Un nouveau parti communiste

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Gaijin » 24 Mai 2012, 22:39

(quijote @ jeudi 24 mai 2012 à 23:25 a écrit :Malheureusement , y'en a  pas d'autre..

Très limitatif... Il y a toujours plusieurs solutions. Un exemple, celle des capitalistes, certe qui ne correspond pas aux intérêts des ouvriers, mais qui existe aussi. Non, le discours des communistes n'est pas l'unique voie. A nous de convaincre qu'elle est la solution aux problèmes actuelles.

Je pense au contraire que réfléchir aux partis ouvriers est aussi intéressant que réfléchir que à construire son parti ouvrier.
Gaijin
 
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Message par Zelda » 25 Mai 2012, 05:02

Bonjour Gaijin et bienvenue sur le forum.
Personne sur ce forum ne veut construire "son" parti ouvrier, ni "celui de LO".
Par contre, les gens de ce forum veulent constuire le parti révolutionnaire de la classe ouvrière, quelle tête précise il aura, on ne sait pas. Mais les vertus fondamentales qu'on lui prête, c'est qu'il ne trahisse jamais les intérêts généraux politiques des travailleurs (travailleurs au chômage compris), et qu'il en reflète la fraction la plus combative.
Dans trahison, nous entendons "aller au gouvernement pour ne pas y mener une politique ouvrière".
Zelda
 
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Message par Matrok » 25 Mai 2012, 08:21

(com_71 @ jeudi 24 mai 2012 à 22:34 a écrit : Sauf votre respect votre truc ça fait discussion de rabbins kabbalistes.
Si il y a X partis les révolutionnaires ne peuvent refuser la perspective qu'un autre se constitue (parce que libertés démocratiques et gnangnangnan...). Donc s'il y a X partis il faut envisager la construction du (X+1)ème. Donc il faut militer pour la construction d'un infini dénombrable de partis révolutionnaires... Au secours...
C'était à ça que je pensais quand j'écrivais que les remontrances de nosiarvi7 sont absurdes.
Matrok
 
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Message par nosiarvi7 » 25 Mai 2012, 15:05

ce lien a surement déja été donné, mais pour ceux qui ne connaissent pas :
les fils de la nuit
nosiarvi7
 
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Message par Puig Antich » 29 Mai 2012, 01:39

Le parti c'est le programme, et le programme doit être construit à partir du contenu économique et des problèmes sociaux actuels, c'est de là qu'il faut partir, et c'est pour cette raison, notamment, qu'il existe plusieurs courants, plusieurs organisations.

Certaines pensent qu'il faut un programme de revendications économiques immédiates, et démocratiques, et qu'on peut créer à partir de là un parti large qui transcroissera automatiquement en parti révolutionnaire : c'est le calcul NPA, qui visiblement ne fonctionne pas.

D'autres montrent un attachement plus clair au programme communiste, avec quand même, souvent, une forte dose de syndicalisme en période électorale (programme de lutte, programme de défense des travailleurs, etc.), même si on sent dans les interventions des déclarations plus nombreuses sur la question du pouvoir et du socialisme dans la dernière campagne : c'est LO. Le PT et sa République ne méritent pas à mon sens beaucoup de discussions.

A mon sens, il faut creuser cette question programmatique, car l'aggravation de la crise doit pousser les révolutionnaires, à côté des revendications immédiates, ou même "transitoires" au sens du programme de Trotsky de 1938, poser la question du contenu économique du socialisme, sur la base de la structure actuelle de l'économie.

Le contrôle des transactions, des prix, des banques et même de la production qui forment le socle de ce programme sont des éléments importants. Mais ils ne suffisent pas car l'abondance matérielle est telle que des transformations directement communistes sont possibles, formulables et nécessaires pour sortir la société de l'impasse.

