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Message Publié : 06 Juil 2007, 01:17
par Thersite
Voilà, le sujet n'est peut-être pas de première importance, mais je cherche qui a dit : "En politique, celui qui croit aux étiquettes est un imbécile sans espoir." et où ?
Ce doit être Trotsky ou Lénine, mais je ne les connais pas assez bien...
Celui qui éclairera ma vess... ma lanterne, se verra gratifier... de ma reconnaissance (presque -matérialisme historique oblige-) éternelle.
Merci.

Message Publié : 06 Juil 2007, 05:59
par artza
Trotsky c'est sur.

Lénine est tout à fait capable de l'avoir dit aussi.

Message Publié : 06 Juil 2007, 06:14
par zeanticpe
je sais pas si je vais gagner ta reconnaissance eternelle, avec ca: :D C est dans un livre de Broue. C est pas moi qui ai trouve, hein, c est google. parce que normalement c'est des question pour Artza, ca, surtout que l'epreuve du bac d histoire est finie maintenant.

Mais ca ne repond pas vraiment à ta question. Ici il parle de quelqu'un qui croit sur parole, pas aux etiquettes.
Parce qu'aujourd'hui, à un moment où on n'a plus de grands mouvements de la classe ouvrière, ils ne nous reste bien que les etiquettes qu'elle nous a laissees, et dont on se revendique. Le communisme et la revolution.

Mais enfin, je suis preneur de plus d'infos, là-dessus. La personne qui repondra aura toute la reconnaissance de Thersite.

a écrit :« Ecoutez, frérot », disait, devant John Reed, un paysan-soldat à un étudiant qui traitait Lénine d’« agent allemand », « il y a deux classes, voyez-vous, la bourgeoisie et le prolétariat » (2). Ce fut la grande lumière d’octobre : un parti qui disait la vérité, « expliquait patiemment », ne demandait pas à être cru sur parole, car celui qui, en politique, croit sur parole, est un « imbécile sans espoir », un parti qui luttait pour développer la conscience et gagner la confiance, un parti dont les militants avaient plus de devoirs et des salaires inférieurs. Un parti qui, n’en déplaise aux prophètes des faits accomplis, était fort démocratique, appliquant ses décisions de congrès pris-es après de larges discussions, ne reconnaissant l’autorité que de qui savait le convaincre, un parti qui ne craignait même pas l’indiscipline puisque la critique et la sincérité y étaient tenues pour les premiers des devoirs d’un révolutionnaire

Message Publié : 06 Juil 2007, 06:18
par zeanticpe
(artza @ vendredi 6 juillet 2007 à 05:59 a écrit : Trotsky c'est sur.

Lénine est tout à fait capable de l'avoir dit aussi.

:D
alors moi je passe une heure à faire des recherches sur Google et quand j'envoie ma reponse, je suis grille et en plus je me rends compte que j'ai pas la bonne reponse.
Bon Artza c est toi qui aura la reconnaissance eternelle, alors. :smile:

Message Publié : 06 Juil 2007, 08:12
par com_71
(Trotsky lettre à son fils 30 6 1931 a écrit :Lénine enseignait: "En politique, celui qui croit sur parole est un imbécile sans espoir".

Message Publié : 06 Juil 2007, 12:23
par com_71
Sinon, avec étiquettes, c'est plutôt : "En politique, celui qui juge d'après les étiquettes, et non les faits sociaux, est perdu." Mais où ?

Message Publié : 06 Juil 2007, 12:36
par artza
(com_71 @ vendredi 6 juillet 2007 à 13:23 a écrit : Sinon, avec étiquettes, c'est plutôt : "En politique, celui qui juge d'après les étiquettes, et non les faits sociaux, est perdu." Mais où ?
Discussion à propos du PSOP?

Avec D. Guérin peut-être?

Message Publié : 06 Juil 2007, 13:29
par Barnabé
Je dirais plutôt discussion sur la Chine et la politique du PC vis-à-vis de la paysannerie dans les années 30 (il me semble que c'était cité dans le CLT sur la révolution culturelle).

Message Publié : 06 Juil 2007, 13:54
par Cartapus
(com_71 @ vendredi 6 juillet 2007 à 13:23 a écrit : Sinon, avec étiquettes, c'est plutôt : "En politique, celui qui juge d'après les étiquettes, et non les faits sociaux, est perdu." Mais où ?

(L. Trotsky a écrit :Celui qui, en politique, juge selon les étiquettes et les dénominations, et non selon les faits sociaux, est perdu


L. Trotsky, La guerre des paysans en Chine et le prolétariat (Lettre aux bolcheviks-léninistes chinois, 22 septembre 1932).