recrutement difficile

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par com_71 » 25 Juin 2010, 18:36

(Gaby @ mercredi 23 juin 2010 à 11:38 a écrit : Quant au fait que ça prend des années avant de vraiment militer, à mon avis ça en dit plus sur les militants que sur les néophytes.
Un avis éclairé ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71
 
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Message par Gaby » 25 Juin 2010, 18:53

(com_71 @ vendredi 25 juin 2010 à 19:36 a écrit :
(Gaby @ mercredi 23 juin 2010 à 11:38 a écrit : Quant au fait que ça prend des années avant de vraiment militer, à mon avis ça en dit plus sur les militants que sur les néophytes.

Un avis éclairé ?
Je crois surtout que les militants n'ont rien à gagner à se dire que l'échec relatif du recrutement relève de la responsabilité d'une génération prétendument incapable de s'enthousiasmer pour la lutte de classe. On peut faire des milliards de simagrées sur le thème de "la révolution sera provoquée par une erreur de l'ennemi". A l'infini. Si l'extrême gauche ne fait pas envie, c'est à mon avis aujourd'hui d'abord de sa faute. Depuis 1945, 65 années se sont écoulées. Il y a eu la décolonisation, la croissance au Japon et en Chine, la chute de l'Union Soviétique. D'immenses progrès technologiques. Le capitalisme n'en finit pas d'avoir le hoquet, c'est le chômage, l'insécurité, la casse de la protection sociale issue du compromis du XXème siècle. Il n'y a pas assez de raisons pour s'organiser ? Bien sûr que si. Comment expliquer le turnover chez les révolutionnaires ou plus largement ? Valable de tout temps, acceptable, souhaitable ? Pour reprendre l'exemple des relations affectives et en faire une analogie, quand ça ne marche pas avec une fille, avant de me dire que l'on vit une période où les inhibitions sont nombreuses, je vais chez le coiffeur, je fais du sport et je réfléchis à l'image de ma personnalité. L'inverse ne me sert à rien...
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Message par Jacquemart » 25 Juin 2010, 19:23

Et la chute de la syndicalisation et l'effondrement du nombre de journées de grève depuis 30 ans, c'est parce que Laurence Parisot a un joli sourire ? :wacko:
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Message par Gaby » 25 Juin 2010, 19:51

(Jacquemart @ vendredi 25 juin 2010 à 20:23 a écrit : Et la chute de la syndicalisation et l'effondrement du nombre de journées de grève depuis 30 ans, c'est parce que Laurence Parisot a un joli sourire ? :wacko:
Ce n'est pas du tout ce que j'ai écrit. Je ne conteste pas une seule seconde ce constat. Tu peux étendre mon propos si tu veux à tout le mouvement ouvrier, ou "la gauche" même. Je pense qu'il faut modérer une attitude d'historien : expliquer les reculs de notre cause par une analyse générale et, au fond, désintéressée sur les facteurs structurels économiques, ou les facteurs politiques principaux (la chute de l'URSS)... Concrètement et immédiatement, il n'est pas normal que dans les circonstances présentes, en France, il y ait si peu de révolutionnaires formés. Ce n'est pas plus souhaitable que logique. Il n'y a pas moins de raison de militer aujourd'hui que dans les années 60. Je pense que tout ne s'explique pas par l'agentivité des révolutionnaires, mais aujourd'hui, il y a bien 3 ou 4 abandons chez des jeunes pour un qui tiendra le coup... sur des périodes très courtes... Quid ?
Gaby
 
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Message par Zorglub » 25 Juin 2010, 20:30

Et pourtant la France a des allures d'Eldorado pour certains.
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Message par Sinoue » 26 Juin 2010, 00:53

Ce sujet m’intéresse pour plusieurs raisons. Notamment parce-que je fais partie de cette nouvelle génération dont on accuse de beaucoup de tares, parfois à juste titre d’ailleurs. Certains essayent de se demander si c’est plus ou moins la faute des anciens, ou des « néophytes » ; mais dans un cas comme dans l’autre c’est bien le résultat du contexte social. Ceux qui disent le contraire ne sont pas marxistes. Il ne s’agit pas de se décharger de toute responsabilité à la Domenech ou à la Woerth, mais d’analyser la situation sociale dans laquelle on vit.