Ces mécanismes de contrôle ne posent pas la question essentielle de la révolution : l'extinction du salariat, de l'économie mercantile,. Posés comme ça, ils donnent l'impression d'une URSS démocratisée. On peut penser (ou non) que c'était la question objective en 1938, ce n'est plus le cas aujourd'hui, où on peut très concrètement revendiquer la gratuité des biens et des services nécessaires à la vie (logement, nourriture, habillement, etc.), et donc rendre superflu le salariat, tant la surproduction et la super-productivité sont patentes. Il faut se rappeler de plus de la conclusion de " Salaire, prix et profit " de Marx, où il explique que " un salaire juste " est un mot d'ordre conservateur, et " abolition du salariat " un mot d'ordre révolutionnaire : et traduire ça pratiquement.

De même, la planification sociale est bien plus facile aujourd'hui, compte tenu des outils technologiques qui existent. Ce qu'on pouvait se représenter comme les phases inférieures du socialisme au début du siècle ou encore dans les années 30 ne se posent plus du tout de la même façon maintenant, où la question fondamentale n'est pas de développer l'industrie, mais de la maîtriser, d'en faire décroitre bien des secteurs, d'en supprimer d'autres, tout en favorisant l'innovation dans d'autres encore.

On est plus sur une question de répartition des instruments de production que de développement économique de nations dominés par l'impérialisme sur le marché mondial, comme c'était objectivement la situation dans laquelle se retrouvait les bolcheviks en Russie après l'échec de la révolution allemande. Il faut réfléchir à tout l'impensé qu'a produit cette situation, pour établir un programme de transformation socialiste de la société.

Je crois que c'est ces questions qu'il faut régler pour régler la question du parti, et pas seulement des questions d'arithmétiques ou de déblatérer sur le " pluralisme révolutionnaire " ou la fusion d'organisations qui n'ont pas, pour l'instant, les mêmes chemins.
Puig Antich
 
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Message par nosiarvi7 » 29 Mai 2012, 15:32

a écrit :A mon sens, il faut creuser cette question programmatique, car l'aggravation de la crise doit pousser les révolutionnaires, à côté des revendications immédiates, ou même "transitoires" au sens du programme de Trotsky de 1938, poser la question du contenu économique du socialisme, sur la base de la structure actuelle de l'économie.

Je ne comprend pas très bien ce que tu veux dire?
Dis tu que la révolution est plus "facile" qu'en 38 et qu'il faut donc aller au delà du programme de transition?
nosiarvi7
 
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Message par Puig Antich » 29 Mai 2012, 18:55

La révolution politique est pas forcément plus facile, mais la révolution sociale et les réformes économiques communistes, si, ça semble évident. Le développement capitaliste lui-même ronge la loi de la valeur, puisque l'argent n'a plus aucune espèce de signification concernant des secteurs ultra-surproductifs comme l'agriculture, le logement dont les constructions ont été rentabilisé 100 000 fois par l'extorsion des loyers, et de même la " socialisation des coûts " (c'est à dire du travail) dans la santé, l'éducation, tout ce qui permet aux gens de vivre, est une question simplement technique, pas de développement des forces productives.

Du coup, si l'idée principale du programme de transition est toujours valide (pousser en avant des revendications contradictoires avec le régime bourgeois), la formulation de ces revendications différent à mon avis dans tout un tas de domaines, et par exemple la maîtrise de la comptabilité des entreprises, pour être un objectif juste, ne va pas à mon avis assez loin. Grosso modo, dans la situation par exemple de la Russie, le contrôle ouvrier sur la production capitaliste et son développement, parce que c'est ça dont il s'agissait, était un objectif juste : en soi, il n'avait rien de socialiste au plan économique. Aujourd'hui on peut dire : la santé, l'éducation, même sous le capitalisme, sont plus ou moins socialisés, plus ou moins proches de la gratuité, c'est tout à fait possible de faire la même chose avec le logement, l'énergie, les denrées alimentaires, etc - et on peut poser la question de la propriété à partir de cela. Ça n'est pas l'intégralité du programme communiste, mais c'est des revendications communistes tout simplement parce que, globalement, ce que l'on s'imaginait comme le stade inférieur du socialisme dans les années 30 à l'époque de l'industrialisation mécanique, ne ressemblera pas au stade inférieur du socialisme à l'époque des nouvelles technologies.
Puig Antich
 
