Les signes de la crise qui vient

Marxisme et mouvement ouvrier.

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par admin » 18 Oct 2017, 13:58

Quand il y a citation, essayez d'indiquer de qui est le passage cité. La balise est : [quote="le_nom"]
admin
Site Admin
 
Message(s) : 77
Inscription : 18 Juin 2013, 00:26

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par logan » 19 Oct 2017, 11:36

bradley a écrit :Trotsky, dès le début du 20ème siècle, avait analysé les conséquences de ce qu'on appelle aujourd'hui mondialisation, globalisation, c'est à dire la constitution d'un marché mondial unifié et son incapacité grandissante à utiliser les forces sociales disponibles, à consommer la masse des marchandises produites et sa tendance naturelle à les détruire par les guerres économiques puis par les guerres tout court!
Endettement et spéculation sont deux des mamelles financières destructrices du système capitaliste, mamelles qui se nourrissent mutuellement.
L'endettement à la fois des pays dits "en voie de développement"-sic!-, dont l'énorme dette se traduit de plus en plus par un véritable processus de recolonisation-rappelons par exemple que sur une année le budget brésilien prévoyait 15 milliards de dollars d'investissement et 178 milliards de remboursement de la dette extérieure- même chose en Europe de l'Est permettant au capital financier, essentiellement allemand et américain, de contrôler directement les différents gouvernements, sans parler des pays développés-dette publique au Japon supérieure à 200%,supérieure à 100% aux USA, en Italie, en Belgique, en Grèce....près de 100% en France- sans parler aussi de l'énorme endettement des entreprises et des ménages...), endettement qui nourrit par ailleurs la spéculation (plus de 700000 milliards de dollars de capitaux, très majoritairement fictifs,moins de 5% des masses financières en circulation à travers toute la planète correspondent au commerce mondial de marchandises et que plus de 95% sont parasitaires, purement spéculatifs, ne trouvant pas à se rentabiliser dans des investissements productifs, producteurs d'utilité sociale).
En effet, "ce n'est pas pour rembourser les dettes de l'Etat qu'on enlève les dernières miettes, mais pour garder un peu plus longtemps un semblant de crédibilité face aux marchés financiers, dans le but de pouvoir continuer à emprunter. C'est le caractère cynique des programmes d'austérité mis en place dans les pays du sud de la zone euro; c'est uniquement pour que la zone Euro puisse maintenir encore un temps le simulacre de la capacité à rembourser ses dettes que la majorité des populations sont poussées dans la misère" (E.Lohoff et N.Trenkle, août 2012).
Le crédit qui, autrefois, contribuait au développement des forces productives, en est aujourd'hui un instrument de destruction en masse.


Salut Bradley

Assez d'accord avec toi sur l'ensemble du message.
Il faut comprendre que la dette publique est l'"aliénation de l'état au capital" (Marx)


Marx a écrit : Le Capital :
La dette publique opère comme un des agents les plus énergiques de l’accumulation primitive. Par un coup de baguette, elle dote l’argent improductif de la vertu reproductive et le convertit ainsi en capital, sans qu’il ait pour cela à subir les risques, les troubles inséparables de son emploi industriel et même de l’usure privée.[...]

Mais, à part la classe des rentiers oisifs ainsi créée, à part la fortune improvisée des financiers intermédiaires entre le gouvernement et la nation – de même que celle des traitants, marchands, manufacturiers particuliers, auxquels une bonne partie de tout emprunt rend le service d’un capital tombé du ciel – la dette publique a donné le branle aux sociétés par actions, au commerce de toute sorte de papiers négociables, aux opérations aléatoires, à l’agiotage, en somme aux jeux de bourse et à la bancocratie moderne.


En ce qui concerne les pays sous-développées ou en voie de développement, l'endettement est même une aliénation, un esclavagisme de l'état au capital... étranger.
logan
 
Message(s) : 435
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par logan » 22 Oct 2017, 22:26

Fait nouveau qui montre que la crise se rapproche, même les medias mainstream en parlent
Exemple Europe 1 :
L'économie mondiale risque de vivre une nouvelle crise majeure, d'après le FMI
le 12 octobre 2017

L'édito économique est une chronique de l'émission Europe matin

Plusieurs éléments sont de nature à créer une nouvelle crise au niveau mondial, selon le FMI. Cette menace est à prendre au sérieux, analyse Nicolas Barré, du journal Les Échos.

