a écrit :
En attendant les réponses des camarades de LO (de la LCR ou d'autres), je ne pense pas qu'on puisse affirmer que LO n'a pas d'orientation
Fais nous signe quand tu l'auras trouvée, ça m'intéresse... Mais pour l'instant, elle m'est totalement inconnue. Ca, c'est un constat. La seule chose que j'ai lu c'est que la SS n'est pas un acquis, ce qui rend pour le moins difficile toute action en sa défense...
a écrit :
je crois avoir constaté chez vous cette tendance néfaste à appeler "traîtres" ou "collaborateurs" ceux qui ne mènent pas "exactement" la même campagne que vous.
Je n'ai pour l'instant rien écrit de tel concernant la SS et c'était conscient.
Mais effectivement, je pense que sur la SS et la collaboration des dirigeants syndicaux avec Mattéi
a écrit :
ne rien faire, ne rien dire c'est aider le gouvernement et le MEDEF
On verra si ceci s'applique à quelqu'un. Maintenant, il est vrai que ce Conseil existe depuis le 13 octobre...
Pour le reste, tu as raison qu'il s'agit d'un désaccord qui remonte à l'époque de l'OCI dans le sens suivant.
:trotsky: avait noté (Les syndicats à l'époque de la décadence impérialiste):
a écrit :
Il y a un aspect commun dans le développement ou, plus exactement, dans la dégénérescence des organisations syndicales modernes dans le monde entier : c'est leur rapprochement et leur intégration au pouvoir d'Etat.
Ce processus est également caractéristique pour les syndicats neutres, sociaux-démocrates, communistes et anarchistes. Ce fait seul indique que la tendance à s’intégrer à l’Etat n’est pas inhérente à telle ou telle doctrine, mais résulte des conditions sociales communes pour tous les syndicats.
et nous pensons qu'il avait vu juste.
donc, tout une partie de notre activité sur ce plan est sous-tendue par la nécessité de défendre l'indépendance (de classe) des syndicats. Et le conseil sur la SS est évidemment une expression de cette tendance. Ce n'est pas la seule.
Donc effectivement il est certain que sur ce plan nous sommes "figés", et ce n'est pas demain la veille qu'on va se décrisper sur ce sujet !
Mais encore une fois : nous disons, nous faisons quelque chose. Que font les autres.