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Message par jedi69 » 29 Mai 2012, 19:48

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(Puig Antich @ mardi 29 mai 2012 à 01:39 a écrit :Le parti c'est le programme, et le programme doit être construit à partir du contenu économique et des problèmes sociaux actuels, c'est de là qu'il faut partir, et c'est pour cette raison, notamment, qu'il existe plusieurs courants, plusieurs organisations.

[...]

Je crois que c'est ces questions qu'il faut régler pour régler la question du parti, et pas seulement des questions d'arithmétiques ou de déblatérer sur le " pluralisme révolutionnaire " ou la fusion d'organisations qui n'ont pas, pour l'instant, les mêmes chemins.


Déjà il y a les expériences passée qui sont importante pour faire quoique ce soit ...

"Le Manifeste du Parti Communiste" c'est la base d'une organisation Internationale du prolétariat, et en particulier de son avant-garde.

Les 4 Internationales ont eu leurs rôles respectifs ... la 2ème allant plus loin que la 1ère, et les suivantes allant plus loin que les précédentes ...

La première a mis un terme au socialisme utopique dans les rangs des communistes avec l'éducation, la formation du matérialisme-dialectique, du matérialisme historique, du socialisme scientifique de Marx & Engels qu'on retrouve en concentré dans le Manifeste. La 1ère Internationale a fait converger les révolutionnaires(socialiste utopiques, anarchistes, radicaux) des 4 coins du monde capitaliste, urbain et industriel avant, pendant et après les mouvements révolutionnaires internationaux en Europe en 1848.

La 2ème s'est construit dans le souffle lointain de LA GUERRE DE SÉCESSION, et des cendres de LA COMMUNE DE PARIS. Les militants socialistes aux USA déjà bien influencés par leur propre histoire : la Guerre de Sécession, qui finalement leur en a appris énormément sur le capitalisme, la bourgeoisie, l'internationalisme. Les idées de Marx & Engels avaient en vérité énormément de possibilités pour s'implanter. C'est pas un hasard si Marx avaient proposé de déménagé les bureaux de la 1ère Internationale là bas.. En 1871, La Commune de Paris a tranché dans les idées politiques, révélant encore une fois la précieuse nécessité du PARTI prolétarien révolutionnaire, de ses militants, de son programme qui a manqué à cet événement historique majeur. Motivé par cette réalisation sans précédent du prolétariat indépendant, avec pour objectif de réaliser ça en plus grand aux 4 coins des pays industrialisés où existaient les fortes concentrations de la classe ouvrière mondiale, la 2ème Internationale s'est construit.

Les grèves générales en Europe et la révolution Russe de 1905 ont encore tranché entre 2 conceptions qui subsistaient encore côte à côte dans le mouvement ouvrier : "réforme ou révolution" ... une conception lente du capitalisme vers le communisme qui s'est révélé une trahison des intérêts de la classe ouvrière internationale avec le soutient de la 1ère guerre mondiale, le repartage des colonies, contre la conception révolutionnaire qui a finalement vaincus avec la révolution d'Octobre 1917 en Russie, avec à sa tête les Bolcheviques, dont Lénine & Trotsky ...

