Feminisme et écologie, le combat nécessaire

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Louis » 30 Oct 2002, 23:59

donc on a une PRATIQUE des luttes féministes

on a une PRATIQUE des luttes écolo

on a une PRATIQUE de la lutte des classes
Louis
 
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Message par Barnabé » 31 Oct 2002, 07:19

(LouisChristianRené @ 30 October 2002, 23:59 a écrit :donc on a une PRATIQUE des luttes féministes

on a une PRATIQUE des luttes écolo

on a une PRATIQUE de la lutte des classes


Ce qui me gène dans une telle formulation c'est qu'elle donne l'impression d'une symétrie parfaite entre écologie, féminisme et lutte de classe.
Or, dans le cadre d'une société capitaliste, l'oppressiondes femmes, la destruction de la nature (tout comme d'autres problèmes comme l'oppression nationale etc.) ne peuvent se résoudre que par le renversement de la bourgeoisie (c'est à dire au niveau de la lutte des classes).
Ainsi un féministe ou un écologiste conséquent doit en arriver à se poser le problème d'un point de vue révolutionnaire. En cela on peut dire que les luttes écolo et féministe "convergent" vers le lutte des classe (ce qui n'est pas la même chose que de dire que féminisme, écologie et lutte des classes convergent).
Ca ne veut pas dire qu'il y ait automatisme (tous les féministes et écolo ne sont pas conséquents). On peut penser que la révolte contre tel ou tel aspect du capitalisme (oppression des femmes, désastres écologiques...) et la lutte contre cet aspect du capitalisme peut ammener à la lutte révolutionnaire et à une prise de conscience socialiste. Mais tout un tas de gens sont et resteront féministe ou écolo, sincèrement, sans faire ce pas (d'autant plus qu'il n'y a pas de parti révolutionnaire).
Maintenant, on peut être au côté des féministes qui luttent et ne sont pas révolutionnaires sur des objectifs précis (exemple lutte pour le droit à l'avortement, droit de vote des femmes...).
Mais il ne faut pas croire qu'indépendamment de l'existence d'un parti révolutionnaire, ces luttes vont converger vers les positions révolutionnaires.
Barnabé
 
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Message par pelon » 31 Oct 2002, 09:22

(LouisChristianRené @ Thursday 31 October 2002, 00:54 a écrit :quand on se bat pour les droits des femmes c'est parce que ça fait partie intégrante de notre conception du socialisme. Le socialisme avec les femmes a la maison et les hommes au bistrot ce n'est pas tout a fait le socialisme

quand on se bat pour l'écologie, c'est parce que le socialisme sur une terre invivable, ce serait pas tout a fait le socialisme

quand on se bat contre les licenciements, pour le controle ouvrier, pour des conditions de vie décentes, c'est parce que ça fait partie intégrante de notre conception du socialisme; Le socialisme avec des sdf dans les rues ce ne serait pas tout a fait le socialisme

Globalement, j'ai pas grand chose à redire à ça. Oui, le féminisme fait partie intégrante du socialisme. oui, les militants communistes ont à etre conscients de l'oppression faite aux femmes, et ont à la combattre partout où elle se trouve (à la maison, dans leur parti, et dans la société en général).


Ce qui veut bien dire que nous sommes féministes parce que communistes.

Et barnabé à très bien répondu à la suite
pelon
 
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Message par pelon » 31 Oct 2002, 09:35

(LouisChristianRené @ Thursday 31 October 2002, 00:56 a écrit :
vous n'etes absolument pas de sales machos cependant votre pratique du feminisme est inéxistante

Ca par contre, c'est le genre de phrase creuse et non argumentée, que tu es habitué à poser comme préalable à la discussion et qui relève surtout du préjugé.

Notre pratique féministe?

Présenter la première femme à une élection présidentielle n'était pas un acte volontariste de féministe à l'époque? Personne n'avait osé le faire avant nous, et en 2002 la LCR n'a même pas eu ce courage, alors que meme la droite présente des candidates.

LO a été membre de la CADAC depuis le début (je suppose que tu l'ignores)

Notre direction nationale est rigoureusement mixte (et pas besoin de loi sur la parité pour ça)

Nous pretons une attention particulière pour que les différentes taches à accomplir ne le soient JAMAIS en fonction de la répartition traditionnelle en sexes.

Nous pretons une attention particulière à ce qu'aucun militant ne milite en se reposant, pour les taches ménagères et s'occuper des enfants, sur sa compagne

Nous participons, et souvent bien plus nombreux que vous, à toutes les manifestations concernant les droit des femmes (marche mondiale, droit à l'avortement)

Notre journal ne publie pas moins que le votre des articles défendant l'avortement, dénoncant la condition des femmes...

