Espagne

Marxisme et mouvement ouvrier.

Re: espagne

Message par artza » 01 Mars 2015, 09:00

En 1977 les éditions Ruedo Iberico publièrent de Burnett Bolloten "la révolution espagnole -la gauche et la lutte pour le pouvoir-).

Bolloten journaliste anglais indépendant et grand voyageur se trouvait en Espagne au moment du putsch qui provoqua la riposte ouvrière et le début d'une révolution.

Il consacra ensuite une grande partie de sa vie à relater ces événements complétant et revenant sans cesse sur son ouvrage.

Agone en a publié la dernière et la plus complète mouture fin 2014,sous le titre "la guerre d'Espagne -révolution et contre-révolution (1934-1939).
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Re: espagne

Message par com_71 » 03 Mars 2015, 01:35

Je l'ai vu une fois. A l'oeil, comme ça, il doit faire quelques 2000 pages. Bon d'accord, c'est pas du tout une raison pour ne pas le lire...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: espagne

Message par artza » 03 Mars 2015, 09:49

1280 pages (16 x 24 cm) pour la somme de 45 euro, quand même! Dans la dernière édition chez Agone.
Infos désintéressées, je n'ai pas bénéficié d'un service de presse.

Du coup j'ai feuilleté mon exemplaire de 1977 après l'avoir épousseté.

Bolloten analyse la politique du PNV parti catholique de la bourgeoisie basque, rarement évoqué par les historiens.
Ce parti livra sans combat les villes basques espérant négocier avec les putschistes n'hésitant pas à poignarder dans le dos les miliciens socialistes et CNTistes basques ou non.
Dans le même temps le PNV et le gouvernement autonome basque défendait la propriété des industriels étouffant au Pays basque la révolution sociale.

Le PC fit une lèche indécente à Aguirre le président basque au point que dernier en fut géné déclarant que cela choquait le caractère des basques fondé sur "la franchise et la droiture".
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Espagne

Message par Groza » 13 Mars 2015, 22:36

J'attire l'attention sur cette réédition chez Agone de ce libre de Burnett BOLLOTEN : La guerre d'Espagne, Révolution et Contre Révolution.

Cet ancien journaliste devenu agent immobilier a passé sa vie à écrire ce livre. Il y dénonce ce qu'il appelle le "Grand camouflage", la version officielle et largement répandue selon laquelle la guerre d'Espagne se limite à un affrontement entre la république et le fascisme. Il montre la révolution comme réponse au coup d'état de franco et la volonté du gouvernement de front populaire et des staliniens d'étouffer celle-ci. Il montre aussi la répression féroce exercée contre le POUM et la CNT à partir de mai 1937 et montre, aussi, comment lors des journées de Barcelone (mai 1937) ces "révolutionnaires" ont commis des erreurs fondamentales (ils en parlent lors des journées de mai 1937 à Barcelone).

A mon avis ce livre est vraiment intéressant à lire notamment car il est très bien documentés. L'auteur, malgré tout, rejette quasiment toute la responsabilité sur les staliniens et porte un regard très complaisant sur les socialistes espagnols et notamment son aile gauche...



Sur le site de l'éditeur :

"
« La révolution espagnole fut la plus singulière des révolutions collectivistes du XXe siècle. C’est la seule révolution radicale et violente qui se soit produite dans un pays d’Europe de l’Ouest et la seule qui ait été, malgré l’hégémonie communiste croissante, véritablement pluraliste, animée par une multitude de forces, souvent concurrentes et hostiles. Incapable de s’opposer ouvertement à la révolution, la bourgeoisie s’adapta au nouveau régime dans l’espoir que le cours des événements changerait. L’impuissance manifeste de leurs partis incita très vite les libéraux et les conservateurs à rechercher une organisation capable d’arrêter le courant révolutionnaire lancé par les syndicats anarchiste et socialiste. Quelques semaines seulement après le début de la révolution, une organisation incarnait à elle seule tous les espoirs immédiats de la petite et moyenne bourgeoisie : le parti communiste. »

Maîtrisant une immense bibliographie, ce livre offre non seulement une synthèse magistrale de la guerre d’Espagne, mais aussi la possibilité de dépasser un stade où la mémoire était trop étroitement mêlée à l’histoire pour permettre de déceler les enjeux de cette période cruciale du XXe siècle.




Notice biographique [dactylographiée par l’auteur]

Naissance et formation
Je suis né à Bangor, au nord du Pays de Galle. J’ai fréquenté l’école polytechnique de Regent Street, à Londres, puis, à seize ans, l’école supérieure de Neuchâtel, en Suisse, où j’étudie pendant un an avant d’intégrer l’entreprise paternelle [une bijouterie].