La 3ème Internationale s'est construit dans une période révolutionnaire des travailleurs, des rangs de la 2ème Internationale, de la gauche minoritaire de la 2ème Internationale, et des millions de travailleurs, l'écrasante majorité qui apprenaient la politique dans le feu de l'action sur toute la planète. Ça sortait du cercle Européen. Par la Russie le prolétariat touchait la L’Empire Ottoman, la Chine et l'Inde ... par les pays colonisateurs européens, on touchait donc les colonies ou les ex-colonies d'Amérique et bien sûr les USA. Le spectre du communisme hantait désormais le monde entier. l'URSS devenait une terre de ralliement pour tous les opprimés de la planète, pour tous les damnés de la terre. Les écoles du Parti Communiste Russe ne reniaient rien de l'héritage de Marx, Engels, des autres Internationales tant qu'elles étaient révolutionnaires ... Bilan et perspectives se faisant en permanence dans les rangs des nouveaux militants communistes formaient à Moscou, ou sous l'influence de la 3ème Internationale aux 4 coins du monde.

Du vivant de Trotsky, alors que c'était un pays sous-développé, l'URSS est devenu la 2ème puissance économique de la planète, passant devant l'Allemagne 1ère puissance économique européenne ... en fin il ne manquait pas grand chose pour faire un boum économique sans précédent en Europe de l'Ouest et dans le monde entier, pour sortir de l'arriération, du sous-développement déjà à cette époque ... La 4ème Internationale est née au milieu de cette situation mondiale de reflux des idées communistes à cause du stalinisme, du "SOCIALISME DANS UNE SEUL PAYS" ... et de ses prédécesseurs réformistes, sociaux-démocrates ... ils ont tout fait pour saboter la révolution prolétarienne internationale ... pour liquider leurs dirigeants, les Rosa Luxembourg, les Karl Liebknecht ... la 4ème Internationale a été exclu de la classe ouvrière mondiale les armes à la main. Ou le peux de Trotskistes qui subsistaient étaient ultra minoritaires, c'étaient des survivants du stalinisme, du fascisme, de la guerre mondiale, des rafales de balles, des bombardements, des bombes atomiques, des impérialistes, du nouveau repartage des colonies, des marchés, de la main d'oeuvre mondiale ...

Les communistes révolutionnaires ont ça comme héritage mondiale ... des militants communistes révolutionnaires qu'on comptait sur les doigts de la main dans les grandes villes industrielles de la planète ... quand il y en avait. Depuis la fin de la 2ème guerre mondiale 3 - 4 générations se sont succédées. Les rangs des communistes révolutionnaires ne cessent de croître. Ce sont surtout les luttes qui fournissent des novices, des passionnés ... dans le passé c'était les 1848, la guerre de sécession, la commune de Paris, les révolution Russes, et même les luttes, les grèves générales, les révolutions sabotées par la sociale démocratie, les bureaucrates staliniens ...

Alors oui c'est sûr les conditions économique changent depuis 2 siècles, les technologies, les sciences, la culture même du prolétariat change ... on est loin des analphabètes, des illettrés, des incultes ... en fin pas partout ... on est à l'ère des fusées spatiales, des avions hypersoniques, des communications à la vitesse de la lumière partout dans le monde ... oui les conditions OBJECTIVES, les conditions économiques changent, ça donne un système capitalisme au bout du rouleaux, une monstruosité sans précédent : 1 milliard d'affamés, autant de mal nourris, des bidonvilles ... alors qu'on a les capacités de nourrir 2 fois l'Humanité ... qu'on construit des pâtés de maisons, des villes ou des building comme à DUBAI en l'espace de quelques mois, même pas 1 an ...

Oui c'est ça les nouvelles conditions économiques ...

Qu'est ce que ça change pour le parti bolchevique moderne fondamentalement, qu'est ce que ça change pour les militants communistes révolutionnaires à l'heure actuelle fondamentalement ?

On doit exister, on doit construire le Parti Communiste révolutionnaire, perpétuer la traditions communiste révolutionnaire des travailleurs du monde entier.

Quand au programme immédiat :

(Puig Antich @ mardi 29 mai 2012 à 01:39 a écrit :
Le contrôle des transactions, des prix, des banques et même de la production qui forment le socle de ce programme sont des éléments importants. Mais ils ne suffisent pas car l'abondance matérielle est telle que des transformations directement communistes sont possibles, formulables et nécessaires pour sortir la société de l'impasse.