Que serait quoi pour toi une "pratique du féminisme existante"? Créer un "secrétariat femme"? Nous n'en avons pas besoin pour que chaque camarade se sente concerné par les problèmes des rapports de sexes (d'ailleurs, pourquoi votre secrétariat femme est-il non mixte? les hommes n'ont pas leur mot à dire dans les rapports entre les hommes et les femmes?) Envoyer 5 camarad(e)s discuter avec les chiennes de gardes?
pelon
 
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Message par pelon » 31 Oct 2002, 09:46

(hektorbairlioz @ Thursday 31 October 2002, 10:28 a écrit :

Oui, c'est bien precisement la problematique d'une forme de lutte de classes globalisee - et nouvelle - qui ne se cantonne pas dans un carcan ancien et (avis perso) reducteur "proletariat/bourgeoisie".


Nouvelle? En quoi?

Il y a 1 siècle, il n'y avait ni problème écologique, ni oppression des femmes? Curieux, j'étais persuadé du contraire...

a écrit :A s'enfermer dans ces pratiques, on remplace la visee dialectique par un dogme. Au nom de quoi la praxis revolutionnaire serait-elle figee dans un schema qui date du debut du siecle dernier ?


Dans quelles pratiques nous enfermons nous précisément? Qu'est ce qui n'est plus d'actualité (soit précis, parce que les généralités...)

Rien n'est figé dans un shéma. Le marxisme n'est pas autre chose qu'une méthode scientifique pour comprendre la société et son évolution.

Nous avons un avis sur bien des sujets qui ne se posaient pas au temps de Marx : la situation en afrique, l'irak, l'afghanistan, la palestine, les fonds de pension, la montée du travail temporaire, hektobairlioz... ;)

Ceci dit, comprendre le monde par une méthode scientifique tu trouves peut-etre ça obsolète, pas moi. Ou peut-etre que les fondements de notre société ont changé? On ne vit plus dans une société marchande, où un petit nombre possède les moyens de productions et d'échange et les fait fonctionner en fonction de son seul profit et non des besoins de hommes, où les richesses se concentrent de plus en plus à un pole de la société alors que la misère croit à l'autre?

ou alors quels sont les éléments fondateurs de notre civilisation qui ont changé? l'abrutissement de la messe a été remplacé par l'abrutissement de la télé?
pelon
 
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Message par Louis » 31 Oct 2002, 11:41

(eric_bf @ Thursday 31 October 2002, 10:35 a écrit :
(LouisChristianRené @ Thursday 31 October 2002, 00:56 a écrit :
vous n'etes absolument pas de sales machos cependant votre pratique du feminisme est inéxistante

Ca par contre, c'est le genre de phrase creuse et non argumentée, que tu es habitué à poser comme préalable à la discussion et qui relève surtout du préjugé.

Notre pratique féministe?

Présenter la première femme à une élection présidentielle n'était pas un acte volontariste de féministe à l'époque? Personne n'avait osé le faire avant nous, et en 2002 la LCR n'a même pas eu ce courage, alors que meme la droite présente des candidates.

LO a été membre de la CADAC depuis le début (je suppose que tu l'ignores)

Notre direction nationale est rigoureusement mixte (et pas besoin de loi sur la parité pour ça)

Nous pretons une attention particulière pour que les différentes taches à accomplir ne le soient JAMAIS en fonction de la répartition traditionnelle en sexes.

Nous pretons une attention particulière à ce qu'aucun militant ne milite en se reposant, pour les taches ménagères et s'occuper des enfants, sur sa compagne

Nous participons, et souvent bien plus nombreux que vous, à toutes les manifestations concernant les droit des femmes (marche mondiale, droit à l'avortement)

Notre journal ne publie pas moins que le votre des articles défendant l'avortement, dénoncant la condition des femmes...

Que serait quoi pour toi une "pratique du féminisme existante"? Créer un "secrétariat femme"? Nous n'en avons pas besoin pour que chaque camarade se sente concerné par les problèmes des rapports de sexes (d'ailleurs, pourquoi votre secrétariat femme est-il non mixte? les hommes n'ont pas leur mot à dire dans les rapports entre les hommes et les femmes?) Envoyer 5 camarad(e)s discuter avec les chiennes de gardes?

