Les forces productives ont cessé...

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par cockney red » 23 Oct 2003, 12:59

J'en profite puisqu'il doit y avoir ici des gens compétents sur cette question.

Que signifie "les forces productives ont cessé de croître" ?
Et quelles seraient les implications de cette analyse ?

Puisqu'il semble que cette thèse est centrale chez ceux qui viennent du "lambertisme", il me paraît utile d'en discuter ici.
cockney red
 
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Message par cockney red » 23 Oct 2003, 13:31

Merci.

Mais qu'est-ce que cela implique stratégiquement et au niveau de la propagande quotidienne qui empêche de lutter dans la même organisation ou "internationale" que la Ligue ?

Surtout pour les courants exclus par lambert et ses pratiques autocratiques.

Brièvement bien sûr.
cockney red
 
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Message par stef » 23 Oct 2003, 13:50

Et pour revenir à la première question, il faut aussi mesurer l'enjeu de cette discussion :
:marx: explique :
CITATION Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur être; c'est inversement leur être social qui détermine leur conscience. À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n'en est que l'expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles s'étaient mues jusqu'alors. De formes de développement des forces productives qu'ils étaient ces rapports en deviennent des entraves. Alors s'ouvre une époque de révolution sociale. [/quote]
(Critique de l'économie politique (Préface)

Autrement dit, ce qui justifie la perspective de l'expropriation du Capital, c'est justement que le rapports de production (capitalistes) sont un obstacle au développement des forces productives.

Bref, si on considère que notre époque en est une où les forces productives se développent, on considère ipso facto que la seule perspective réaliste est celle du réformisme. Bref, tout ceci n'est pas ss conséquences...
stef
 
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Message par cockney red » 23 Oct 2003, 13:52

CITATION Maintenant, la question se pose peu - je ne crois pas que la ligue ait envie de nous voir débarquer, et elle a toujours exclu de ses rangs les militants qui partagaient notre politique.[/quote]

Pourtant il me semble qu'aujourd'hui certains courants exclus de l'OCI sont rentrés à la Ligue.

Les partisans FUO type mathieu sont-ils si éloignés que ça de vos positions ?
cockney red
 
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Message par cockney red » 23 Oct 2003, 14:10

Matti y a fini et son site fait la promotion de lord keynes comme panacée à la crise du capitalisme.

mais si mathieu n'y est pas allé avec lui, c'est qu'il ne partage pas cet enthousiasme pour les recettes de sauvetage du capital.
cockney red
 
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Message par Louis » 23 Oct 2003, 14:14

enfin, je décéle chez le camarade wolf un odieux révisionisme a base pabliste qui lui fait émousser la lame acérée de la critique marxiste remise a l'honneur par le camarade just ! Face au plaisantin Mandel, qui expliquait que le capitalisme loin de tomber dans une agonie "quasi automatique" était capable de rebondir, d'inventer de nouvelles techniques (l'informatique et l'automatisation, dans les années 60) , de nouvelles formes et de nouveaux marchés, le camarade juste faisait sienne le pronostic du programme de transition, dont la moindre virgule remise en cause vous vallait au mieux une moue méprisante, au pire le poing sur la gueule dans les années 70 face a un militant de l'ajs "brut de décoffrage"

CITATION La prémisse économique de la révolution prolétarienne est arrivée depuis longtemps au point le plus élevé qui puisse être atteint sous le capitalisme. Les forces productives de l’humanité ont cessé de croître Les nouvelles inventions et les nouveaux progrès techniques ne conduisent plus à un accroissement de la richesse matérielle. Les crises conjoncturelles, dans les conditions de la crise sociale de tout le système capitaliste, accablent les masses de privations et de souffrances toujours plus grandes. La croissance du chômage approfondit, son tour, la crise financière de l’Etat et sape les systèmes monétaires ébranlés. Les gouvernements, tant démocratiques que fascistes, vont d’une banqueroute à l’autre[/quote]

donc, wolf et stef peuvent ils nous expliquer que ce passage est pour eux toujours valable, et en quoi il est plus avisé que les analyses de mandel, qui s'il s'est trompé sur tel ou tel point ne s'est pas enférré dans une lecture si contraire au simple bon sens d'autres ?
Louis
 
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