A mon avis l’opinion de Gaby se rapproche de celle du NPA justement, privilégiant les méthodes de com, le charisme, « la coupe de cheveux »… Bien sur qu’il faut savoir se remettre en cause, mais je pense que c’est le propre de tout bon militant, quelles que soient ses idées. Dire qu’on ne peut s’en prendre qu’à soi-même n’amène rien que de plat et banal, surtout d’un point de vue politique. Tu essaies de te placer en objecteur de conscience tout en concédant l’énorme poids du processus de lutte de classe sur l’individualité ; tu te contredis, je te cite :

« Si l'extrême gauche ne fait pas envie, c'est à mon avis aujourd'hui d'abord de sa faute. Depuis 1945, 65 années se sont écoulées. Il y a eu la décolonisation, la croissance au Japon et en Chine, la chute de l'Union Soviétique. D'immenses progrès technologiques. Le capitalisme n'en finit pas d'avoir le hoquet, c'est le chômage, l'insécurité, la casse de la protection sociale issue du compromis du XXème siècle. Il n'y a pas assez de raisons pour s'organiser ? Bien sûr que si. »

Tu considères donc que les populations laborieuses auraient vachement envie de remettre en cause la domination bourgeoise, mais que malheureusement l’extreme gauche n’est pas assez séduisante. A mon avis tu es sceptique quant à la capacité des masses ouvrières à se mobiliser nombreuses et conscientes. Le rôle mobilisateur du parti est à mon avis plus faible que tu ne le penses. Ce n’est pas un groupe d’hommes et de femmes charismatiques qui emmènera les masses derriere eux. L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes, et avec l’aide de quelques militants ayant analysé le sens de l’histoire.

Maintenant je ne veux pas trop caractériser tes propos, tu prends bien la peine d’ajouter que « tout ne s’explique pas par l’agentivité des révolutionnaires ». Reprendre le parallèle plaisantin entre le militantisme et la séduction amoureuse est quelque chose qui a dut te tromper. Après avoir constaté le manque de convictions et de combattivité chez les jeunes de nos jours, tu finis par « quid » ? Ce qui prouve que tu te poses des questions à ce sujet, c’est donc une remise en cause, et ça donne l’occasion d’entrer dans le vif du sujet après ces réflexions « théoriques ».

Ton parti, le NPA, s’est lancé sur un pari politique d’essayer de construire quelque chose de nouveau conforme à une situation nouvelle. Après un an d’existence, force est de constater que les objectifs fixés n’ont pas été atteints, et que la désillusion s’est emparé d’une bonne partie de ses composants à l’instar du climat ambiant de la société. Le parti s’est-il remis en cause ? A-t-il changé sa politique ainsi que ses méthodes de propagande ? Ses principes fondateurs ont-ils été sujets à des révisions de circonstance ? Ses militants ont-ils été consultés pour autre chose que des histoires d’alliance électorale ? En d’autres termes, ton parti s’est-il refait une beauté afin de continuer à séduire les célibataires en mal d’âme-sœur ?...

Parlons maintenant de ta tendance, l’étincelle. Née de simples divergences au sein d’un parti de faible envergure, elle est longtemps restée comme appendice avant de se faire exclure contre son plein gré. Suite à quoi ce groupe se greffe immédiatement à l’autre principal parti d’extreme gauche, en réclamant une nouvelle fois un statut particulier lui permettant de maintenir un certain écart. On remarque une constance dans la pratique politique. Considères-tu qu’il n’y a pas eu de changements notoires dans l’évolution sociale, justifiant une remise en cause de la politique de l’étincelle et de son efficience ? Aussi il serait sympa que vous nous donniez deux-trois infos sur les orientations discutées à l’étincelle, je ne pense pas que ce soit un secret d’état.

Pour finir, un exemple de remise en cause survenues récemment à lutte ouvrière. D’après ce que je sais, les activités de rencontre avec la population se faisaient auparavant (disons depuis le peu de temps que je milite) de façon assez autochtone, avec des ventes en faible nombre et à distance temporelle rapprochées. Désormais les caravanes se sont généralisées et étendues dans des régions où l’implantation de l’organisation est particulièrement faible. On a aussi remarqué le changement de la porte-parole… Je n’ai pas la prétention de juger la fiabilité de ces changements, mais ce qui me plait, c’est que le fond des idées de LO n’a pas changé.

Voilà, donc on peut discuter des tactiques de chacun pour recruter, chaque orga a sa propre politique plus ou moins pragmatique. Mais ce n’est pas ça qui va avoir une influence décisive sur le fait que les ouvriers disent dans un premier temps : « merde » à leur patron ; puis dans un second temps : « Casse toi pauv’ con »
Sinoue
 
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Message par Gaby » 26 Juin 2010, 01:43

(Sinoue @ samedi 26 juin 2010 à 01:53 a écrit : Certains essayent de se demander si c’est plus ou moins la faute des anciens, ou des « néophytes » ; mais dans un cas comme dans l’autre c’est bien le résultat du contexte social. Ceux qui disent le contraire ne sont pas marxistes.

