Les signes de la crise qui vient

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la lutte des classes menées par l'oligarchie

Le mot "oligarchie" est là pour "masquer" la classe bourgeoise capitaliste ?

[Cyrano]

Oligarchie? Ah, merd... mer... zut! Je suis trop lent. Evidemment, quand on se lave à l'eau froide, on est vif!

Le mot "oligarchie" ne me plait pas: ça sent le Gilet jaune qui en fait un fourre-tout: les riches, les députés, les haut-fonctionnaires. Bien sûr, je ne crois pas que Logan l'emploie dans ce sens macédoine, mais c'est un terme qui sent trop le populisme - à éviter.

[com_71]

Crise mondiale : les émergents coulent

Chute des prix des matières premières, fuite de capitaux et donc des rentrées d’argent, hausse des taux d’intérêt pour les États qui empruntent : la crise s’approfondit et prend de multiples formes pour les pays du tiers-monde.

Depuis le début de l’année, le prix du pétrole sur les marchés internationaux a été divisé par deux. C’est une catastrophe pour les pays producteurs dont les revenus pétroliers constituent souvent la plus grande part du budget de l’État. Ainsi la moitié des recettes budgétaires du Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, provient des ventes de pétrole.

Le cours du cuivre a perdu 18 % depuis le 15 janvier, celui du café 30 % depuis décembre, celui du sucre 33 % depuis fin février. Tous les pays qui vivent de l’exportation de matières premières, minérales ou agricoles, sont à genoux.

Au même moment, comme à chaque fois qu’une crise économique s’étend à l’échelle mondiale, la grande bourgeoisie et ses institutions financières rapatrient des masses de capitaux vers les pays impérialistes qui leur semblent plus sûrs. Les pays moins développés voient donc les capitaux les fuir encore plus vite qu’ils n’avaient fait lors de la crise de 2008.

La monnaie de ces pays s’effondre. Depuis le 1er janvier, le rand sud-africain et le réal brésilien ont perdu 30 % de leur valeur face au dollar, le peso mexicain 25 %.

Prenant acte de cette déconfiture, les agences de notation ont dégradé ces derniers jours la note financière de l’Afrique du Sud, de l’Angola, du Nigeria, du Mexique. Cela ne fait que rajouter de l’huile sur le feu, car ces États doivent à présent payer plus cher pour emprunter alors que leurs revenus ont fondu. L’aide financière du FMI a déjà été sollicité par 85 pays, deux fois plus qu’en 2008…

Ces pays sont souvent qualifiés « d’émergents ». Mieux vaudrait dire qu’ils s’enfoncent, et leur population avec, sous le double effet de l’épidémie et de la folie du capitalisme.

Lucien DÉTROIT

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la lutte des classes menées par l'oligarchie

Le mot "oligarchie" est là pour "masquer" la classe bourgeoise capitaliste ?

Pas du tout dans mon texte original le mot capitaliste y était. Il a sauté.
Va pour oligarchie capitaliste.

Au passage le petrole américain a chuté de 99% aujourdh'ui

*edit* ah le petrole us est negatif, ils payent pour qu'on les en débarasse à cause des couts de production et de stockage.

L'extraordinaire fragilité du système est mis au grand jour.

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Pour bien comprendre l'épisode du chomage aux usa :



https://www.visualcapitalist.com/charts ... rspective/

[ex lucky]

Il faut juste avoir en tête, que ce n'est pas une crise, même très forte, mais la fin d'un système! C'est important, car la violence des réactions de la bourgeoisie peut en surprendre plus d'un.
Et merci a GDM pour ces interventions toujours chaleureuses et encyclopédiques.

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Fin d'un système je ne sais pas mais fin d'un cycle, le cycle financiariste

Le cycle financiariste reposait sur l'explosion de la bourse, de l'endettement, de la mondialisation et sur le blocage des salaires.

La bourse a chuté de 40% , la dette monte au ciel (mais est reprise pas les banques centrales), les états découvrent les bienfaits du protectionnisme et les salaires vont baisser drastiquement.

Tant que les marchés ont confiance dans les banques centrales, garantes des dettes, nous ne sommes qu'à la 1ere étape de la crise.
Quand cela ne sera plus le cas, nous entrerons dans la 2e phase de la crise, la vraie.

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A quoi tient l'économie en 2020 :