ben voila : tu me répond de façon un peu plus précise et argumentée

Le fait de présenter une femme a l'election présidentielle (et une employée) est effectivement un acte courageux et positif. Personnelement je regrette que l'on n' ait pas présenté une femme a la présidentielle, entre autre parce que roseline ne l'a pas voulu mais aussi pour des insuffisances que l'estime importante a la lcr (en passant : comme je défend ici un point de vue personnel je m'autorise des points de vue critique sur mon organisation, qui est loin d'etre parfaite, ce qui n'a pas l'air d'etre le cas de membres d'autres organisation, mais c'est un autre problème) Quand je disais que cela ne vous exonère absolument pas d'une pratique véritablement féministe, cela ne veux pas dire que je vous prend pour de sales macho mais que meme si cela est positif, il reste quand meme la nécessité d'une pratique véritablement féministe (et je vais développer plus loin ce que cela veux dire pour moi et mon organisation)

arlette disait a la fete de lo qui a précédé la présidentielle

a écrit :
LO a fait, en 1974, le choix de présenter à l'élection une femme, une travailleuse. Je souligne en passant que, si la LCR se flattait surtout à l'époque d'être féministe, elle n'a pas eu le courage, elle, de choisir une femme. Nous LO, nous parlons moins de féminisme mais c'est dans les faits que nous montrons la place que nous accordons aux femmes.





La présence de lo a la cadac est un point extremement positif, mais le carractere "semi clandestin" de votre presence (je l'ignore, mais je suis persuadé que la majorité des gens l'ignorent aussi) nuit a la pertinence de ton propos. Et sinon, pourquoi ne pas avoir protesté dans les pages de votre journal de l'explulsion dont a été victime cette organisation ? a moins que j'ai mal cherché, en ce cas j'aimerais que tu me trouve la référence de cet article

comme j'ignore la composition de ta direction nationale (qui est réservée aux journalistes du monde) je ne peut pas me prononcer sur sa mixité. Dans le cas de la ligue,je pense que nous avons des progrès a faire

il est effectivement positif que lo prenne en considération la mixité dans les faits en particulier dans le cadre de son fonctionnement quotidien. Au niveau de la ligue la aussi, il y a quelques difficultés a passer de l'affirmation de principe a la réalisation de fait. Il est heureux que cela ne provoque aucune difficultés chez vous !

vous participez aux manifestation, et la aussi c'est positif, mais pas souvent aux mobilisations, Et c'est d'ailleur pour cela que nous sommes souvent moins nombreux que vous en terme de cortége, dans la mesure ou la plupart des militantes sont souvent dans celui de leur organisations de masse (ie ici féministe)

a relire la collection de lo (le journal) sur le web, les articles sur les droits et combats des femmes ne sont pas aussi présent que tu le dit et je n'en ai trouvé qu'un dans les 6 derniers numéro

http://lutteouvriere.presse.online.fr/arti...CLE=31060&IND=n

alors que j'en trouve une dixaine sur la meme période dans rouge

en particulier

http://www.lcr-rouge.org/archives/101702/champli.html
http://www.lcr-rouge.org/archives/091902/controv.html
http://www.lcr-rouge.org/archives/091202/champli.html

en bref, ton argument ne me semble pas pertinent

Mais tous cela me semble assez factuel et il me faut maintenant préciser ce que j'entend par "pratique féministe véritable"

L'oppression des femmes est une oppression spécifique. Elle nécessite donc une mobilisation spécifique. Dans ce cadre l'auto organisation des femmes est une nécessité de leur combat. Le carractére mixe et non mixe est dans ce cadre plus une question de tactique que de stratégie (en pratique, elle fait apparaitre un clivage de génération, celles qui ont millité dans les années 70 étant plus pour des groupes non mixes) Pour terminer ce propos, une annecdote : dans les années 85/86 je me souviens, il y a eu des commissions femmes "non mixes" et aux premieres réunions, il n'y avait "que des femmes". a ce niveau, il est clair que vous n'apparaissez pas, nul part. c'est pas forcément polémique, c'est votre choix politique, mais assumez !
Louis
 
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Message par Louis » 31 Oct 2002, 11:49

(Barnabé @ Thursday 31 October 2002, 08:19 a écrit :
(LouisChristianRené @ 30 October 2002, 23:59 a écrit :donc on a une PRATIQUE des luttes féministes