Ben non ce n'est vraiment pas ça, ta formulation est réductrice au point d'être fausse... Le marxisme n'est pas un bête historicisme. Contextualiser et analyser, c'est très bien, mais ce n'est pas ce qui fonde la méthode scientifique de Marx ou son programme d'action. On peut deviser ad nauseam sur les circonstances de tel développement historique, on peut s'amuser à identifier toute cause pour chaque conséquence... mais d'une part ça n'a rien de spécifique à Marx, et d'autre part, plus chiant, poussé à l'extrême c'est une invitation à ne pas innover dans son mode d'action, dans l'attente d'un facteur déclencheur qui fera le boulot pour nous. "C'est le contexte, c'est le contexte", c'est tautologique dans la mesure où ça ne dit rien sur comment peser sur ledit contexte.

J'avance une idée au fond assez simple et pas si polémique, après 70 années de progression lente alors que l'histoire a été riche, les révolutionnaires portent une responsabilité dans la situation. 70 années, c'est une éternité. Je n'ai pas de programme particulier à proposer, c'est juste un forum et je n'ai ni mandat ni temps pour réfléchir à une motion ( :w00t2: ). Je répondais à artza qui tournait en dérision l'incapacité des jeunes à s'intéresser à la politique aujourd'hui. C'est stérile. Je préfère me moquer de ceux qui n'arrivent pas plaire aux dits jeunes (et je m'inclue dans le lot). Si je crois en une chose, c'est l'audace et j'ai l'impression qu'on en manque. Les mécaniques bien huilées et la routine, faire le dos rond, conserver les Grands Livres à la façon d'un bibliothécaire pour les générations suivantes (voir les déclarations d'un camarade de LO dans l'émission de radio de Jean Birnbaum sur les Trotskystes), je ne sais pas si on peut en déduire une caractérisation de classe, mais au moins de génération : c'est un truc de vieux. Alors il ne faut pas être infantile non plus, réajustons le curseur vers un âge raisonnable, mais en tout cas je n'aime pas qu'on se moque de l'immense majorité de jeunes qui ne vont pas vers l'extrême-gauche... Ce n'est pas juste la "période", on rate plein de gens supers.

De toute évidence, sans trahir de grands secrets, c'est une discussion en termes très simples qui invite à causer d'un truc moins moral, les "possibilités de la période" (pour reprendre un tic de langage de la famille) et les objectifs du militantisme actuel, faut-il se préserver un milieu bienveillant ou peut-on être plus directement politique, etc... Mais même si on est le plus pessimiste, on peut être emmerdé par une attitude dédouanant parfaitement les organisations quant aux échecs du recrutement. Je n'y crois pas, il faut vraiment faire une critique attentive, même quand on est premier sur son secteur, on ne va pas attendre que quelqu'un fasse mieux nécessairement...

Sinon, tu t'égares complètement avec les considérations sur le parti ou ma foi dans l'action collective, que-sais-je encore, tu plaques tes préjugés et c'est vraiment hors-sujet... Si ça peut te rassurer, l'Etincelle n'a pas théorisé la nécessité de s'accrocher à un plus gros groupe du fait d'un "contexte" nondescript.
Gaby
 
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Message par Zelda » 26 Juin 2010, 09:41

(Sinoue a écrit :Notamment parce-que je fais partie de cette nouvelle génération dont on accuse de beaucoup de tares, parfois à juste titre d’ailleurs.


Vous réagissez à mon avis fort sérieusement à une remarque un peu légère et humoristique d'Artza qui est suffisamment âgé pour avoir du recul et pouvoir se permettre ce genre de généralisation. Je le recite ici parce que le fil a été coupé et du coup, on a l'impression que vous réagissez à de graves reproches.
(Artza a écrit :
(domino @ lundi 14 juin 2010 à 13:40 a écrit :
(Ca ne représente peut etre pas grand chose, mais en me basant sur mon exemple, si j'étais tombé sur quelque chose comme ça plus tôt, j'aurais sans doute mis deux ans de moins à faire le pas vers une orga trots.)

Très bon exemple qui montre toute la distance entre hommes de générations différentes et expliquent bien des incompréhensions.

Un garçon fréquentait une fille pendant deux ans avant de coucher avec elle et discutait le matin avec un pote et se retrouvait le soir même à diffuser un tract à une bouche de métro!

Aujourd'hui on rencontre une fille dans une soirée vers 21 h., et on termine la nuit avec elle... on discute pendant trois ans avec un(e) de LO, pour comprendre que...que ça vaut le coup de poursuivre la discussion!