1929–1935
En 1929, je décide de partir à l’étranger pour élargir mes connaissances et me former au journalisme. Pendant les quatre années suivantes je parcours l’Espagne, la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient ; j’étudie les langues étrangères, l’histoire et les sciences politiques avant de m’essayer au métier de pigiste. Je gagne ma vie comme professeur d’anglais ; comptable et réceptionniste dans un hôtel de Bastia, en Corse ; et secrétaire pour un grand propriétaire de Tunis, en Afrique du Nord, puis au consulat britannique du Liban et enfin pour le commandant de la base aérienne de la Royal Air Force d’Ismaïlia, en Égypte. En 1932, j’arrive en Allemagne au moment de la première grande crise politique de la grande dépression et y reste jusqu’à l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler l’année suivante. De retour à Londres, j’écris des articles sur la finance pour un courtier avant de rejoindre, en 1935, le bureau londonien de l’agence United Press.

1936–1937
Le 18 juillet 1936, pendant mes vacances d’été en Espagne, je me retrouve en quelques heures au milieu d’une guerre civile et d’une révolution. Je suis loin d’imaginer que je vais passer les quarante années suivantes à rassembler, trier, digérer et assimiler la plus grande collection de sources jamais recueillie par une personne seule. L’United Press m’envoie sur le front aragonais puis à Madrid, Valence et Barcelone, les principaux foyers d’activité politique, où je commence à collecter tous les documents accessibles.

1938–1949
En 1938, je quitte l’Espagne, me marie et m’embarque pour le Mexique. Je projetais d’écrire un bref récit des événements politiques de la guerre civile mais, quelques mois plus tard, après la fin du conflit, les réfugiés débarquent d’Espagne par milliers. Je décide d’élargir ma recherche et d’écrire une histoire générale, profitant des nouveaux documents et éléments qui s’offrent à moi. Aidé de mon épouse, grâce à quelques économies obtenues par un petit héritage et à la vente de documents à des bibliothèques aux États-Unis, j’entreprends un travail de recherche et d’enquête à une échelle plus adaptée au besoin.

Recherche
À partir de ce moment, je lis et relis plus de mille numéros de journaux et périodiques publiés pendant la guerre civile et les années d’exil, plus de trois mille livres et pamphlets ainsi que de nombreux documents publiés ou inédits. Cette masse de documents n’ayant été rassemblée ni dans une seule institution ni dans un seul pays, il faut se la procurer en Espagne, en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, en Italie ou aux États-Unis, ainsi qu’au Mexique et dans d’autres républiques d’Amérique latine où des milliers d’Espagnols se sont réfugiés après la guerre civile. En quarante ans de recherche et d’enquête, je corresponds avec ou interviewe de nombreux réfugiés et ne cesse de passer au peigne fin les grandes bibliothèques et institutions à la recherche de nouveaux documents. J’obtiens 120 000 microfilms à partir de ces seules sources et passe des années à tenter de mettre de l’ordre et du sens dans ce tombereau de documents qu’il a souvent fallu consulter plusieurs fois.

1949–1987
En 1949, j’émigre aux États-Unis et suis naturalisé en 1955. Mon pécule est alors presque épuisé, ce qui m’oblige à revoir mon projet de livre à la baisse. En 1959, sans cesser de rechercher de nouveaux documents, je commence à travailler dans l’immobilier pour devenir indépendant financièrement et, à terme, travailler à plein temps sur mon projet. En 1961, The Grand Camouflage est publié. De 1962 à 1965, je suis invité par le professeur Ronald Hilton, directeur de l’institut d’études hispano-américaines et luso-brésiliennes, à faire cours et à diriger des travaux sur la guerre d’Espagne à la Bolivar House de Stanford University. En 1970, je commence à travailler sur une version révisée, La Révolution espagnole, qui parait en France (1977), aux États-Unis (1979) et en Espagne (1980). En 1978, grâce aux nouveaux matériaux que je n’ai cessé d’amasser, je commence à travailler sur cette version complétée, fruit de cinquante ans de recherches et d’analyses.

[Juste avant sa mort en 1987, Bolloten parvient à achever son grand œuvre, The Spanish Civil War: Revolution and Counterrevolution, qui fut publié à titre posthume en Espagne par Alianza Editorial (1989) et aux États-Unis par University of North Carolina Press (1991). Et que nous faisons paraître en français à l’automne 2014."
"Nous sommes de ceux [...] qui ne desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les crocs"
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Re: Espagne

Message par artza » 02 Juin 2015, 10:48

Dans les Cahiers du mouvement ouvrier n°65 (1er trimestre 2015) deux livres sont présentés et commentés par Christian Coudène.

