Baisse tendancielle... ?

Marxisme et mouvement ouvrier.

Re: La crise finale du capitalisme...

Message par ex lucky » 02 Juil 2018, 16:31

Rebonjour. Un mot pour jacquemart,
Je vais le dire le plus clairement et simplement possible, pour moi,: Plus grâce a du capital constant sophistiqué, et même si la composition du capital fait que le capital constant devient de plus en plus important, cela revient au fait que la productivité de chaque travailleur se développe énormément, et que moins il y a de travail humain pour produire, plus le taux de profit baisse, car seul le travail humain créé de la valeur! C'est pourquoi la concentration du capital est devenu dingue! Quant à savoir si Darmangeat se sent plus proche de Ricardo que de Marx, demande le lui, l'explication sera très longue et compliqué.
A part cela, tu ne parle pas de l'essentiel, qui est que depuis la fin de la première mondialisation, la seule façon d'augmenter le taux de profit, c'est la guerre. C'est ça l'impérialisme. Salut.
ex lucky
 
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Capitalisme en putréfaction et crise du chaos ?

Message par logan » 18 Sep 2018, 22:22

https://mensuel.lutte-ouvriere.org//201 ... 13294.html

Je vous renvoie à la longue analyse de Lutte de classe sur la situation politique et économique mondiale :
"Contre le chaos de l’impérialisme en putréfaction, le programme de lutte de la classe ouvrière
Lutte de Classe n°194 - septembre-octobre 2018"

Cet article est d'un confusionnisme chaotique (logique vu l'angle d'analyse)
Mais nettement anti-marxiste au niveau économique
Surtout la dynamique actuelle n'est pas comprise

J'y reviens bientôt.
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Re: Capitalisme en putréfaction et crise du chaos ?

Message par logan » 18 Sep 2018, 22:32

wikipedia :
putréfaction :
le processus par lequel des corps organisés, qu'ils soient d'origine animale ou végétale dès l'instant qu'ils sont privés de vie, dégénèrent sous l'action de facteurs biologiques modifiant complètement leur aspect et leur composition.


Peux-t-on dire du capitalisme d'aujourd'hui qu'il est "privé de vie" et en "décomposition" ?

A l'heure d'une mondialisation des échanges sans précédent dans l'histoire ?
Jamais le capitalisme n'a été aussi triomphant, jamais il n'a été aussi dominant, jamais la production n'a été si importante, jamais les profits si élevés.
Mais voyez-vous, il est privé de vie, pourissant , mangé par les vers. La bonne blague. :ugeek: :mrgreen:

En fait le terme de putréfaction est un tic trotskiste de langage, renvoyant à l'expression du maître.
En 1938, Trotsky évoque le capitalisme pourissant et les conditions objectives qui ont "commencé à pourrir".
Argument qu'il lançait à la tête de ceux prétendant que la fondation de la 4e internationale était prématuré car les conditions objectives de la révolution ne seraient pas mûres.
Bref.

Oui bien sûr on peut évoquer les guerres, le chaos économique, l'hypertrophie de la finance,
oui oui oui
Tout cela montre que le capitalisme ne triomphe qu'en apparence et qu'il sape lui-même les conditions de son exploitation, comme l'a prévu Marx.
Mais ce ne sont que des premices à la crise.
Le capitalisme n'est pas en crise mais il prépare les conditions d'une crise sans précédent.

Je reviens là-dessus bientôt.
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Re: Capitalisme en putréfaction et crise du chaos ?

Message par ulm » 23 Sep 2018, 09:51

pas en crise le capitalisme? Quand tu parles de dynamique actuelle de l'economie , il me semble qu'aujourd'hui les profits du capital sont plus liés à la baisse tendancielle du taux de profit, c'est à dire le rabotage systématique du cout de main d'oueuvre, du cout de la matiere premiere etc... etc...
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Re: Capitalisme en putréfaction et crise du chaos ?