L'alerte vient du FMI, qui a publié mercredi un scénario catastrophe dans lequel l'économie mondiale ressemble au Titanic avant son naufrage. Pour deux raisons, les indicateurs font penser au célèbre paquebot naufragé en avril 1912. Comme le Titanic avant la collision avec un iceberg, l'économie mondiale accélère : le Fonds monétaire international vient ainsi de revoir ses prévisions de croissance à la hausse, laissant croire à une reprise durable dans de nombreux pays.

Trop d'argent dans l'économie mondiale. Mais les soutes sont de plus en plus lestées de dettes. "Alors que l'eau semble calme, les problèmes s'accumulent sous la surface et risquent de torpiller la reprise mondiale et donc de déboucher sur une crise financière mondiale comme en 2008". Comment l'expliquer ? Il y a d'abord trop d'argent dans le système financier, ce qui est une conséquence de la crise bancaire puis financière de 2008. À l'époque, les banques centrales avaient injecté de nombreux fonds dans l'économie pour sauver ces établissements too big to fail, trop gros pour s'effondrer. Cela a fini par créer des risques de bulles financières.

Le boulet de la dette. Ensuite, il y a trop de dettes dans le monde : les pays du G20 traînent un boulet de dettes qui représente plus de deux années de PIB. Si les taux d'intérêt remontent, et ils risquent de le faire, ces pays vont se retrouver étranglés. Enfin, l'ambiance de fuite en avant financière en Chine n'est pas du genre à rassurer les acteurs des différents marchés, alors que l'économie du pays revêtait jusqu'à présent une certaine stabilité. On aboutit à un cocktail détonant justifiant l'alerte du FMI : "Si rien ne change, nous allons revivre la crise de 2008." Nous voilà prévenus.


Il faut dire que le FMI tire la sonnette d'alarme à mots feutrés dans son dernier rapport sur la stabilité financière mondiale :
https://www.imf.org/en/Publications/GFS ... tober-2017
logan
 
Message(s) : 435
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par logan » 23 Oct 2017, 11:49

France Stratégie est un think tank du gouvernement.
Le site du gouvernement vient de publier une étude de cet organisme baptisée : "Comment assurer la résorption
des dettes publiques en zone euro ? «  :mrgreen:

Ce document est magnifique !

http://www.strategie.gouv.fr/sites/stra ... _-_web.pdf

Voici quelques citations issues de ce texte et la traduction :
En dix ans, le ratio de dette publique brute des pays de la zone euro est passé d’une moyenne de 65 % à plus de 90 % du PIB aujourd’hui. Plusieurs pays ont des ratios de dette supérieurs à 100 % et d’autres, comme la France, s’en rapprochent. Cette tendance fait peser un risque sur la zone euro.


1) La dette publique des pays de l'union européenne préente un risque majeur

les niveaux actuels de dette peuvent conduire les marchés à douter en certaines circonstances de la solvabilité d’un État européen.


2) La dette publique est telle que les états seront bien lachés par les financiers privés.

Quelle solution alors ? :
L’INSTAURATION D’UN IMPÔT EXCEPTIONNEL SUR LE CAPITAL IMMOBILIER RÉSIDENTIEL
Pour assurer la soutenabilité d’une dette publique considérée comme excessive, cette fois sans que l’État concerné dispose d’aucun soutien extérieur, la seule solution consiste à augmenter, d’une façon ou d’une autre, la capacité de cet État à lever l’impôt

La soutenabilité d’une dette publique excessive pourrait être crédibilisée en rééquilibrant comptablement le bilan patrimonial de l’État, par la voie d’un transfert d’actifs depuis le bilan des agents économiques privés résidents, ce transfert étant assimilable à un impôt exceptionnel sur le capital. Concrètement, une façon de procéder consiste-
rait en ce que l’État décrète qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau
droit de propriété est désormais incessible

3) Pour résoudre le problème de la dette, l'état décrete qu'une partie des biens immobiliers des particuliers lui appartient !

Oui vous avez bien lu. La proposition est de réquisitionner une partie de chaque Maison/Appartement des particuliers.
:shock:

Bien sur cela n'est qu'une proposition, mais une proposition faite sur le site du gouvernement. Bien sur le gouvernement nie toute volonté d'aller en ce sens (le temps n'est pas encore venu...)
https://www.lesechos.fr/economie-france ... 121803.php

Mais cela montre que la classe dirigeante se prépare à la crise qui vient.
Et elle s'y prépare avec des armes de destruction massive de la "classe moyenne" prête à littéralement voler la maison ou l'appartement des particuliers.