on a une PRATIQUE des luttes écolo

on a une PRATIQUE de la lutte des classes


Ce qui me gène dans une telle formulation c'est qu'elle donne l'impression d'une symétrie parfaite entre écologie, féminisme et lutte de classe.
Or, dans le cadre d'une société capitaliste, l'oppressiondes femmes, la destruction de la nature (tout comme d'autres problèmes comme l'oppression nationale etc.) ne peuvent se résoudre que par le renversement de la bourgeoisie (c'est à dire au niveau de la lutte des classes).
Ainsi un féministe ou un écologiste conséquent doit en arriver à se poser le problème d'un point de vue révolutionnaire. En cela on peut dire que les luttes écolo et féministe "convergent" vers le lutte des classe (ce qui n'est pas la même chose que de dire que féminisme, écologie et lutte des classes convergent).
Ca ne veut pas dire qu'il y ait automatisme (tous les féministes et écolo ne sont pas conséquents). On peut penser que la révolte contre tel ou tel aspect du capitalisme (oppression des femmes, désastres écologiques...) et la lutte contre cet aspect du capitalisme peut ammener à la lutte révolutionnaire et à une prise de conscience socialiste. Mais tout un tas de gens sont et resteront féministe ou écolo, sincèrement, sans faire ce pas (d'autant plus qu'il n'y a pas de parti révolutionnaire).
Maintenant, on peut être au côté des féministes qui luttent et ne sont pas révolutionnaires sur des objectifs précis (exemple lutte pour le droit à l'avortement, droit de vote des femmes...).
Mais il ne faut pas croire qu'indépendamment de l'existence d'un parti révolutionnaire, ces luttes vont converger vers les positions révolutionnaires.

effectivement, mon intervention a oublié d'etre dialectique.

Ce n'est pas que je met sur le meme point lutte de classe féminisme et écologie, c'est que je considère qu'il y a un caractère spécifique du féminisme et de l'écologie qui font que ce n'est pas parce qu'il y aurait abolition des classes que féminisme et écologie cesseraient d'exister. Ce qui n'est pas vrai d'autres combat comme le racisme qui a pour moi une base de classe tout a fait évidente (ceci étant dit, il y a aussi des anti racistes qui ne seront jamais révolutionnaires, mais il y a aussi des syndicalistes dont on peut dire la meme chose)

Maintenant, il est vrai que le capitalisme réorganise toutes les anciennes oppression dans le cadre de son systeme. Et c'est pour cela que la convergence des combats est déterminente pour FONDER le combat révolutionnaire et l'organisation dont on a besoin pour y arriver
Louis
 
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Message par Louis » 31 Oct 2002, 12:03

tiens, au fait puisqu'il s'agit aussi d'écologie

magnifique brochure de la ligue sur les risques industriels

http://www.lcr-rouge.org/brochures/riskind.../riskindus.html

dont voila la préface

a écrit :
Un an après…
Un an après l'explosion de l'usine AZF de Toulouse chaque victime peut se dire, "tous ces morts, tous ces blessés, toutes ces destructions, toutes ces souffrances pour rien". Des blessés souffrent toujours des séquelles de l'explosion, des enfants font toujours des cauchemars. Les sinistrés vivent toujours dans la précarité, les réparations ne sont pas effectuées, les familles pas relogées, les indemnisations toujours en attente… Les salariés d'AZF mais aussi une grande partie de ceux de la SNPE, de nombreuses petites et moyennes entreprises, des entreprises de sous-traitance ont perdu leur emploi et leur avenir. Le temps des grandes déclarations officielles éplorées est passé, tout continue comme avant. Aucune mesure sérieuse n'a été prise pour qu'une telle catastrophe ne puisse pas se reproduire. La loi est morte née, le rapport de la commission parlementaire est au fond des cartons. Mais Desmarest est toujours PDG et TotalFinaElf continue à faire des profits faramineux, à polluer et à supprimer des emplois.
"Plus jamais ça, ni à Toulouse ni ailleurs", cette exigence, portée par les mobilisations massives de la population de Toulouse, devrait faire l'unanimité. Il n'en est rien. Patrons et actionnaires n'entendent pas renoncer à la moindre parcelle de leur pouvoir absolu ni pour répondre aux exigences de sécurité de leurs salariés et des populations ni pour préserver l'environnement. Rien d'étonnant à cela ! Toute restriction de leur droit à exploiter, comme de leur droit à polluer est toujours imposée contre leur droit de propriété.
Plus problématique est l'opposition, parfois extrêmement violente, entre victimes salariées et victimes riveraines de l'usine. La solution de facilité adoptée par l ‘essentiel des forces politiques et syndicales consiste à choisir un camp, une clientèle, un électorat, les salariés contre la population, ou la population contre les salariés. Ce n'est pas l'attitude de la LCR. Nous sommes présents et actifs à la fois dans les mobilisations des sinistrés toulousains et parmi les salariés des industries chimiques, nous cherchons à construire des réponses communes et unifiantes. Des réponses qui, loin d'opposer écologique et social, allient et renforcent et le combat écologique et le combat social. Des réponses radicales qui contribuent à construire la perspective d'un socialisme soucieux des générations futures et de l'état de la planète, une écologie de classe.

Louis
 
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