Voilà Caupo les deux dcuments dont je t'avais parlé, une contribution à l'histoire du MIR de Vitale, depuis sa fondation jusqu'à la scission de 1969. Intéressant pour comprendre le rôle des trotskystes dans la création de ce arti et le pourquoi de leur départ.
Sinon, le texte de pascal Allende, publié dans Punto Final sur l'histoire du MIR aussi, à mon avis bien plus intéressant.
Pour les intéressés, les deux documents sont en espagnol
MIR.rtf
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Histoire du MIR (Chili)
23 message(s)
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par Mariategui » 20 Jan 2004, 20:29
pascal Allende, deuxième partie. Manque la conclusion (période 74 en avant). Je l'ai vaguement relu et il es t fait bien plus intéressant de ce que je pensais.
MIR_35_años_por_Andres_Pascal_Allende_2_parte.doc
MIR_35_años_por_Andres_Pascal_Allende_2_parte.doc
- Mariategui
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- Inscription : 07 Déc 2003, 12:03
par boispikeur » 20 Jan 2004, 20:51
Je n'ai pas réussi à le lire non plus, il semble endommagé (je l'ai téléchargé 2 fois, et j'ai bien Adobe reader)
- boispikeur
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- Inscription : 13 Mars 2003, 21:56
par stef » 20 Jan 2004, 22:29
L'amateurisme du MIR est probable. Tout m'indique que l'accusation est fondée. Mais là encore l'essentiel s'est joué bien avant.
L'essentiel s'est joué quand le MIR - courant castriste - a soutenu "à gauche" le guvernement bourgeois de l'Unité Populaire dans le sillage de Castro.
Le drame du prolétariat chilien est là, avant tout. Allende a passé son temps à chercher le soutien des secteurs civilisés des partis bourgeois (la DC si je me rappelle bien). Et le MIR intervenait pour pousser ce gouvernement à gauche comme si un gouvernement bourgeois pouvait être transformé en gouvernement ouvrier.
Comme l'Unité populaire s'est avérée incapable de rétablir la normalité bourgeoise Pinochet s'en est chargé. Et comme le MIR n'avait aucune indépendance réelle vis à vis de l'UP, la saignée a été un jeu d'enfant pour Pinochet.
Ce que tu racontes est évidemment déchirant. Mais il faut aler au-delà de l'émotion, aux questions essentielles. Elles sont poltiiques et pas organisationelles : un MIR "bolchévique" n'aurait pas fait mieux sur l'orientation de "front populaire de combat".
L'essentiel s'est joué quand le MIR - courant castriste - a soutenu "à gauche" le guvernement bourgeois de l'Unité Populaire dans le sillage de Castro.
Le drame du prolétariat chilien est là, avant tout. Allende a passé son temps à chercher le soutien des secteurs civilisés des partis bourgeois (la DC si je me rappelle bien). Et le MIR intervenait pour pousser ce gouvernement à gauche comme si un gouvernement bourgeois pouvait être transformé en gouvernement ouvrier.
Comme l'Unité populaire s'est avérée incapable de rétablir la normalité bourgeoise Pinochet s'en est chargé. Et comme le MIR n'avait aucune indépendance réelle vis à vis de l'UP, la saignée a été un jeu d'enfant pour Pinochet.
Ce que tu racontes est évidemment déchirant. Mais il faut aler au-delà de l'émotion, aux questions essentielles. Elles sont poltiiques et pas organisationelles : un MIR "bolchévique" n'aurait pas fait mieux sur l'orientation de "front populaire de combat".
- stef
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par stef » 20 Jan 2004, 23:14
Hombre,
Je ne connais pas l'histoire de la IV au Chili. Mais quand j'étais plus jeune, je me souviens que Lambert (ou Just, je ne sais plus) indiquait que le POR Chilien s'était auto-dissout dans le MIR, que ça avait été un désastre. Dans son histoire du courant moréniste, E. Gonzalez dit sensiblement la même chose. Je ne prends rien de ceci comme une preuve, mais ce sont quand même des indices.
Je retrouverai les informations si tu le désires. Mais en tout cas la politique du MIR ne saurait en rien être assimilée à celle de la IV° Internationale ni de près ni de loin. Notamment, notre tradition c'est le refus du "Front Populaire de combat", voir es articles de :trotsky: contre Pivert, contre le POUM, etc...
(N'ayant pas lu le texte de P. Allende, j'admets qu'il peut y avoir un détail qui m'échappe).
Je ne connais pas l'histoire de la IV au Chili. Mais quand j'étais plus jeune, je me souviens que Lambert (ou Just, je ne sais plus) indiquait que le POR Chilien s'était auto-dissout dans le MIR, que ça avait été un désastre. Dans son histoire du courant moréniste, E. Gonzalez dit sensiblement la même chose. Je ne prends rien de ceci comme une preuve, mais ce sont quand même des indices.
Je retrouverai les informations si tu le désires. Mais en tout cas la politique du MIR ne saurait en rien être assimilée à celle de la IV° Internationale ni de près ni de loin. Notamment, notre tradition c'est le refus du "Front Populaire de combat", voir es articles de :trotsky: contre Pivert, contre le POUM, etc...
(N'ayant pas lu le texte de P. Allende, j'admets qu'il peut y avoir un détail qui m'échappe).
- stef
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