La classe moyenne est menacée de disparition, et c'est la condition sine qua non d'une situation pré révolutionnaire.
logan
 
Message(s) : 435
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par Byrrh » 23 Oct 2017, 13:15

logan a écrit :Quelle solution alors ? :
L’INSTAURATION D’UN IMPÔT EXCEPTIONNEL SUR LE CAPITAL IMMOBILIER RÉSIDENTIEL
Pour assurer la soutenabilité d’une dette publique considérée comme excessive, cette fois sans que l’État concerné dispose d’aucun soutien extérieur, la seule solution consiste à augmenter, d’une façon ou d’une autre, la capacité de cet État à lever l’impôt

La soutenabilité d’une dette publique excessive pourrait être crédibilisée en rééquilibrant comptablement le bilan patrimonial de l’État, par la voie d’un transfert d’actifs depuis le bilan des agents économiques privés résidents, ce transfert étant assimilable à un impôt exceptionnel sur le capital. Concrètement, une façon de procéder consiste-
rait en ce que l’État décrète qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau
droit de propriété est désormais incessible

3) Pour résoudre le problème de la dette, l'état décrete qu'une partie des biens immobiliers des particuliers lui appartient !

Oui vous avez bien lu. La proposition est de réquisitionner une partie de chaque Maison/Appartement des particuliers.
:shock:

(...)

Et elle s'y prépare avec des armes de destruction massive de la "classe moyenne" prête à littéralement voler la maison ou l'appartement des particuliers.

J'ai du mal à saisir les implications du texte que tu cites : l'Etat deviendrait détenteur d'une "fraction" incessible de tous les terrains construits résidentiels. Et donc ? Si un propriétaire souhaitait vendre son appartement de 40 m2 sur lequel l'Etat possédait par exemple 10 m2, il ne pourrait disposer que du fruit de la vente de 30 m2, l'Etat engrangeant le reste ? Et qui achèterait à ce propriétaire un appartement de 40 m2 dont 25 % de la surface appartiendraient à l'Etat ? A moins que le marché de l'immobilier s'écroule de façon radicale ?
Byrrh
 
Message(s) : 1286
Inscription : 10 Avr 2017, 20:35

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par logan » 23 Oct 2017, 13:35

Le passage en question :

l’État décrète qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété est désormais incessible. En conséquence, l’État deviendrait créditeur d’une somme annuelle, correspondant à une part de la fraction de la rente immobilière associée à la copossession du terrain. Concrètement, cette rente immobilière elle-même équivaut à une partie du loyer qu’un propriétaire touche lorsqu’il loue son bien, celle qui relève de la rémunération du droit d’occupation du sol (actif non produit), l’autre partie correspondant au paiement par le locataire d’une consommation de service de logement, lié à l’occupation de la maison ou de l’appartement loué (actif produit).

Tout propriétaire, désormais redevable de cette somme à l’État, pourrait choisir de ne pas la payer.
Dans ce cas, la fraction du terrain possédée par l’État augmenterait d’autant d’année en année. :mrgreen:

L’État récupèrerait alors la somme due lors de la première transaction qui interviendrait sur le bien immobilier, lors de la vente ou de la transmission à un héritier


Au cas où on aurait pas bien compris :
Cette mesure ferait porter l’effort lié au nécessaire emboursement d’une dette publique excessive sur les ménages à due proportion de leur richesse patrimoniale.


Mais plus que les détails, c'est le raisonnement qui est important :
Le gouvernement envisage des mesures radicales poour résorber la dette publique, quitte à exproprier la classe moyenne.
logan
 
Message(s) : 435
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par com_71 » 23 Oct 2017, 15:45

Et c'est quoi la différence effective entre ce projet et une augmentation des droits de mutation et de la taxe foncière ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 5984
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par logan » 23 Oct 2017, 21:24

com_71 a écrit :Et c'est quoi la différence effective entre ce projet et une augmentation des droits de mutation et de la taxe foncière ?


