupes, souvent nommés bleu et rouge. Dans ces deux groupes, les lettres utilisées pour transcrire les sons «ps», «kh» et «ks» sont différents. Dans les alphabets bleus, «ks» est transcrit par le symbole xi, «kh» par khi et «ps» par psi ; dans les alphabets rouges par contre, «ks» est transcrit par khi, «kh» par psi et «ps» n'est pas représenté par un seul signe, mais soit par phi-sigma, soit par pi-sigma, en fonction de la prononciation.
À l'aide de ces variantes, et de quelques autres, ont s'aperçoit que les alphabets archaïques forment des groupes et retracent les routes commerciales de la mer Égée.
De ces études, il ressort que l'emprunt de l'alphabet au phénicien aurait eu lieu au Liban actuel et que, suivant les routes commerciales de l'époque, l'alphabet s'est répandu à travers le monde grec, en commençant par Eubée et Athènes.
a écrit :
L'alphabet étrusque, utilisé dès le VIIe siècle av. J.-C., qui donnera naissance plus tard à l'alphabet latin, est un dérivé du grec, via les colonies de la Grande Grèce. Il convient de remarquer que l'alphabet utilisé dans ces colonies n'était pas l'alphabet ionien, mais l'alphabet utilisé à Eubée. Ainsi l'écriture étrusque dérive non de l'alphabet grec moderne, mais d'un alphabet archaïque.
logique, puisque rome a d'abord été une colonie étrusque
cela dit, puisque les phéniciens ont également établi des colonies en afrique du nord, pourquoi les berberes ne leur auraient-ils pas également emprunté des éléments de leur alphabet ce qui expliquerait les ressemblances