Message par ulm » 23 Sep 2018, 12:40

les capitalistes maintiennent voire augmentent leurs marges effectivement mais...

La définition même du taux de profit fait apparaître un phénomène paradoxal : l'accumulation du capital risque en permanence de le faire baisser.


Le capital constant c est présent uniquement au dénominateur. Cela signifie concrètement que plus un investissement est lourd en machines, nouvelles technologies etc … moins le taux de profit sera élevé.

Admettons que notre entreprise n’ait besoin que de main d'œuvre, le taux de profit se ramènera à TP = pl/(c+v) = pl/v. Dès que notre patron investira un peu de matériel (balais, serpillères etc …), le taux de profit baissera.

Marx expose cette tendance du capitalisme dans le Livre III du Capital.

Facteurs antagonistes
Marx lui-même a mis en évidence les facteurs antagonistes à la baisse tendancielle du taux de profit[2], c'est-à-dire les contre-tendances. Cependant aucun de ces facteurs n'apporte de remède durable, ce qui explique la hiérarchie de "tendance" vs "contre-tendance".

Hausse de l'exploitation
L'investissement dans le capital constant, en augmentant la productivité, a généralement pour effet de réduire le prix des marchandises courantes donc aussi la valeur de la force de travail (le coût nécessaire pour fournir aux salariés leur niveau de vie existant). Cela permet donc aux capitalistes d'extraire une plus-value relative (sans baisser voire en augmentant les salaires réels).

Mais il y a une limite matérielle à cette influence contraire. Dans une journée de travail de 8 heures, la part couvrant les salaires peut passer de 4 heures à 3 heures, voire à une heure, mais elle doit bien être positive ! On peut même s'intéresser à ce qui arriverait dans le cas - totalement abstrait - d'un « taux maximal d'exploitation », avec des ouvriers travaillant sans salaire : l'augmentation du capital constant fait néanmoins chuter le taux de profit !

Sous-payer les travailleurs
La mise en concurrence des travailleurs entre eux permet une pression à la baisse sur leurs salaires, qui peuvent descendre en-dessous de la valeur de la force de travail, c'est-à-dire en dessous du minimum vital...

Dépréciation du capital constant
L'augmentation de la composition technique du capital permet des gains de productivité qui en retour permettent de baisser la valeur des moyens de production, donc de freiner la hausse de la composition organique. Néanmoins, la baisse intervient a posteriori sur des moyens de production... déjà dépassés. Voir l'exemple "Entrepreneur en Bidules" ci-dessous.

Commerce international
L'accroissement du commerce international ("mondialisation") a des effets contradictoires. Premièrement, il favorise l'accumulation, donc accélère la tendance à la hausse de la composition organique. Mais il permet également une baisse du prix des denrées alimentaires et des moyens de production, donc une hausse du taux de profit.


pour maintenir leurs marges, les capitalistes qui n'arrivent à trouver de nouveaux marchés doivent jouer sur les salaires, les charges etc.....
ulm
 
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Re: Capitalisme en putréfaction et crise du chaos ?

Message par logan » 01 Oct 2018, 15:06

ulm a écrit :pas en crise le capitalisme? Quand tu parles de dynamique actuelle de l'economie , il me semble qu'aujourd'hui les profits du capital sont plus liés à la baisse tendancielle du taux de profit, c'est à dire le rabotage systématique du cout de main d'oueuvre, du cout de la matiere premiere etc... etc...


Les profits battent des records
Donc le capitalisme n'est pas en crise
Apprécions les choses simples
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Re: Capitalisme en putréfaction et crise du chaos ?

Message par ulm » 01 Oct 2018, 15:16

simple ou simpliste?
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Re: Capitalisme en putréfaction et crise du chaos ?

Message par logan » 01 Oct 2018, 20:37

ulm a écrit :les capitalistes maintiennent voire augmentent leurs marges effectivement mais...


