a écrit :« Nous avons dû détruire la ville pour la sauver » !
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Dans ces combats, 40 000 combattants vietnamiens trouvèrent la mort contre 1 100 soldats américains
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Pour le principal général américain Westmoreland, écraser l'adversaire sous un déluge de feu et de troupes restait la seule façon de gagner la guerre.
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Mais, en fait, l'offensive du Têt avait démontré que même en bénéficiant d'une supériorité technique énorme, l'armée U.S. était incapable de venir à bout de la volonté d'indépendance d'un peuple dressé contre elle.
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La leçon du Viêt-nam n'a pas empêché, plus de trente ans après, les États-Unis de s'embourber dans d'autres conflits, en Irak et en Afghanistan, qui apparaissent de plus en plus sans issue. Là aussi, la question du retrait des troupes américaines est posée et, cette fois encore, les États-Unis ne veulent pas se retirer en perdant la face. Quitte à faire payer au prix fort la domination aux peuples du Moyen-Orient, comme hier à ceux de la péninsule indochinoise.
A l'heure où les journalistes tv interrogent des lycéens sur ce que représente pour eux la disparition du dernier poilu, on se dit qu'il y a des manières bien différentes d'enseigner l'histoire.