:hinhin: Faut se détendre un peu les garçons. Moi ça m'a bien fait rire, moi qui fait partie d'une troisième génération, celle de l'entre deux... qui draguait et militait modérément vite.

Cela ne signifie pas comme tu le dis Sinoue qu'Artza "accuse cette nouvelle génération de plein de tares". Chaque génération porte les qualités et les défauts de son époque, et surtout, chaque individu n'est pas obligé d'être totalement conforme à "sa" génération.

De toute façon, les militants cherchent les bêtes rares... :hinhin: Qu'elles se décident vite ou réfléchissent mûrement... c'est un peu un détail. C'est même assez normal qu'elles réfléchissent beaucoup, voire longtemps (ce qui ne va pas forcément ensemble). Qu'elles se barrent vite, c'est plus embêtant mais ça n'est heureusement pas tout le monde. Mes respects à ceux qui tiennent, longtemps très longtemps, et en gardant la niaque. :prosterne: Artza pour ne citer que lui...
Zelda
 
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Message par Zelda » 26 Juin 2010, 10:06

A gaby maintenant.

a écrit :Si je crois en une chose, c'est l'audace et j'ai l'impression qu'on en manque.


Fais les activités avec audace et ramène nous les foules...
Pour moi, c'est parole de commercial.
Krivine enfile ce genre de perles depuis qu'il parle en public... avec le succès qu'on sait.
Même si la démagogie eut payé, LO aime pas; Mais il se trouve qu'accessoirement, ça paie pas des masses, en tout cas pas sur le long terme.

a écrit :Les mécaniques bien huilées et la routine, faire le dos rond, conserver les Grands Livres à la façon d'un bibliothécaire pour les générations suivantes (voir les déclarations d'un camarade de LO dans l'émission de radio de Jean Birnbaum sur les Trotskystes), je ne sais pas si on peut en déduire une caractérisation de classe, mais au moins de génération : c'est un truc de vieux. l

Et voilà, LO recrute peu de jeunes parce qu'elle sent le rance. ite missa est.
Elle passe ses journées à encourager ses militants et sympathisants à aller parler avec les gens des quartiers populaires, parler, échanger, recevoir autant qu'émettre. mais Gaby a LA réponse à tout et sait (lui seul) ce que pensent LES jeunes, LES gens les vraies, et même pourquoi ils le pensent.

a écrit :
Alors il ne faut pas être infantile non plus, réajustons le curseur vers un âge raisonnable, mais en tout cas je n'aime pas qu'on se moque de l'immense majorité de jeunes qui ne vont pas vers l'extrême-gauche... Ce n'est pas juste la "période", on rate plein de gens supers.


Comme si les gens ne faisaient pas ce qu'ils voulaient. Comme si c'est les militants qui choisissaient un quelconque "curseur"...

tu parles vraiment en commercial qui s'imagine qu'avec un bon filon, on vend des chaussures à un cul de jatte.

Le truc que j'avais quand j'étais jeune et qui était chiant, c'est d'avoir l'impression que sa génération va tout chambouler, comme ça, parce que c'est sa génération. C'est complètement con, à la réflexion, et ça te passera avant que ça me reprenne.
Zelda
 
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Message par Gaby » 26 Juin 2010, 10:27

Mais de quoi tu parles ? Pourquoi tu es si agressive ? Zelda, si je veux dire "LO sent le rance", je dis "LO sent le rance". Je n'ai pas l'habitude de tourner autour du pot, et je mets les formes que je veux. Si je ne le dis pas, merci de ne pas me prêter des mots avec guillemets. Si je veux dire que les difficultés rencontrées par les révolutionnaires sont en partie de leur responsabilité et que s'ils ne font pas envie, ce n'est pas seulement parce qu'ils sont à contre-courant, je le dis tel quel et je ne fais pas semblant de tout savoir (ça vient d'où cette idée que je sais tout ce que les gens pensent ? incompréhensible). Après on peut faire le détail mais est-ce le lieu ? Je pense que la presse révolutionnaire par exemple pourrait être bien meilleure, qu'il ne faut pas avoir peur des nouveaux médias, etc (il y a de bonnes décisions récemment de la part de LO par exemple, la newsletter c'est cool, maintenant il faut la promouvoir). Je pense que l'utilisation des romans est fondamentalement juste mais excessive aujourd'hui... on pourrait parler de plein de trucs. Quand artza compare la séduction et le militantisme, et bien c'est vraiment une perche pour souligner que le séducteur peut s'y prendre comme un manche et que ça explique souvent les résultats qu'il a.
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