Commerce international
L'accroissement du commerce international ("mondialisation") a des effets contradictoires. Premièrement, il favorise l'accumulation, donc accélère la tendance à la hausse de la composition organique. Mais il permet également une baisse du prix des denrées alimentaires et des moyens de production, donc une hausse du taux de profit.
...


Le commerce international ou "mondialisation" ne permet pas la baisse des prix des marchandises.

Si la mondialisation fait baisser le prix de marchandise, il ne reste pas une paragraphe, je dis bien un paragraphe, de l'oeuvre de Marx.

Dans le capital, Marx décrit une contre tendance à la loi de baisse du taux de profit :
"
Le commerce international.

Ici se pose une question qui à proprement parler sort du cadre de nos recherches : Le taux de profit plus élevé que réalisent les capitaux engagés dans le commerce international et surtout dans le commerce colonial, a-t-il pour conséquence l'augmentation du taux général du profit ?

Le commerce international rapporte un profit dont le taux est plus élevé parce qu'il offre des marchandises à des pays moins avancés au point de vue des procédés de fabrication et qu'il peut, tout en les leur cédant à un prix inférieur au leur, les vendre au-dessus de leur valeur. Le travail des pays avancés compte dans ce cas comme travail d'un poids spécifique plus élevé et est porté en compte comme travail de qualité supérieure, bien qu'il ne soit pas payé comme tel; d'où nécessairement une hausse du taux du profit. Ce qui n'empêche pas que le produit soit fourni au pays dans lequel on l'exporte à un prix moins élevé que celui auquel ce dernier pourrait le produire, la quantité de travail qui y est incorporé par le pays exportateur étant beaucoup moindre que celle que le pays moins avancé devrait y consacrer; de même un fabricant qui applique une nouvelle invention avant qu'elle soit généralisée, peut profiter de la productivité spécifique plus élevée du travail qu'il met en œuvre et réaliser un surprofit en vendant ses marchandises moins cher que ses concurrents, bien qu'à un prix qui en dépasse notablement la valeur.

D'autre part, les capitaux engagés dans les colonies rapportent des profits d'un taux plus élevé, parce que telle est la règle dans les pays peu avancés au point de vue économique, où l'on fait travailler des esclaves et des coolies et où l'on exploite le travail avec plus d'âpreté. A moins que des monopoles ne fassent sentir leur influence, rien ne s'oppose sous un régime de libre concurrence à ce que ces taux plus élevés contribuent à une majoration du taux général du profit [1]. Cependant Ricardo n'est pas de cet avis. D'après lui l'argent des marchandises vendues aux pays étrangers sert à importer des marchandises provenant de ces pays et qui, vendues dans les pays qui les importent, rapportent tout au plus un bénéfice exceptionnel et passager aux producteurs qui ont été les points de départ de l'échange. L'erreur de Ricardo apparaît dès qu'on fait abstraction de la monnaie. Le pays qui expédie aux colonies échange moins de travail contre plus de travail, bien que la différence, comme dans tout échange entre le capital et le travail, ne profite qu'à une classe. Mais le taux du profit est plus élevé dans les colonies, ce qui, dans des conditions naturelles défavorables, correspond à une dépréciation de la valeur des marchandises; par conséquent s'il y a compensation, elle n'a pas lieu au niveau primitif, comme le croit Ricardo.
"
https://www.marxists.org/francais/marx/ ... 3_13.htm#5


Donc pour Marx la mondialisation permet aux pays développés :
1) De vendre des marchandises au-dessus de leur valeur dans les pays sous développés
2) D'augmenter le taux de profit grâce à l'exploitation d'une main d'oeuvre à bas salaire dans les pays sous développés

Aucune trace de la théorie fumeuse venant de wikirouge, un site proche du NPA

Le marxisme a toujours nié que l'exploitation accrue des travailleurs permettait la baisse des prix.
Sinon la lutte pour un meilleur salaire serait aussi absurde que le prétendent les capitalistes : "Vous les travailleurs vous êtes des ânes. On ne doit pas augmenter vos salaires, car les prix vont augmenter en retour, ce que vous gagnez en salaire vous le perdrez en inflation. "

Marx a détruit de fond en comble ce point de vue, dans le Capital et dans "Salaire prix et profit".

