donc on a une PRATIQUE des luttes féministes
on a une PRATIQUE des luttes écolo
on a une PRATIQUE de la lutte des classes
(LouisChristianRené @ 30 October 2002, 23:59 a écrit :donc on a une PRATIQUE des luttes féministes
on a une PRATIQUE des luttes écolo
on a une PRATIQUE de la lutte des classes
(LouisChristianRené @ Thursday 31 October 2002, 00:54 a écrit :quand on se bat pour les droits des femmes c'est parce que ça fait partie intégrante de notre conception du socialisme. Le socialisme avec les femmes a la maison et les hommes au bistrot ce n'est pas tout a fait le socialisme
quand on se bat pour l'écologie, c'est parce que le socialisme sur une terre invivable, ce serait pas tout a fait le socialisme
quand on se bat contre les licenciements, pour le controle ouvrier, pour des conditions de vie décentes, c'est parce que ça fait partie intégrante de notre conception du socialisme; Le socialisme avec des sdf dans les rues ce ne serait pas tout a fait le socialisme
(LouisChristianRené @ Thursday 31 October 2002, 00:56 a écrit :
vous n'etes absolument pas de sales machos cependant votre pratique du feminisme est inéxistante
(hektorbairlioz @ Thursday 31 October 2002, 10:28 a écrit :
Oui, c'est bien precisement la problematique d'une forme de lutte de classes globalisee - et nouvelle - qui ne se cantonne pas dans un carcan ancien et (avis perso) reducteur "proletariat/bourgeoisie".
a écrit :A s'enfermer dans ces pratiques, on remplace la visee dialectique par un dogme. Au nom de quoi la praxis revolutionnaire serait-elle figee dans un schema qui date du debut du siecle dernier ?
(eric_bf @ Thursday 31 October 2002, 10:35 a écrit :(LouisChristianRené @ Thursday 31 October 2002, 00:56 a écrit :
vous n'etes absolument pas de sales machos cependant votre pratique du feminisme est inéxistante
Ca par contre, c'est le genre de phrase creuse et non argumentée, que tu es habitué à poser comme préalable à la discussion et qui relève surtout du préjugé.
Notre pratique féministe?
Présenter la première femme à une élection présidentielle n'était pas un acte volontariste de féministe à l'époque? Personne n'avait osé le faire avant nous, et en 2002 la LCR n'a même pas eu ce courage, alors que meme la droite présente des candidates.
LO a été membre de la CADAC depuis le début (je suppose que tu l'ignores)
Notre direction nationale est rigoureusement mixte (et pas besoin de loi sur la parité pour ça)
Nous pretons une attention particulière pour que les différentes taches à accomplir ne le soient JAMAIS en fonction de la répartition traditionnelle en sexes.
Nous pretons une attention particulière à ce qu'aucun militant ne milite en se reposant, pour les taches ménagères et s'occuper des enfants, sur sa compagne
Nous participons, et souvent bien plus nombreux que vous, à toutes les manifestations concernant les droit des femmes (marche mondiale, droit à l'avortement)
Notre journal ne publie pas moins que le votre des articles défendant l'avortement, dénoncant la condition des femmes...
Que serait quoi pour toi une "pratique du féminisme existante"? Créer un "secrétariat femme"? Nous n'en avons pas besoin pour que chaque camarade se sente concerné par les problèmes des rapports de sexes (d'ailleurs, pourquoi votre secrétariat femme est-il non mixte? les hommes n'ont pas leur mot à dire dans les rapports entre les hommes et les femmes?) Envoyer 5 camarad(e)s discuter avec les chiennes de gardes?
a écrit :
LO a fait, en 1974, le choix de présenter à l'élection une femme, une travailleuse. Je souligne en passant que, si la LCR se flattait surtout à l'époque d'être féministe, elle n'a pas eu le courage, elle, de choisir une femme. Nous LO, nous parlons moins de féminisme mais c'est dans les faits que nous montrons la place que nous accordons aux femmes.
