par hispa » 09 Juil 2003, 20:55
CITATION Quand j'ai cité un ensemble de moyens, tu m'as répondu : catalogue basé sur du vent[/quote]
Oui parce qu'on peut signer n'importe quoi et se comporter autrement.
Ce qui n'empêche pas une effort d'éducation, de propagande sur ce que doit être la démocratie dans un parti (pour ce qui nous occupe) ensuite...il faut faire vivre cette démocratie. Et ça n'est pas le plus simple.
Pour les anars tu ne me feras pas croire que les principes libertaires empêchent d'avoir des querelles de personnes basées sur l'ambition, des stratégies de domination, des alliances sans principes basés sur des intérêts particuliers. Enfin tout ce qui fait le charme des regroupements dans notre société.
C'est pour ça que les discussions formelles qui aboutissent à un catalogue me paraissent être du vent.
Reste à discuter de chaque phrase du catalogue et là, on va encore ne pas se comprendre et dire n'importe quoi.
D'ailleurs si la révocabilité me paraît importante, le turn-over des dirigeants ou responsables me paraît aussi une mesure démagogique. Pourquoi se priver de l'expérience et toujours privilègier la "jeunesse" ou la" nouveauté" ?
Comme si la fraîcheur était un gage de quoi que ce soit. Il n'y a pas à se lier les mains par des mesures qui ne sont que d'apparence.
Rien que sur ce point la discussion me paraît interminable.
CITATION Ben oui. Jusqu'ici, je n'ai pas vu de structure de masse qui ne soit une dictature tyrannique ou oligarchique. Donne-moi des exemples. N'oublie pas que je suis téléologiste donc pour moi, la pratique interne d'une orga est le reflet de ce qu'est le projet que porte l'orga. [/quote]
Boouuh ! On va pas recommencer. Bien sûr que toute structure "peut être vue ou vécue" comme tyrannique ou oligarchique. Reste à savoir ce que ça veut dire.
Si c'est une fatalité (la tyrannie) à laquelle on ne peut rien.
Si elle n'est pas un passage obligé (la structure) pour être efficace. Et s'il ne vaut pas le coup de prendre le risque de l'aliènation pour échapper à l'aliénation.
Je considère que tout bien pesé, il vaut mieux prendre ce risque parce que c'est le seul moyen d'aboutir plutôt que de croire à des principes libertaires probablement inefficaces.
Et puis les libertaires devront aussi recourir à des formes d'organisations centralisées voire autoritaires en fonction des évenements. Ils pourront toujours tenter de camoufler les choses en changeant les termes (l'élite qui aide) mais les réalités sociales les rappelleront certainement à l'odre (tant honni).
Les pratiques internes en exemple ? Oh la... En exemple de quoi ?