Ce point de vu théorique a été mille fois confirmé par la pratique : Les voitures Renault sont-elles moins chère quand elles sont produites en Roumanie ? L'Iphone est-il moins cher qand il est fabriqué dans les pays d'Asie pour un salaire de misère?

Quelle entreprise serait assez stupide pour vendre sa marchandise sous le prix du marché grâce à l'emploi nouveau de bas salaires ?
Non; l'entreprise produit, elle vend au prix du marché et empoche un max de profit au passage, grâce au coût diminué de ses salaires ;

La délocalisation c'est ça : augmenter les profits en exploitant une main d'oeuvre bon macrhé.
C'est le rôle fondamental de l''union européenne : favoriser l'exploitation de la main d'oeuvre européenne à bas salaire par les entreprises les plus développés. (Voilà pourquoi on doit être contre l'UE d'ailleurs).
Concrètement : faire venir des polonais payés au lance-pierre en France pour du BTP.

Bref la hausse des salaires est une prise sur la part des profits des capitalistes. Voilà pourquoi ils n'en veulent pas.
La hausse des salaires permet aux travailleurs de gagner réellement en pouvoir d'achat , voilà pourquoi ils en veulent.
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Re: Capitalisme en putréfaction et crise du chaos ?

Message par logan » 01 Oct 2018, 20:46

Allons plus loin et relions les questions :

Marx détecte 6 contre-tendances à la baisse tendancuielle du taux de profit :
1) L'accroissement de l'exploitation du travail
2) La réduction du salaire au-dessous de la valeur de la force de travail.
3) La dépréciation des éléments du capital constant.
4) La surpopulation relative
5) Le commerce international.
6) L'accroissement du capital par actions.[/list]

Incroyable non ?
On croirait une description de la situation economique mondiale en 2018.
Cela confirme que le taux de profit ne va pas bien aujourd'hui... malgré des profits records. Oui les profits peuvent être records tandis que le taux de profit baisse, ou se maintenir (sous perfusion. )

Mais la crise si ce mot a un sens, c'est une convulsion soudaine, un apogée suprenant de douleur. NOus ne sommes pas en crise mais à l'aube d'une crise.
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Re: Capitalisme en putréfaction et crise du chaos ?

Message par logan » 01 Oct 2018, 21:12

LO :

Ce constat avait amené Lénine, il y a un siècle déjà, à parler de l’impérialisme comme du « stade sénile » du capitalisme, et Trotsky, dans le Programme de transition, à parler de « l’agonie du capitalisme ».

Cette agonie dure bien plus longtemps que Lénine et Trotsky ne l’avaient espéré. Mais la durée d’une organisation sociale ne se mesure pas à la même échelle que la vie humaine. L’humanité a payé cette longue agonie de l’organisation capitaliste de la société par deux guerres mondiales au cours du siècle dernier.

Le capitalisme a semblé connaître au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale une phase de rémission. Celle-ci était limitée et superficielle. Elle n’a duré qu’une petite vingtaine d’années, moins que la période qui s’est écoulée depuis les crises successives au début des années 1970. L’effondrement du système monétaire international a ouvert une longue période de soubresauts plus ou moins violents de la finance, sur fond de stagnation globale de la production, de chômage de masse, dont l’économie capitaliste ne parvient pas à sortir.

Que cela signifie-t-il ? C’est que le marché, c’est-à-dire la capacité d’achat d’une grande partie de la population, des classes populaires et essentiellement des salariés, ne s’accroît pas, voire recule, au point que les entreprises ne peuvent pas assurer des bénéfices en augmentation à leurs propriétaires et actionnaires par une augmentation des ventes.



