Bonjour Com et les autres copains et copines
Je cherche tant par curiosité que par culture mais aussi parce que dans un atelier d'écriture un peu informel, je voudrais raconter l'histoire sommairement, des camarades de Brest qui essayait de fraterniser avec les troupes allemandes et ont édité un petit bulletin "arbeiter uns soldat" selon ce que j'ai pu déniché sur le net.
Dans ma folle jeunesse, j'avais entendu parler par un bulletin du PSU qui racontait l'historique du trotskisme en France et au sein du PSU. Puis ici ou là.
Sur le net, on trouve ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Courant_lambertisteet ceci :
La résistance trotskiste
La résistance trotskiste occupe une place à part car elle ne participe pas à l'élan nationaliste qui anime toutes les résistances et refuse le travail commun avec les courants "bourgeois" de la Résistance, considérés comme des adversaires dans la lutte pour la révolution. Les petits groupes trotskistes refusent la dérive nationaliste du "À chacun son boche !", se veulent internationalistes et organisent même un travail en direction des soldats allemands de la Wehrmacht, publiant des journaux en langue allemande, en Bretagne, par exemple. L'activité était risquée et la Gestapo réussit à démanteler assez aisément ces réseaux.
Par ailleurs, les trotskistes éditent deux journaux clandestins La Vérité clandestine et L'Étincelle, qu'ils diffusent aussi largement que possible, c'est-à-dire fort peu. À la Libération, en raison de leur refus de l'Union nationale et de la puissance du PCF, ces journaux seront les seuls à ne pas obtenir immédiatement l'autorisation de reparaître au grand jour.
La répression touche durement le mouvement trotskiste. Ils sont victimes d'abord des nazis : ainsi, Jean Meichler, ancien membre du PCI avant-guerre, est arrêté le 3 juillet 1941. Il éditait le journal clandestin en langue allemande Unser Wort ; il est fusillé comme otage en septembre 1941. Un peu plus tard, le 22 octobre 1941, c'est la fusillade de Châteaubriant : 27 otages, essentiellement communistes, passent devant un peloton d'exécution allemand. Deux d'entre eux sont trotskistes, Pierre Guéguin et Marc Bourhis. De janvier à juin 1942, plusieurs rafles sont menées par la police française et conduisent à l'arrestation de dizaines de trotskistes, à Lyon, à Nîmes, à Aix-en-Provence, à Montauban...
extrait que j'ai trouvé par une "googlelisation" (sic !) d'arbeiter uns soldat et qui m'a renvoyé vers :
http://www.ebabylone.com/encyclopedie_Trot...e_mondiale.htmldonc si toi et les autres peuvent m'en dire un peu plus ou mieux m'indiquer des sources, d'avance merci.
Je poste ici mais je ne sais pas si ça ne devrait pas être un autre fil, à vous de voir chers Modos
Lannig