Ces mécanismes de contrôle ne posent pas la question essentielle de la révolution : l'extinction du salariat, de l'économie mercantile,. Posés comme ça, ils donnent l'impression d'une URSS démocratisée. On peut penser (ou non) que c'était la question objective en 1938, ce n'est plus le cas aujourd'hui, où on peut très concrètement revendiquer la gratuité des biens et des services nécessaires à la vie (logement, nourriture, habillement, etc.), et donc rendre superflu le salariat, tant la surproduction et la super-productivité sont patentes. Il faut se rappeler de plus de la conclusion de " Salaire, prix et profit " de Marx, où il explique que " un salaire juste " est un mot d'ordre conservateur, et " abolition du salariat " un mot d'ordre révolutionnaire : et traduire ça pratiquement.


Nathalie rappelle les objectifs fondamentaux du communisme, une société sans classe, sans argent, sans exploitation ...

Mais pour arriver là, elle ne fait pas dans l'anarchie, mais dans le programme de transition ... que les travailleurs maîtrisent l'argent, les banques, les multinationales, les milliards, les millions, les prix, les salaires et ça sera à eux d'arriver à la fin de l'argent donc des salaires, des prix, de l'exploitation, du salariat ... elle le dit juste d'une autre manière ...il y a des synonymes, des ressemblances ... c'est pas diamétralement opposé aux intérêts des travailleurs en lutte, quasi révolutionnaire ...

Donc Lutte Ouvrière rappelle les objectifs de Marx, Engels, Lénine, Trotsky et de tant d'autres communistes, sans oublier ce qui est vitale aujourd'hui, sans semer la confusion, sans faire diversion, en parlant d'une même voie, avec un seul programme ...

En fin pour en arriver à ses conclusions dans les rangs des militants, on peut pas faire l'économie du bilan historique des "Internationales" et même de la lutte des classes depuis des millénaires ... pour expliquer les habitudes, les réflexes, l'éducation des classes dominantes, pour enfin les combattre efficacement, pour armer les militants, les travailleurs, leur entourage etc, etc ...

(Puig Antich @ mardi 29 mai 2012 à 01:39 a écrit :
De même, la planification sociale est bien plus facile aujourd'hui, compte tenu des outils technologiques qui existent. Ce qu'on pouvait se représenter comme les phases inférieures du socialisme au début du siècle ou encore dans les années 30 ne se posent plus du tout de la même façon maintenant, où la question fondamentale n'est pas de développer l'industrie, mais de la maîtriser, d'en faire décroitre bien des secteurs, d'en supprimer d'autres, tout en favorisant l'innovation dans d'autres encore.


C'est inquiétant ce mot ...

On est plus de 7 milliards d'êtres humains ... au début du 20ème siècle on était 1.6 milliard ... tu vois la croissance ?

il y a 1 milliard d'affamés, autant de mal nourris, des bidonvilles à perte de vue ...

IL faudra une politique d’industrialisation moderne mondiale, des plus efficace, des plus propres pour satisfaire les besoins de chacun aux 4 coins de la planète ... c'est pas les capacités qui manque ... et ça pourra que croître dans son ensemble ...

Sachant que cette population mondiale va inévitablement "exploser" dans la joie et la bonne humeur :roll: ... pour la plus grande frayeur des écolo-bio-décroissant réactionnaires ... en fin on ira sur la Lune, Mars ... etc, etc ... des projets existent déjà depuis des dizaines d'années ... et d'année en année les projets s'affinent, sont plus facile a réaliser grâce aux progrès, eux aussi ont des programmes de transition ... et des progrès ils exploseront dans la dictature du prolétariat ... sans parler dans le communisme, sans salariat, sans frontières ... :roll:

(Puig Antich @ mardi 29 mai 2012 à 01:39 a écrit :
On est plus sur une question de répartition des instruments de production que de développement économique de nations dominés par l'impérialisme sur le marché mondial, comme c'était objectivement la situation dans laquelle se retrouvait les bolcheviks en Russie après l'échec de la révolution allemande. Il faut réfléchir à tout l'impensé qu'a produit cette situation, pour établir un programme de transformation socialiste de la société.