Ce passage est tellement truffée d'erreurs, de conceptions fausses qu'il est difficile de savoir par où commencer.
"Ce constat avait amené Lénine, il y a un siècle déjà, à parler de l’impérialisme comme du « stade sénile » du capitalisme, et Trotsky, dans le Programme de transition, à parler de « l’agonie du capitalisme ».

Cette agonie dure bien plus longtemps que Lénine et Trotsky ne l’avaient espéré"

Ba oui une agonie d'un siècle c'est un peu long :mrgreen:
Comme si rien ne s'était passé depuis 1918 ou même 1940.

Lo ne parvient pas à périodiser les étapes historiques du capitalisme.
simple pourtant :
- Crise (au sens général) entre 1914 et 1947 (2 guerres mondiales + grande dépression)
- Développement keynesien/fordiste de 1947 à 1973 (hausse des salaires+ interventionnisme de l'état)
- Financiarisme de 1973 à aujourdh'ui (endettement, spéculation, bas salaires et chomage de masse)

Lo refuse (sans le refuser) que la capitalisme ait connu une phase exceptionnelle de prospérité et de développement depuis 1947. Et cela dure encore aujourd'hui, voir le viet nam, la chine, la Turquie, l'Inde et bien d'autres pays en voie de développement accéléré. Pas mal pour un capitalisme à l'agonie"
Oui cette phase de développement est contradictoire, chaotique pleine de danger, inégale.
Mais dans les pays développés nulle trace de crise pour le moment.

Pour les pays sous développés ca peut etre différent, eux touchent déjà du doigt les limites du n'importe quoi monétaire actuel (Turquie, Vénézuela, Russie...)

L’effondrement du système monétaire international a ouvert une longue période de soubresauts plus ou moins violents de la finance, sur fond de stagnation globale de la production, de chômage de masse, dont l’économie capitaliste ne parvient pas à sortir.

NON
Le capitalisme a développé une nouvelle phase
Pour rétablir le profit, il lui a fallu la financiarisation Et le chomage de masse
D'un coté rétablir les profits avec la spéculation jusqu'à l'absurde (capital par actions,endettement, titrisation, banque de depôt se transformant en banque d'investissement...).
De l'autre en limitant voire en baissant les salaires (stagnation des salaires des pays développés grace au chomage de masse, exploitation de la main d'oeuvre etrangère facilitée par l'UE entre autres)
Le chomage de masse fait partie du système de pression à la baisse sur les salaires, cela ne dérange en rien les capitalistes, ce n'est pas en soi un signe de crise.

Dans les pays sous développés on peut voir un chomage de masse. Mais souvent du fait que des des paysans sont jetés dans les villes, à la rue, subissant "l'accumulation primitive du capital" par "l'expropriation des cultivateurs". Cela témoigne justement de l'immense développement capitaliste sous leurs pieds et pas de son agonie !


le marché, c’est-à-dire la capacité d’achat d’une grande partie de la population, des classes populaires et essentiellement des salariés, ne s’accroît pas, voire recule, au point que les entreprises ne peuvent pas assurer des bénéfices en augmentation à leurs propriétaires et actionnaires par une augmentation des ventes.


1) Déjà le pouvoir d'achat a plutot tendance à stagner que reculer dans les pays développés. (et à augmenter drastiquement en Chine, en Inde, en Corée)
2) Lo nous sert la vielle fable ricardienne : la crise vient de la faible capacité de consommation des masses
Marx s'est battu toute sa vie contre ce point de vue simpliste

A la théorie de Lo, n'importe quel mélenchoniste peut enchérir : "on va augmenter les salaires et par là même nous sauverons le capitalisme"

Pour Marx c'est la baisse tendancielle du taux de profit le problème insoluble du capitalisme, pas la faiblesse de la consommation.
D'autant plus surprenant que les derniers articles économiques de la LDc étaient nuancés et assez différent de cette thèse démontée mille fois par MArx de la crise par la sous consommation. :shock:
logan
 
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