Guerre civile et prison d'un anarcho-syndicaliste (éditions du Coquelicot). Ce sont le mémoires de Cipriano Mera publiés en Espagne en 76.

Ouvrier maçon CNTiste emprisonné par le gouvernement républicain pour fait de grève. La riposte insurrectionnelle de la classe ouvrière au putsch de Franco le 19 juillet 1936 libèrent les militants emprisonnés du moins dans les villes où le coup de force échoue...

Organisateur des milices CNT sur le front de Madrid.
Mera sera de ceux qui admettent le point de vue "républicain" et stalinien, "d'abord gagné la guerre et après on verra".
Il se prononce pour la militarisation des milices.
Son courage et son réel talent de chef militaire ne lui épargnera pas les attaques des staliniens qui tentèrent de le tuer en mitraillant sa voiture.
En 1939 il participe à la junte de Miaja-Casado qui vise à évincer le PC honni par tous à ce moment et promet une victoire proche!pour tenter de négocier un repli des troupes républicaines vers Valence!

Interné au Maroc "français" Mera sera livré par Pétain à Franco. Condamné à mort puis gracié en 1943. Libéré en 47, il passe en France et reprend son travail de maçon.

Mera ne parle pas politique et ne porte aucun jugement sur la politique des uns et des autres à part les staliniens qu'il excécre tout en partageant beaucoup de leur pont de vue. Intéressant sur la direction des combats, l'organisation des unités, la main mise du PC sur l'armée et à la police au service de la bougeoisie, ça ne suffira à leur épargner leur mise à l'écart à la fin et avec tout le monde les pelotons de Franco et les camps de la "démocratie".

Ensuite C. Coudène revient sur le Bolloten complété et réédité récemment.
Ouvrage énorme fruit d'un long et studieux travail que Bolloten ne cessa jamais.

Coudène reproche néanmoins à B B de ne pas comprendre la nature du stalinisme et entre autre le rôle des procès de Moscou qui avaient aussi pour but de rassurer les bourgeoisies.
De même B B confondrait les positions de Lénine et de Staline sur l'Etat. Lénine père du stalinisme, c'est un point de vue très courant, il n' y a que Trotsky et ceux qui le suivent pour dire autre chose. Que B B eut le point de vue commun n'est pas étonnant, c'est l'inverse qui l'aurait été.
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Re: espagne

Message par Byrrh » 14 Août 2023, 12:42

com_71 a écrit :De "Casanova", une contribution de valeur, et en ligne :

https://www.marxists.org/francais/4int/ ... /index.htm

Celles et ceux qui n'aiment pas lire sur un écran peuvent se procurer au format papier ce texte de M. Casanova, L'Espagne livrée. Comment le Front populaire a ouvert les portes à Franco (1939) : il a été réédité au prix de 10 euros par les Cahiers du Crabe de l'association RaDAR.

Pour commander : http://www.association-radar.org/?-Boutique-
ou : https://la-breche.com/product/16282
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Re: Espagne

Message par Gayraud de Mazars » 19 Août 2023, 06:47

Salut camarades,

Peut être à lire, les ouvrages de Julián Gorkin sur la Révolution espagnole dont Les communistes contre la révolution espagnole, Belfond, Paris, 1978, bien sûr, c'est le point de vu du POUM, dont il fut un dirigeant.

Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
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Re: Espagne

Message par Zorglub » 20 Août 2023, 19:55

Juste pour préciser, la réédition du Morrow par Les Bons Caractères comprend également un texte de Trotsky, Leçons d'Espagne.

Il y a aussi Chronique de la révolution espagnole de Henry Chazé, éd° Spartacus de René Lefeuvre, recueil d'articles de la revue de l'Union communiste. Pas nous, mais la première, des années 30. Un rassemblement de bordiguistes, d'exclus du PC, qui deviendra conseillistes, contre la défense de l'Urss, puis captaliste d'Etat rejoignant les opinions de Pannekoek.

Chazé raconte qu'il rencontre Montseny, qui lui parlera d'anarchisme d'état... Ils iront de déceptions en constat devant ce mouvement ouvrier failli, CNT-FAI, POUM. Seule la colonne Durutti est louée. Chazé écartant les bolchéviks-léninistes dont il ne comprenait déjà pas les agissements en France (entrisme).

J'apprends avec la page Wikipédia sur cette UC que l'AOIP, signifiant Association ouvrière d'instruments de précision, était une coopérative ouvrière qui servit de refuge à quelques militants licenciés.

