écrit Le Monde du 14 mai dernier dans sa nécro, omettant volontairement ou par ignorance la grande "grande lueur" de la révolution russe et la découverte par ses jeunes ruraux des grandes villes, de leurs industries et du prolétariat qui littéralement se ruait dans les syndicats.L'envol du communisme en Chine (Gallimard, 1983), ces mémoires de Peng Shuzhi, apporte un éclairage passionnant sur la manière dont l'idéologie des Lumières et l'idée de révolution se sont répandues dans des endroits reculés pour faire d'enfants de paysans des révolutionnaires
L'envol du communisme en chine est un grand bouquin réalisé à partir d'entretien enregistré, puis rédigé en français et retraduit en chinois pour que Peng puisse tout revoir.
Ces mémoires s'arrête à Shangaï en 1924, après que Peng grandi dans un village du Hunan, le quitte pour un parcours qui le conduira jusqu'à Moscou à l'université de l'inter. com., revienne à Shangaï en 1924-25 former le parti dans la jeunesse intellectuelle et dans la classe ouvrière.
Le deuxième tome recouvrant la seconde révolution de 1925-27 n'est jamais paru. Le premier je crois est épuisé.
Tout ça serait à éditer. Mais c'est un peu de boulot. En tout cas à lire et faire lire si on met la main dessus.