je ne vais pas te répondre pour hektorbairlioz mais j'aimerais bien aborder ce débat la aussi
a écrit :
Veux-tu dire que penser la société capitaliste en terme de lutte des classes entre bourgeoisie et prolétariat n'est plus d'actualité?
De fait, on est tous a se revendiquer plus ou moins du marxisme, ce qui ne correspond pas a la vie réelle (ou ceux qui s'en revendiquent sont une infime minorité). Evidemment a partir de ce fait on est tous obligé de placer bourgeoisie et prolétariat au centre de notre problématique (parce que si on retire la lutte des classes au marxisme, ce n'est plus le marxisme capisto hektor au sujet de l'is ?)
Maintenant, le prolétariat reel et la bourgeoisie réelle sont des fois a des lieues de nos élaboration théorico polititiques. Au siecle dernier il y avait au premier recensement plus de patrons que d'ouvrier. Le courant majoritaire dans le mouvement ouvrier ne faisait pas de la lutte de classe son moteur, mais plutot de la différence productif/non productif (qui a beaucoup moins de sens depuis qu'on a rendu marchant une majorité d'activités humaines)
Actuelement, la aussi on peut se poser des questions sur la différence "ouvrier/bourgeoisie". On place en général les gens sur cette échelle en fonction de leur place dans le proces de production. Mais la aussi les choses ont profondément évolué, rendant caduque bien des analyses du passé. La plupart des "petits bourgeois" par exemple n'ont aucune autonomie dans leur travail. Meme quand il possedent leur moyens de production (ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'entre eux qui sont dans un rapport qui se rapproche du rapport salarié du prolo moyen) D'un autre coté les prolo sont ecartelé entre une multitude de status Quelle différence entre un ouvrier a statut en france et un mome qui survit en vendant des allumettes au brésil. Tu peut pourtant pas dire que le môme brésilien est un bourgeois (parce qu'il possede ses allumettes) et le prolo français le fond de la misere humaine.
Les paradigmes, on peut et on doit les changer. dans les années 60/70 et jusqu'au début des années 80 le paradygme de lo etait le placement prioritaire des militant dans les grandes entreprises parce qu'on avait le sentiment que c'etait la "ou ça se passait". Actuellement cette assertion ne se vérifie absolument pas