L'AOIP me rappelle ma jeunesse, nous avions des TP en électricité avec des amplis op et autres venant de là.
Zorglub
 
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Re: Espagne

Message par Plestin » 29 Août 2023, 07:43

Zorglub a écrit :J'apprends avec la page Wikipédia sur cette UC que l'AOIP, signifiant Association ouvrière d'instruments de précision, était une coopérative ouvrière qui servit de refuge à quelques militants licenciés.

L'AOIP me rappelle ma jeunesse, nous avions des TP en électricité avec des amplis op et autres venant de là.


Effectivement, cette coopérative ouvrière a eu une grande importance et a compté jusqu'à 4.600 travailleurs dans les années 1970, avec plusieurs usines, notamment une à Guingamp qui eut une grande importance pour cette petite ville (et d'autres à Béziers et Toulouse qui ont peut-être accueilli les réfugiés espagnols ?) Puis des décisions gouvernementales restructurant le marché des télécommunications l'ont mise en difficulté et sont lent déclin a abouti à sa reprise par le privé en 2003. Comme le dit Wikipédia :

L’Association des ouvriers en instruments de précision (AOIP) est une coopérative ouvrière de production française, créée le 10 mars 1896 dans le 14e arrondissement de Paris1. Elle s'installera ensuite aux n° 8 à 14 de la rue Charles Fourier, dans le 13e arrondissement. Dans les années 1970, elle devient la plus grande coopérative d'Europe2, hors URSS, avec 4 600 salariés. Elle commercialise ses produits sous les marques « Association des ouvriers en instruments de précision », puis « AOIP ».


Historique

À la fin du XIXe siècle, soixante-quatre ouvriers de la Chambre syndicale des ouvriers en instruments de précision de Paris se réunissent pour créer leur entreprise. C'est le secrétaire de cette chambre syndicale, Edmond Briat – futur secrétaire général de la Chambre consultative des associations ouvrières de production de 1907 à 1940 – qui en sera le premier président. La première assemblée élit un certain Viardot comme premier directeur.

Ses activités se concentrent dans les domaines de la téléphonie et des marchés publics, et comprennent :

la fabrication d'appareils photo et de matériel cinématographique ,
la fabrication de télégraphes et téléphones (Marty 1910…),
la fabrication et l'installation de centraux téléphoniques (multiples),
la fabrication d'appareils de mesure à aiguille, électroniques, de boîtes de résistance (dont la fameuse « boîte noire » connue des étudiants),
la fabrication de matériel d'automatisme (démarreurs),
la fabrication de matériel de navigation (gyrocompas), …

Au plus fort de ses capacités, elle comprend deux usines en Bretagne (Morlaix, Guingamp), une usine à Béziers, une à Toulouse, une à Évry, le siège social et une autre usine à Paris XIIIe, rue Charles-Fourier.


Organisation

La société sera longtemps à la pointe du progrès social avec, notamment, un salaire unique du directeur à l'ouvrier, et l'obligation d'être syndiqué pour se porter candidat au sociétariat. En 1917, une caisse de retraite et une école d'apprentissage sont mises en place ; ces deux organes fonctionneront pendant plus de 70 ans.

En 1979, une décision ministérielle partageant le marché des télécommunications entre seulement deux entreprises, à savoir Thomson et CIT Alcatel, manque de sonner le glas pour l'entreprise.

Elle redémarrera finalement avec les 1 500 salariés restants, en conservant ses départements de téléphonie privée, automatisme, mesure, robotique (AKR), circuits imprimés (Europe Circuits), etc.

De 1979 à 2003, abandonnée par les pouvoirs publics, malgré le nombre important de ministres ayant auparavant défilé à la tribune des assemblées, elle perdra petit à petit ses différentes activités, ses biens immobiliers, ses salariés, pour arriver, le 24 février 2003, devant le tribunal de commerce d'Evry, à un plan de cession totale, désignant la reprise de soixante-six personnes par le groupe Aasgard sous le nom d'AOIP sas.
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Re: Espagne

Message par artza » 30 Août 2023, 08:05

Oui, une coopérative mais qui salariait pas mal d'ouvriers .

Il y eut brièvement un bulletin Voix ouvrière pour l'usine du 13 ième à Paris en 1962.

Beaucoup de militants black-listés par le patronat ou les staliniens y trouvèrent une niche.

On peut nommer Maurice Lime . A signaler trois de ses bouquins, Pays conquis la "libération" (annexion de la Moselle par la France), les belles journées (l1936 dans une usine de la région parisienne) et Cellule 8... les mésaventures d'un militant du PC et de la CGTU...

Et aussi Galopin militant puis dirigeant des JC, du PC et de la CGTU, démissionnaire en 36 refusant la politique de collaboration de classe du Front populaire. Ensuite animateur de Cercle syndicaliste Lutte de classe en compagnie de Chazé entre autres.
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