En fin voilà mes réflexions, qu'elles sont les tiennes ?

Le prolétariat n'a pas seulement réfléchit depuis Marx et Engels mais il a aussi réalisé ... et dirigeait par des communistes révolutionnaires ses objectifs sont claires : à chacun selon ses besoins à chacun selon ses capacités par exemple ... l'abondance condition de la liberté du genre humain de chaque être humain autre exemple ...

Mais voilà les communistes révolutionnaires ne sont pas des anarchistes, mais des scientifiques, mesurent les processus, les transitions, la réalité, le passé pour comprendre l'actualité, l'actualité pour agir en connaissance de cause là où il y a urgence, là où c'est vitale pour les travailleurs du monde entier ... et la question du parti est essentiel depuis LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE ... et c'est Lénine qui y a vraiment répondu concrètement à cette nécessité impérieuse ... oui à la modernité, aux nouvelles conditions économiques, mais faut pas tourner le dos aux traditions communistes révolutionnaires ...

A+
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Message par Puig Antich » 29 Mai 2012, 20:07

Marx expliquait déjà dans le Manifeste que la malnutrition dans le capitalisme n'a rien à voir avec le niveau de production agricole, mais au défaut de demande solvable (il y a " trop de richesses " pour le capital). C'est d'autant plus vrai aujourd'hui. La question de l'agriculture, ce n'est pas nécessairement d'augmenter la production, c'est de la ré-organiser, revoir la division internationale du travail, les techniques, etc. Et oui, bien sûr qu'il faut faire décroitre bien des industries : l'industrie d'armement, l'industrie de l'automobile individuelle, l'industrie de l'emballage, l'industrie de la publicité. C'est l'évidence. Le communisme c'est répondre aux besoins sociaux, pas produire pour produire, accumuler pour accumuler.

Quant à l'anarchisme, j'aimerais bien savoir où tu le vois.
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Message par jedi69 » 30 Mai 2012, 16:02

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(Puig Antich @ mardi 29 mai 2012 à 20:07 a écrit :Marx expliquait déjà dans le Manifeste que la malnutrition dans le capitalisme n'a rien à voir avec le niveau de production agricole, mais au défaut de demande solvable (il y a " trop de richesses " pour le capital). C'est d'autant plus vrai aujourd'hui. La question de l'agriculture, ce n'est pas nécessairement d'augmenter la production, c'est de la ré-organiser, revoir la division internationale du travail, les techniques, etc.

Et oui, bien sûr qu'il faut faire décroitre bien des industries : l'industrie d'armement, l'industrie de l'automobile individuelle, l'industrie de l'emballage, l'industrie de la publicité. C'est l'évidence. Le communisme c'est répondre aux besoins sociaux, pas produire pour produire, accumuler pour accumuler.


Waou faire appelle à Marx pour la décroissance ...

Alors même comme-ça, en prenant secteur par secteur ... l'agriculture mondiale va inévitablement se moderniser aux 4 coins du monde pour produire plus et mieux, pour réduire le travail, l'exploitation et en fin mettre un terme au salariat 8)

(Puig Antich @ mardi 29 mai 2012 à 20:07 a écrit :Quant à l'anarchisme, j'aimerais bien savoir où tu le vois.


Comment tu passes du capitalisme au communisme, du salariat à la fin du salariat ... quelle est le rôle des salariés ? Comment s'y prennent-ils ? Quel est le programme de transition pour aller dans ce sens là ?

Vu qu'il n'y pas de réponse dans ce sens là ... à part une évocation "des réflexions" de ta part .... voilà je préfère le programme de transition et le rappel des perspectives communistes de Nathalie ou des publications de Lutte Ouvrière.

A+
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