Dans le cas proposé par France stratégie voilà les différences :

1) L'état est copropriétaire du terrain immobilier par décret, dans une proportion à déterminer.
(contrairement au droit de mutation qui ne remet pas en cause la propriété du bien)

2) En tant que copropriétaire du terrain, l'état touche à proportion les rentes et loyers attachés à la maison / appartement
(contrairement au droit de mutation du uniquement lors de la vente/donation du bien)

3) L'état peut finir par être seul propriétaire du terrain si le particulier ne paye pas (que ce soit par choix ou par impossibilité financière)

Ce n'est plus une taxe, mais un quote-part des revenus du bien immobilier du au nouveau copropriétaire (l'état).
Bref, l'état spolie les propriétaires par simple décret.

https://www.capital.fr/immobilier/surta ... te-1249159

Cette "réflexion" est à mettre en relation avec le report des responsabilité des faillites bancaires de la banque vers les épargnants.
L'état et les banques s'appretent à ruiner -voler - la "classe moyenne". Ils étudient sérieusement la question.
logan
 
Message(s) : 435
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par com_71 » 24 Oct 2017, 15:04

A part les mots employés, qui peuvent effectivement être symboliques et marquer qu'une marche est franchie, on peut trouver une analogie de nature entre l'appropriation fiscale par l'état d'une partie du revenu de la propriété immobilière (situation actuelle) et l'appropriation pure et simple par l'état d'une partie de la propriété immobilière (situation anticipée), débouchant par voie de conséquence sur l'entrée dans les caisses de l'état... d'une part des revenus immobiliers.

Enfin, c'est l'impression que ça me fait, que tout est une question de degré, de niveau de la part perçue par l'impôt (dans le premier cas) à comparer avec la part expropriée (dans le second cas). Dans les deux cas, c'est chercher l'argent où il est !

Un autre aspect du problème est qui se plaint (potentiellement) ? La bourgeoisie a un état pour la défendre, il faut le payer, et en bon "marchands", c'est normal qu'elle souhaite que ce poids ne s'exerce pas trop sur elle. Ces plaintes (sur une spoliation projetée) ne recouvrent-elles pas des peurs de la bourgeoisie, qui détient une grande part du patrimoine immobilier ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 5984
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Re: Les signes de la crise qui vient

Message par logan » 27 Oct 2017, 07:44

com_71 a écrit :A part les mots employés, qui peuvent effectivement être symboliques et marquer qu'une marche est franchie, on peut trouver une analogie de nature entre l'appropriation fiscale par l'état d'une partie du revenu de la propriété immobilière (situation actuelle) et l'appropriation pure et simple par l'état d'une partie de la propriété immobilière (situation anticipée), débouchant par voie de conséquence sur l'entrée dans les caisses de l'état... d'une part des revenus immobiliers.

Enfin, c'est l'impression que ça me fait, que tout est une question de degré, de niveau de la part perçue par l'impôt (dans le premier cas) à comparer avec la part expropriée (dans le second cas). Dans les deux cas, c'est chercher l'argent où il est !


Encore une fois il ne faut pas trop s'attacher à la lettre de ces recommandations. Mais la radicalité des solutions proposés à la resorbption de la dette publique montre la radicalité du problème.

Je pense que oui, quand même, il y a différence de nature entre un simple impôt sur la vente/donation d'un terrain immobilier et la réquisition partielle de chaque terrain ! C'est clairement mettre un pied dans le sacro-saint droit de propriété.

Mais c'est aussi une forme de déclaration de guerre aux propriétaires foncier. En gros la rente foncière liée à l'immobilier est une captation de plus-value, mais ne crée elle-même aucune plus-value. C'est une perte pour le capital. C'est dans ce sens que le capital cherche l'argent là ou il est.

Jacquemart pourra préciser ce point car je crois qu'il en connait un rayon au niveau de la propriété du sol et de ses contradictions avec le régime capitaliste.

Donc l'état envisage de prendre l'argent d'une part chez les grands propriétaires fonciers (Le 1% qui détient plus que les 50% moins lotis), récoltant la rente.

Mais plus de la moitié de bailleurs possèdent 1 ou 2 biens immobiliers seulement !
L'état veut donc s'emparer également de la propriété foncière des ouvriers, employés, cadres qui ont pour seul patrimoine une maison, un appartement.

Un autre aspect du problème est qui se plaint (potentiellement) ? La bourgeoisie a un état pour la défendre, il faut le payer, et en bon "marchands", c'est normal qu'elle souhaite que ce poids ne s'exerce pas trop sur elle. Ces plaintes (sur une spoliation projetée) ne recouvrent-elles pas des peurs de la bourgeoisie, qui détient une grande part du patrimoine immobilier ?

Oui ce n'est pas un hasard si la revue "Challenges" dénonce cette recommandation.
Mais 2/3 des français possèdent un bien immobilier. Eux aussi sont visés.
logan
 
Message(s) : 435
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

PrécédentSuivant

Retour vers Histoire et théorie

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s)

cron