(Barnabé @ Thursday 31 October 2002, 08:19 a écrit :(LouisChristianRené @ 30 October 2002, 23:59 a écrit :donc on a une PRATIQUE des luttes féministes
on a une PRATIQUE des luttes écolo
on a une PRATIQUE de la lutte des classes
Ce qui me gène dans une telle formulation c'est qu'elle donne l'impression d'une symétrie parfaite entre écologie, féminisme et lutte de classe.
Or, dans le cadre d'une société capitaliste, l'oppressiondes femmes, la destruction de la nature (tout comme d'autres problèmes comme l'oppression nationale etc.) ne peuvent se résoudre que par le renversement de la bourgeoisie (c'est à dire au niveau de la lutte des classes).
Ainsi un féministe ou un écologiste conséquent doit en arriver à se poser le problème d'un point de vue révolutionnaire. En cela on peut dire que les luttes écolo et féministe "convergent" vers le lutte des classe (ce qui n'est pas la même chose que de dire que féminisme, écologie et lutte des classes convergent).
Ca ne veut pas dire qu'il y ait automatisme (tous les féministes et écolo ne sont pas conséquents). On peut penser que la révolte contre tel ou tel aspect du capitalisme (oppression des femmes, désastres écologiques...) et la lutte contre cet aspect du capitalisme peut ammener à la lutte révolutionnaire et à une prise de conscience socialiste. Mais tout un tas de gens sont et resteront féministe ou écolo, sincèrement, sans faire ce pas (d'autant plus qu'il n'y a pas de parti révolutionnaire).
Maintenant, on peut être au côté des féministes qui luttent et ne sont pas révolutionnaires sur des objectifs précis (exemple lutte pour le droit à l'avortement, droit de vote des femmes...).
Mais il ne faut pas croire qu'indépendamment de l'existence d'un parti révolutionnaire, ces luttes vont converger vers les positions révolutionnaires.
a écrit :
Un an après…
Un an après l'explosion de l'usine AZF de Toulouse chaque victime peut se dire, "tous ces morts, tous ces blessés, toutes ces destructions, toutes ces souffrances pour rien". Des blessés souffrent toujours des séquelles de l'explosion, des enfants font toujours des cauchemars. Les sinistrés vivent toujours dans la précarité, les réparations ne sont pas effectuées, les familles pas relogées, les indemnisations toujours en attente… Les salariés d'AZF mais aussi une grande partie de ceux de la SNPE, de nombreuses petites et moyennes entreprises, des entreprises de sous-traitance ont perdu leur emploi et leur avenir. Le temps des grandes déclarations officielles éplorées est passé, tout continue comme avant. Aucune mesure sérieuse n'a été prise pour qu'une telle catastrophe ne puisse pas se reproduire. La loi est morte née, le rapport de la commission parlementaire est au fond des cartons. Mais Desmarest est toujours PDG et TotalFinaElf continue à faire des profits faramineux, à polluer et à supprimer des emplois.
"Plus jamais ça, ni à Toulouse ni ailleurs", cette exigence, portée par les mobilisations massives de la population de Toulouse, devrait faire l'unanimité. Il n'en est rien. Patrons et actionnaires n'entendent pas renoncer à la moindre parcelle de leur pouvoir absolu ni pour répondre aux exigences de sécurité de leurs salariés et des populations ni pour préserver l'environnement. Rien d'étonnant à cela ! Toute restriction de leur droit à exploiter, comme de leur droit à polluer est toujours imposée contre leur droit de propriété.
Plus problématique est l'opposition, parfois extrêmement violente, entre victimes salariées et victimes riveraines de l'usine. La solution de facilité adoptée par l ‘essentiel des forces politiques et syndicales consiste à choisir un camp, une clientèle, un électorat, les salariés contre la population, ou la population contre les salariés. Ce n'est pas l'attitude de la LCR. Nous sommes présents et actifs à la fois dans les mobilisations des sinistrés toulousains et parmi les salariés des industries chimiques, nous cherchons à construire des réponses communes et unifiantes. Des réponses qui, loin d'opposer écologique et social, allient et renforcent et le combat écologique et le combat social. Des réponses radicales qui contribuent à construire la perspective d'un socialisme soucieux des générations futures et de l'état de la planète, une écologie de classe.
Retour vers Histoire et théorie
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 45 invité(s)