http://www.forumamislo.net

Salut camarades,

Le 28 septembre 1864, il y a 150 ans, était fondée l’Association Internationale des Travailleurs (AIT), au cours d'une réunion au Saint Martin's Hall à Londres, des leaders ouvriers européens mettaient sur pied, se qui deviendra la « Première internationale ouvrière ».

Karl Marx expliquait le but de l’Association Internationale des Travailleurs ainsi : « Combiner, de généraliser et de donner de l’uniformité aux efforts, encore désunis, dans les différentes contrées, pour l’émancipation de la classe ouvrière ».

Je recherche un article de fond ou un bouquin concernant l'AIT, notamment les circonstances de sa fondation...

Si vous avez cela sous la main, des sources, merci...

Fraternellement,
GdM

Sur le site marxists.org on trouve un gros article de Kautsky sur l'AIT. Il ne répond pas à toute ta question mais donne à réfléchir. Peut-être le connais-tu déjà.

Salut artza,

Merci pour ce conseil de lecture, je ne connaissais pas ce document écrit par Kautsky, pour le 60e anniversaire de l'AIT...

Histoire de la première internationale (1864-1876)

https://www.marxists.org/francais/kauts ... 240000.htm

De plus, ce texte de David Riazanov, datant de 1919, plus court, est aussi très bien. A mettre en lien avec la 8e Conférence, qu'il avait faite en 1922...

La fondation de la première Internationale

https://www.marxists.org/francais/riaza ... emiere.htm

Fraternellement,
GdM

Tu évoques les circonstances de la fondation de l'AIT.

On trouve bien des choses dans les bios de Marx de Riazanov, Nicolaesky et même celle de Rühle qui est rigolote.

A ce sujet tu seras sans doute intéressé par la lecture de L'émancipation des travailleurs de Mathieu Léonard que j'ai acheté à la fête de LO l'an dernier. http://www.lafabrique.fr/catalogue.php?idArt=619

Olac2013 a écrit :......... L'émancipation des travailleurs de Mathieu Léonard .......

Beaucoup de choses intéressantes à lire, c’est très développé, parfois des longueurs.

J’ai néanmoins quelques réticences :

1) A la fin du dernier chapitre l’auteur montre que sa préférence va aux syndicalistes–révolutionnaires qui selon lui seraient des continuateurs plus authentiques des idéaux de l’AIT que les sociaux-démocrates de la deuxième internationale. Il fustige à juste titre la trahison de ces derniers lors du déclenchement de la première guerre mondiale. Mais les directions synd-rev furent-elles plus fidèlement internationalistes à l’été 14? Rosmer et Monatte se sont retrouvés tout aussi minoritaires que Luxemburg et Liebknecht dans leur milieu respectif. Monatte raconte quelque part que c’est Trotsky qui lui a remonté le moral alors que les capitulations des principales organisations de la classe ouvrière se succédaient.

2) La conclusion, in cauda venenum, où l’auteur s’autorise à établir une filiation blanquisme, bolchevisme, bureaucratie (cannibale s’il vous plaît) et univers concentrationnaire (suivez la flèche ! ) qui fleure bon l’anar mais qui outre que c’est hors de propos ne me convainc pas. Furet faisait encore plus fort : il remontait à Robespierre.

Bon d’accord, Furet j’exagère !

C’est pratique le schématisme, cela vous a un air radical et super-critique-critique mais ce n’est pas une garantie !


Le livre mériterait une recension complète mais je n’ai pas de temps à y consacrer.