Merci aux administrateurs pour avoir déplacé ce fil, ça permet à tout un chacun de participer à la discussion.
Je n'ai pas lu ce "petit bouquin numérique", voici ce qui en est dit par son auteur.
La crise finale du capitalisme ou l'affirmation de la loi de la baisse du taux de profit !
de pascal Alessandri
Marx pensait que sa théorie sur la baisse tendancielle du taux de profit était une de ses plus importantes découvertes. Au moment ou il l'écrit, il parle de "baisse tendancielle". Mais en 1916, Lénine écrit "L'impérialisme stade suprême du capitalisme". Pour lui il ne s'agit plus de "baisse tendancielle" du taux de profit, car pour augmenter son taux de profit, la bourgeoisie est entrée dans l'époque des guerres et des révolutions.
Les actuelles attaques perpétuelles contre les travailleurs depuis la fin des Trente Glorieuses, en fait 15 ans environ ne servent à rien pour remonter le taux de profit, elles ne font que pourrir la vie des travailleurs. Car il est prouvé que physiologiquement et socialement, il y a un seuil indépassable. D'ailleurs la crise continue, mais pour déclencher "les Trente Glorieuses", nul besoin de "réformes"!
Voila en gros mon analyse, et malgré tous les dangers pour l'humanité, j'ai un immense espoir en la classe ouvrière pour s'organiser et créer son Parti communiste internationaliste.
J'avoue que ce résumé ne me paraît pas très intelligible, opposer comme cela Marx et Lénine me surprend, dire que les actuelles attaques perpétuelles (sic) ne servent à rien pour remonter le taux de profit me semble contradictoire avec ce que dit Marx, j'ai du mal à comprendre l'histoire du seuil indépassable, et la logique de la phrase suivante "D'ailleurs la crise continue, mais pour déclencher "les Trente Glorieuses", nul besoin de "réformes", m'échappe. Ce qui fait déjà beaucoup en peu de mots.
Autre logique qui m'échappe, C'est moi, celle de ton post initial lorsque tu dis :
(...) le capitalisme ne peut plus que avoir recours à la guerre ! Voila pourquoi les soi-disant trente glorieuses sont arrivées (...)
Quant à l'allusion à la plus grande proximité de C. Darmangeat avec Ricardo plutôt qu'avec Marx, elle me laisse quelque peu songeur...
Je veux bien que l'on entre dans le détail des arguments et des positions sur ce sujet maintes fois rebattu mais toujours discuté de la baisse tendancielle du taux de profit, ce n'est pas du tout une tentative de fuir la discussion, mais il me semble qu'il y a besoin d'arguments et de logiques un peu plus solides pour s'y confronter, non ?